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12 janvier 2017

Herbfarmacy refining cleanser, le baume du débutant

HERBFARMACY refining cleanser / @LoveLula

Avec tout ce qu’on branle sur nos blogs et youtube et le stagram et le twitteur, tu penses qu’on a encore le droit de venir clamer « je suis une débutante » ?

Non.

Même la petite midinette s’y connaît sûrement plus en crochet que sa grand-mère au même âge, la faute au système qui donne beaucoup d’infos sans les trier, on est pluri-capables, sans spécialité, des touche-à-tout qui se passionnent pour le lancer de « ah oui, je connais » – quand tu sais de quoi tu causes, t’es IN. Quand tu n’en a pas entendu parler, t’es OUT.

C’est aussi pour ça que je suis POUR l’apprentissage silencieux, ça te permet de rester chez toi sans te taper la honte, mais au moins demain, tu pourras lancer un « ha, j’en ai déjà entendu parler » ni vuch nich connuch.

 

Bref, quand j’étais une débutante dans le skincare (le genre qui utilise un gommage visage à grosses billes chaque jour « pour avoir la peau bien nette  » – quand je me scalpais, quoi), j’osais bruyamment poser des questions, je m’en fichais un peu du bazar d’être en deçà de la moyenne de connaissance couennale, j’avais envie de savoir comment je pouvais prendre soin de ma bouille comme une pro et j’emmagasinais tout ce que ces « chercheuses de bien-être » pouvaient bien me balancer.

Aujourd’hui, si tu oses demander ce qu’est une éponge konjac, tu risques la pendaison par fil dentaire.

 

Dans le toutim, j’aurais aimé – chose peu souvent arrivée – qu’on me guide à l’époque vers des produits basiques ET sensoriels. Pas les simples qu’on utilise en cas d’allergie / d’hypersensibilité passagère, pas ceux qui ne coûtent pas cher et nous enlèvent tout plaisir mais font leur boulot. Ni encore ceux « dont les ingrédients sont hors de prix, mais faut bien vendre sa famille si on veut des résultats cutanés, M’dame Donzelle ».

J’aurais juste aimé découvrir un soin original qui me ravisse plutôt que de mimer tout le monde et me ruer sur l’eau micellaire.

 

C’est un peu de tout ça qui m’a traversé l’esprit quand j’ai utilisé le refining cleanser pour la première fois, l’insatisfaction de l’époque a bêtement plié bagage en me laissant avec un regret de moins et une bouille ravie et crémeuse au-dessus de l’évier . J’aurais pu mettre le Liz Earle dans le même panier, sauf qu’il a le désavantage d’être moins old school et de sentir le spa – moi j’aime, mais tout le monde n’a pas une addiction pour l’eucalyptus, je crois. 

 

La marque / Le produit

La marque Herbfarmacy a obtenu le label « soil association organic », ses produits sont garantis cruelty free, sans ogm, avec des ingrédients issus en majorité de l’agriculture biologique (il y en a moins dans les crèmes visage par exemple, qui ont un émulsifiant non bio mais dérivé d’une plante, parce qu’ils n’ont pas pu faire autrement pour présenter une texture valable) et avec une production dans le respect de la biodiversité – pour les vegan, attention, certains de leurs produits contiennent de la cire d’abeille, les autres sont ok.

En gros, je n’ai pas craqué pour toutes ces raisons, mais c’est toujours bien de savoir qu’on n’a pas tué toute une écosphère et trois vaches en achetant son petit nettoyant.

 

Dans le refining cleanser, on trouve : de la camomille (bonjour toi, fleur du bonheur apaisante), de l’huile d’abricot (parfaite pour les peaux sensibilisées), de ricin (pour la réparation), de l’huile de tournesol, un agent nettoyant doux, de la cire d’abeille protectrice (c’est souvent elle qui laisse cette impression plus ou moins hydratée de la peau après le rinçage), de la glycérine hydratante, de l’extrait de racine de marshmallow et de calendula (pour soulager les irritations), de l’aloe vera (en poudre réhydratée, mieux que rien), du romarin pour tonifier, du géranium rosat pour régénérer et de l’ylang ylang pour revitaliser la couenne, entre autres.

Le phenoxyethanol clashe un peu avec le reste, mais sinon rien à redire.

Aqua (Water), *Chamomilla recutita, *Prunus armenica kernel oil, *Ricinus communis seed oil, *Helianthus annuus hybrid oil, sodium stearoyl lactylate, *Cera alba, cocoamidopropyl betaine, +glyceryl stearate, +glycerin, cetearyl alcohol, tocopherol, *Althaea officinalis root extract, *Calendula officinalis flower extract, *Aloe barbadensis leaf juice powder, *Rosmarinus officinalis leaf extract, *Pelargonium graveolens (Rose geranium) oil, *Cananga odorata (Ylang ylang) flower oil,  lactic acid (from sugar), phenoxyethanol, benzyl alcohol, potassium sorbate, *citonellol, *geraniol, *limonene, *linalool, *eugenol (Last 5 essential oil components) * = Organic + = Organic origin

 

Quand je dis qu’il me fait penser au parfait produit pour débutant c’est qu’il :

  • ne laisse pas un film gras outrageux – la peau est douce, mais sans surplus
  • a une odeur aromatique lactée, loin des fragrances plus roots qui divisent le public, ça change un peu
  • est efficace sur le mascara comme tout le reste du makeup
  • il se rince TRES facilement avec le muslin cloth fourni avec (pas besoin de plus de deux trois passages pour enlever le gros du gras, il disparaît super vite, jamais vu ça)
  • il ne coûte pas excessivement cher – environ 18 euros / 100ml mais se vide lentement
  • je le tolère mieux que la plupart de mes nettoyants depuis que j’ai commencé mon traitement antibio contre l’acné

Il a un côté très facile d’utilisation et se fond parfaitement sur la peau sans qu’elle le boive, donc ça laisse du temps pour bien masser à son aise. Et surtout, la composition du refining cleanser est a priori l’amie de 99% des couennes et d’autant d’addicts des ingrédients gentils pour le minois comme pour la terre.

 

Si vous n’avez encore jamais testé les crèmes démaquillantes, je vous le conseille à 1000%, il pourrait même vous donner envie de tomber (comme moi, quelques années plus tôt) dans la marmite des textures de plus en plus grasses, jusqu’à devenir un humain-huile.

Pour les blasés des baumes, il vous plaira aussi, mais plutôt comme une solution moins onéreuse que votre doudou chéri qui coûte une blinde, parce qu’on n’a pas tous les moyens d’investir chaque mois 500 lingots d’or dans un soin dégommeur de maquillage. On doit rester des goumiches et goumiche-men raisonnables,  

Enfin, pour les peaux sensibles qui n’aiment pas trop quand ça colle sous les doigts, il sera également parfait pour vous.

En résumé, je tourne en rond tu vois, c’est un soin pour tout le monde, c’est aussi simple que ça.

PS : au cas où ce n’était pas assez clair et que tu es vraiment un débutant de chez débutant, oui tu peux utiliser le refining cleanser comme démaquillant + nettoyant. 😉

 

Des bisous les Caribous !
Produit reçu par LOVE LULA (thanks !)

Caribouland
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5 juillet 2016

Apprivoiser le cleansing milk

ABOUT
Juice Beauty Cleansing Milk
John Masters Organics Linden blossom face cream cleanser
lait 1-2

Les laits, ça craint du boudin à la sauce Mémé Sauciflard.

Parce que c’est froid, ça pique, ça ne ressemble à rien, on passe plus de temps à essayer de ne pas laisser couler une grosse slotch blanche à terre qu’à vraiment arriver à se démaquiller avec – en gros si tu n’as pas le diplôme des matières visqueuses, t’es foutue.

Et jusqu’à présent, on n’avait jamais entendu une quelconque goumiche crier en rue comme une poissonnière que c’était son graal, sa nouvelle raison de vivre, son ananas sur un lit de pierres précieuses. Tout bonnement parce qu’on était à l’ouest niveau usage du bidule.

Pour ça que les english de tous horizons ont pensé à nous, ni vuch nich connuch (ni vu ni connu, roooh) : le cleansing milk, chez eux, c’est un nettoyant, l’intelligence d’adaptation est clairement sans limite.

 

Bon, on va d’abord remettre les bases du wash-wash du minois à plat au cas où tu vis dans l’espace :

  • dans l’absolu il vaut mieux se démaquiller, puis enchaîner sur un nettoyage du visage
  • rien n’oblige d’utiliser deux matières différentes, certaines utilisent même un gel deux fois de suite (mais faut avoir l’épiderme accroché)
  • le mieux c’est de prendre un produit compact pour le démaquillage et un plus léger pour la seconde étape, le tout assez chargé en phase grasse pour ne pas dessécher la peau
  • un baume nettoyant va forcément démaquiller en même temps qu’il nettoie (surtout si on l’enlève comme il faut avec un muslin cloth)
  • il ne faut pas se formaliser sur les catégories d’une routine (comme dans le layering), le nettoyage du visage est souvent une question de feeling, si un seul passage suffit et que ta peau ne s’engorge pas au fur et à mesure du test, alors ne change rien

 

En gros, le lait nettoyant est, sur l’échelle des compagnons de lavabo, en troisième position derrière la crème nettoyante (plus compacte) et le baume nettoyant (plus riche).

C’est donc un excellent compromis pour celles qui ont la peau parmesan à cause des formules décapantes, qui souhaitent pouvoir rincer le visage sans trop de mal mais tout de même avoir cette petite impression d’hydratation en lançant des clins d’oeil entendus vers sa couenne pulpeuse dans le miroir, ou encore qui sont des flemmardes internationales mais boudent l’eau micellaire d’un air entendu.

 

Histoire de vous jeter dans le bain, je vais vous parler d’un nettoyant crème et d’un lait, pour que vous saisissiez bien la différence.

 

John Masters Organics – linden blossom face cream cleanser

JMO et moi c’était un shampoing à l’odeur de caramel, et depuis je n’avais plus rien testé de la marque, m’est avis que mon manque d’enthousiasme pour une gamme aux sous-tons bobo-hippie-chic-bouche-en-fleur-de-lotus a totalement influé sur mon choix.

Je suis plus dans la catégorie des adorateurs de packaging « ancienne pharmacie », dont on pourrait croire que la mixture a été étudiée par M’sieur Merlin en personne, touillée à la barbichette et testée sur crapaud.

Toujours est-il que j’ai choisi ce nettoyant en connaissance de cause, la composition étant vraiment bien :

Pour hydrater et cicatriser on trouve du jus d’aloe vera, de l’hydrolat de rose, de la glycérine, du sureau noir (pour les peaux sensibles) et de l’HE de rose.
Pour illuminer le teint et le booster, de la calophylle ( décongestionnante), du tilleul (antioxydant), du ginseng (énergisant), du romarin (purifiant) et de la mélisse (anti-taches).

Et encore d’autres choses incroyables, mais surtout une base lavante douce à base de coco seulement en 7ème position et deux huiles sensorielles et relipidantes comme celle de tournesol et de germe de blé (grosse pote des couennes dévitalisées).

Aloe barbadensis (aloe) vera leaf juice,* helianthus annuus (sunflower) seed oil,* rosa damascena (rose) flower water,* triticum vulgare (wheat) germ oil,* glycerin,* leuconostoc/radish root ferment filtrate, sucrose cocoate, lauryl glucoside, coco glucoside, coconut alcohol, lecithin, calophyllum inophyllum (foraha) oil,* sclerotium gum,* tilia cordata (linden) blossom extract,* panax ginseng (ginseng) extract,* sambucus nigra (elder) flower extract,* rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract,* cananga odorata (ylang ylang) flower oil,* rosa damascena (rose) flower oil,* melissa officinalis (melissa) flower extract, xanthan, citric acid, potassium sorbate

En général, toute dénomination mise à part (il y a des responsables marketing capables de te vendre un pudding quand ce n’est qu’un vague truc flasque), dès que vous voyez une huile assez haut placé, c’est qu’on est face à un cream cleanser, riche en matière grasse (en cosmétique, tu peux en abuser), ce qui lui donnera un pouvoir nettoyant moyennement élevé.

A l’usage, je le place plutôt le soir, en premier nettoyage (les yeux pré-démaquillés à l’eau micellaire si j’ai le regard chargé), suivi d’une mousse pour parfaire le débarbouillage.

En gros, une crème nettoyante est un mix de démaquillant nettoyant avec la touche de grassouillette hydratante qui va créer un film protecteur par-dessus ta couverture hydro-lipidique naturelle. De ce point de vue là, je pense que ce produit est un des meilleurs testés dans sa catégorie (odeur d’agrumes et couenne soyeuse), mais qu’il convient mieux en entre-saison qu’en période chaude, et aussi plus aux minois secs et sensibles, même si ça passe très bien sur moi (mais c’est parce que j’ai un visage compliqué).

Par contre, et JE VOUS JURE que je n’en ai pas bu des coups pendant mon sommeil, ce petit flacon se vide à une vitesse dingue. 

 

 

Le Juice Beauty Cleansing Milk

Le lait nettoyant, lui, se distingue plutôt par une base aqueuse avec des huiles végétales (si t’as bien choisi ton produit) qui arrivent un peu plus bas dans la compo.

On est donc devant une version light du nettoyant crème, une sorte de lotion lactée, assez fuyante entre les doigts mais qui possède quand même cette « touche » gnagnagnou qu’on aime tant, sans laisser une sensation de désert craquelé.

Dans celui-ci on trouve (UNE SUPER COMPO) : du jus de raisin (antioxydant), de groseille rouge (bonne pour le teint), du jus d’aloe vera (cicatrise), de la glycérine végétale (bam bam bam, hydratation au rendez-vous), la première huile de la recette (HV de coco fractionnée, mais huile végétale quand même, sans ses bénéfices ou si peu), plein d’huiles du cul de plante comme celle de carthame (texture fine), de tournesol, de sésame, d’amande douce (nutrition, souplesse), de raisin (désincrustante, régulatrice), du gluconolatone (le genre de master mind qui empêche la déperdition d’eau cutanée), et une flopée d’extraits verts comme celui de fleur de soucis et de camomille (pour contrer les inflammations), de tilleul (pareil, ça va chouchouter ta peau sensible), et de chanvre (pour le rééquilibrage de surface), des vitamines antioxydantes, du panthenol pour le soin et l’hydratation, et enfin de l’allantoine (au cas où t’avais pas encore la dose pour calmer les ardeurs de tes rougeurs), et quelques HE comme celles d’orange douce et de néroli (haaa quelle odeur), de camomille et de chanvre.

organic white grape juice, organic red raspberry juice, organic aloe juice, vegetable glycerin, caprylic/capric triglyceride, organic plant oils of organic safflower seed oil, organic sunflower seed oil, organic sesame seed oil, sweet almond oil, grape seed oil, cetearyl alcohol, gluconolactone, cetearyl glucoside, sorbitan stearate, sodium benzoate, botanical extracts of marigold flower extract, chamomile extract, linden flower extract, frankincense extract, Vitamin E, Vitamin C, Vitamin B5, xanthan gum, tetrasodium glutamate diacetate, allantoin, sodium hydroxide, organic sweet orange & sweet neroli, chamomile and organic frankincense pure essential oils

Bon déjà, ne t’effraye pas toute seule en grimpant sur un baobab et criant « vade retro satanas », les huiles essentielles,  on les sent pas du tout passer, et pourtant ma peau a beau avoir le cuir épais, elle est vraiment récalcitrante à certains ingrédients trop actifs (sauf pour les AHA, mais ça, c’est parce qu’elle est quand même intelligente et qu’elle accepte d’être traitée quand il le faut)(saloperie).

Lui, je l’utilise le matin.

Peut-être rapport à son odeur, à sa facilité de rinçage, je lui trouve vraiment un côté dynamisant qui n’a clairement pas sa place au soir. Sauf si tu fais la fête dans ton lit toute seule, alors tu l’utilises quand tu veux, ça ne me regarde pas.

Toujours est-il que j’en prends une pompe, je l’applique sur peau sèche, je massouille la surface, puis je rince gentiment à l’eau tiède et il se barre sans trop d’efforts.

 

Pour en revenir au débat de départ, oui, il existe une différence notable entre un lait et une crème nettoyante : le premier devra plutôt faire office de nettoyant de second plan ou d’unique petit bonheur du matin, le genre de flacon sans prise de tête. Quand la seconde est plutôt appréciée pour effectivement enlever un makeup léger, ou encore une journée de crème solaire accumulée dans les pores, le tout sans s’esquinter les mimines et en ne s’armant pas d’outils externes comme une muslin.

Mais perso, surtout depuis que « l’été » a débarqué, quand j’utilise le JMO, je passe toujours une mousse ensuite; et c’est la fille fan de baumes qui te dit ça – c’est juste une question de ressenti, mais si je l’enlève au muslin ça passe, si je la rince simplement à l’eau, j’ai besoin d’un produit supplémentaire pour me sentir « nickel Michel ».

Concernant l’application, pour les deux c’est le même menu : sur peau sèche, massage, rajout d’eau au fur et à mesure (même si ça ne s’émulsionne pas des masses, ça permet de bien tout décoller), puis gueule sous le jet pour tout enlever.

 

A vous de voir si vous êtes plutôt crème, lait ou baume (je suis même sûre que les laits démaquillants européens traditionnels pourraient très bien faire office de cream cleanser, vu qu’ils sont généralement plus gras qu’aqueux)(dis « qu’aqueux » 10 fois de suite). Chacun son budget, chacun ses objectifs.

Quoiqu’il en soit, ces deux petits démaquillants-nettoyants-qu’on-ne-sait-pas-vraiment-ranger-dans-une-catégorie sont vraiment TOP. A choisir, je vous conseille le Juice Beauty, mais je dis juste ça parce que je n’avais pas vraiment de nettoyant matinal, et que le lait, c’est nouveau pour moi. Après, si tu es une petite frivole, et que tu aimes avoir la peau dans un cocon, le JMO devrait bien s’intégrer dans ta routine du soir.

Sur ce, longue vie à ta couenne, je te laisse faire pic-l’andouille pour savoir lequel des deux te conviendra le mieux.

 

Des bisous les Caribous !
Crème nettoyante au tilleul de JMO, offerte par ECOCENTRIC (Thanks !)
Cleansing Milk Juice Beauty, acheté sur Naturisimo 

Caribouland
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10 juin 2016

La crème SOS velours de Madara

ABOUT 
SOS Hydra Recharge Cream MADARA
SOSS

Tu la vois la pub où la femme se caresse la peau comme si elle vivait un extase sans nom et qu’elle se l’arracherait bien pour se bidouiller une literie entière made in LaCouenne avec ? (sanguinolent le lit, du coup)

He bien la donzelle, elle nous vend sa conviction d’avoir trouvé le soin parfait pour elle, à tel point qu’elle ne peut décoller ses patounes de son minois de velours.

 

Ces crèmes miracles existent (même si on est des millions de goumiches à les traquer), tu sens sous les doigts que le terrain devient moelleux et qu’au réveil la bouille est reposée, détendue du string, une dose de molécule du bonheur infusée sur le visage et dans le sourire.

J’avais eu ce sentiment il y a un bail, quand j’avais testé le philtre de beauté de Nominoë pour la première fois, l’effet framboise dodue était impressionnant, je n’avais jamais utilisé une crème qui me donnait un tel sentiment de satisfaction ou l’envie d’hurler « j’ai le pore hydraté jusqu’à la moelle, envie de me foutre à pwal ». Ha ça, oui,  j’étais scotchée au plancher.

Ca me fait penser à la nana qui met une serviette hygiénique et se retrouve suspendue à la tyrolienne l’après-midi parce que ses règles sont un vrai bonheur de foufoune sur coussin épais (gros mensonge, c’est la cup menstruelle qui me motive à me payer une session d’accro-branche pendant les menstrues, pas le pampers taille adulte); y a pas à chipoter, quand je dégote une merveille dans son domaine, je suis dans le partage mondial, la liberté m’habite, JE VEUX QUE TOUT LE MONDE ME SUIVE.

Parce qu’à force d’avoir vu et revu des annonces publicitaires qui vendent du rêve mais oublient de le mettre dans le flacon, on a plus trop envie d’avoir confiance. Question de méfiance primaire du primate.

 

Il y a deux grosses semaines, j’ai reçu la crème Madara au pied de ma magic door, avec un slogan du genre « je repasse ton minois, je lui donne de l’éclat, et le soulage jusqu’aux tongs », le genre de discours que je trouve surfait parce que la majorité des marques se touchent la nouille en balançant ce genre de phrase.

Bah ici, non non non, le tube est honnête comme un juge.

 

En lisant les ingrédients, on a cette impression de popote de base : de l’huile de jojoba pour équilibrer la couenne, de l’alcool (dispersant des éléments de la formule, ne sois pas effrayée s’il-te-plaît), de l’eau de rose plus bas (décongestionnante, tonique, apaisante), de l’extrait d’argousier (la plante magique qui va apaiser, adoucir et agir comme un anti-oxydant, à bas la pollution), du sodium PCA pour l’hydratation, de l’extrait d’ortie (action vaste, autant sur les peaux acnéiques qu’eczémateuses), de l’extrait de graine de lin (pour l’odeur et l’hydratation), des phytostérols de soja (encore un lubrifiant cutané), de l’extrait de pivoine (contre les rougeurs), de l’acide hyaluronique et sa forme hydrolysée (décidément, elle va finir saoule la couenne), et enfin plusieurs anti-oxydants comme la vitamine E-C.

Aqua, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil*, Alcohol, Glycerin***, Caprylic/Capric Triglyceride, Glyceryl Stearate, Dicaprylyl Carbonate, Behenyl Alcohol, Rosa Damascena (Rose) Flower Water*, Hippophae Rhamnoides (Sea-buckthorn) Fruit Extract *, Sodium PCA, Lecithin, Aroma, Cetearyl Alcohol, CI77891 (Titanium Dioxide)****, Cellulose, Stearic Acid, Palmitic Acid, Urtica Dioica (Nettle) Leaf Extract*, Linum Usitatissimum (Flax) Seed Extract*, Glycine Soja (Soybean) Sterols, Paeonia Lactiflora (Peonia) Root Extract, Xanthan Gum, Sodium Hyaluronate, Sodium Phytate, CI77491 (Iron Oxide)****, Tocopherol (Vitamin E), Ascorbyl  Palmitate (Vitamin C), Hydrolyzed Hyaluronic Acid, CI77492 (Iron Oxide)****, Lactic Acid, Citronellol**, Geraniol**, Benzyl Salicylate**, Eugenol**

 

Elle est un basique parfait.

D’abord parce que la phase grasse est réduite et suffisante pour permettre aux agents hydratants de faire leur boulot sans s’évaporer au moment du crémage.

Il ne faut pas avoir peur de l’alcool placé en haut de compo, si la balance est bien pensée avec les autres ingrédients, vous ne le sentirez même pas passer, il est surtout là comme dispersant des phases huileuses et aqueuses, histoire que tout soit bien homogène au moment du tartinage.

 

Après seulement une semaine, je voulais déjà vous en parler, puis je me suis dit que j’allais attendre encore 7 jours (rare, normalement je teste au moins un bon mois pour un avis définitif). Mais vu son nom, elle était censée agir comme un speedy gonzales de la beauté de la femme, ma chérie, et ça n’a pas loupé.

Elle se place facilement dans mon top cosmétique de soins d’entre-saison pour le soir (la catégorie en bas à droite de l’armoire de la fille peu chiante) : elle hydrate en mode piscine, elle assouplit la peau comme une déesse, elle sent bon et a un rendu similaire à une crème chargée en agents texturisants (silicone-like aqueux mais sans rendu poisseux).

Au niveau du soulagement, il est total et à peu près identique à celui que procure la tolériane Ultra Nuit de La Roche-Posay, avec juste un chouilla d’ingrédients actifs en plus dans la tambouille.

J’aurais juste changé l’eau en tête de gondole pour de l’hydrolat, même si j’imagine qu’il ne se sont pas mouillés pour garantir une tolérance large et tout public.

 

Je l’utilise essentiellement le soir parce qu’il commence à faire chaud et beau, et que si je double mon hydratant d’une crème solaire je suis bonne pour devenir une friteuse nationale (viens manger ton burger-fricadelle sur mon front). Donc avant le dodo, c’est pile-poil ce qu’il me faut – la première marque qui détourne ce slogan, je l’embroche.

 

A priori, je la classe dans ces crèmes tout-terrain dont on a forcément toujours besoin, parce qu’une bouille lisse et tendue, c’est plus pratique pour évacuer les gouttes de sueur estivale et ça rajeunit le visage mine de rien.

Ce n’est pas pour rien qu’on a jamais entendu un « t’es belle comme du cellulose fripé » à la télé, ça ne fait pas rêver. Donc si tes bajoues miment le papyrus égyptien en fin de vie, je te la conseille.

Sauf si c’est ton style, ta bataille, la couenne qui craque et gondole de sécheresse.

 

Des bisous les Caribous !

Reçue par MonCornerB (MERCI !), SOS HYDRA RECHARGE CREAM, 33 euros les 50ml

Caribouland
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25 avril 2016

La bluette que je t’aime

About Sérum Bluette Peaux Grasses de Pachamamaï
bluette00

Je ne te raconte même pas les hurluberlus qui me passent sous le nez, au travail, dans la rue, au supermarché. Je dois avoir un magnétisme particulier pour attirer les idiots de service, ceux qui veulent emmerder leur monde se concentrent sur ma personne jusqu’à me couvrir d’un patchwork humain de niaiserie et d’innommable connerie.

Tu m’étonnes qu’on a le visage qui se brouille vite comme une pomme pas fraîche, nos ancêtres pouvaient aller paître avec les vaches quand ils avaient un oeuf à peler avec la terre entière.

Nous, misère, il ne nous reste que l’intimité.

Danser en petite culotte, swinguer en serviette de bain, et pester sur les voisins en s’empiffrant d’une pizza grasse.

Le tout en espérant qu’au lendemain, après avoir bien tassé son énervement dans une nuit de sommeil épaisse (gorgonzola sur chasse au trésor, sur empoisonnement royal, mes rêves sont tordus), on aura retrouvé un minois serein.

Sans trace du foie qui crie misère, ni de teint miné par les excès, la princesse que je suis rêve de miracle mais n’a pas la tiare bien droite sur le front.

 

Bluette par Pachamiamiam

Pachamamaï, en fait, mais ma version est plus funky.

Je vous avais déjà dit à quel point j’avais adoré l’huile équilibrante hauschka, son côté flash sur le teint, base parfaite de maquillage et régulatrice honnête d’une peau mixte.

He bien, j’ai trouvé mieux. Mais avec une odeur de foin.

 

Le sérum Bluette se place dans la catégorie des « si tu as une taille 38, porte un jean taille 38 ». Entendre par-là qu’il conviendra si vous avez une mine affreuse et vallonnée de merveilles purulentes, tous types d’épidermes confondus (à part les plus désertiques).

Il n’est donc pas spécifiquement ciblé pour les couennes les plus grasses  (il n’est pas là pour purifier et assainir le terrain au point de le dessécher), non.

Il est une application parfait d’un principe de base en trois temps : réduire les inflammations / aplanir le terrain / hydrater la peau. Et ce combo fait des miracles, même sur une peau mixte comme la mienne.

 

Dedans il y a : de l’huile d’olive (parfaite pour endiguer la déshydratation, excellent anti-âge), de l’huile de chardon-marie (très riche en acides polyinsaturés, régénère la peau et la protège), de l’huile de sésame (restructurante, donne un toucher soyeux), de la nigelle (testée ici, purifiante multi-usages), de l’huile de graines de fruit de la passion (hydrate, booste la production de collagène), de l’HE de lavande et de romarin (pour le côté cicatrisant, purifiant) et un antioxydant naturel.

Olea europaea oil, silybum marianum seed oil, sesamum indicum seed oil, nigella sativa seed oil, passiflora edulis seed oil, lavandula angustifolia, rosmarinus officinalis oil, tocopherol, limonene, linalol

bluette 2

Comparé à celui du Dr Hauschka, le sérum bluette est beaucoup plus fluide donc moins casse-bonbon à étaler. Il laisse instantanément un effet douceur sur la peau, d’autant plus quand on le combine à une crème de nuit par-dessus, c’est alors le nirvana qui s’invite chez soi.

Quelque peu gâché par une odeur qui me rappelle celle de l’huile de chanvre, un arrière-fond rustique qui donne envie d’aller pique-niquer et de s’empiffrer de salade normande en observant les ânes paître du coin de l’oeil.

Mais il faut ce qu’il faut pour prendre soin de sa couenne.

 

Il ne sera pas le genre de couteau-suisse qui va régler TOUS les problèmes de boutonniaux, surtout si vous en êtes bardé, il est plutôt le flacon parfait pour les minois à la peau normale à grasse ET sensible, la balance entre les différentes huiles étant impeccable.

Fun fact, la composition n’était pas la même sur mon flacon que sur le site, apparemment il y avait eu une erreur d’étiquetage, ce qui m’a amené à un test plus ou moins à l’aveugle, inédit quand on sait que je suis du genre à manger la liste du regard avant d’utiliser tout produit.

L’un dans l’autre ça m’a permis d’être encore plus objective (ne sachant pas vraiment ce que je m’appliquais sur la bouille)(hin hin).

 

Je suis toute contente parce que ce sérum est vraiment léger (la marque le disait, mais faut le tester pour le croire). Même en abusant et dépassant la dose recommandée d’une goutte – j’en mets 4, il ne donne pas un aspect sur-luisant. On peut aller se coucher sans craindre de tomber du lit en glissant sur l’oreiller.

En gros, il hydrate (excellemment bien), il régule mes geyzers sébumiens, il s’occupe des peaux sèches quand j’en ai (merci la nigelle), il repulpe le visage un peu à la manière de ma crème doudou chérie de chez Nominoë, et il contribue (j’en suis certaine) à donner un aspect plus frais en entretenant une atmosphère sans rougeurs.

 

Je le sais, plein de femmes n’osent pas tester des produits huileux parce qu’elles pensent qu’elle vont finir avec un troisième coude sous la paupière, mais ce flacon bleu pourrait bien être votre soin charnière pour enfin goûter au pays de la grassouillette.

A y regarder de plus près, vous vous rendrez vite compte que d’alimenter ce qu’il y a de vital pour la bonne forme de la peau (à savoir le ciment intercellulaire) avec des lipides bien ciblés, c’est la base.

Après le démaquillage. Le nettoyage. Et le swing en babouche au saut du bain.

Moi aussi j’ai une échelle de priorités.

 

Je ne vous lâche pas sans une petite note informative : pour celles qui se demandent d’où sort la marque Pachamamaï, il s’agit d’une aventure cosmétique frenchie, avec des gens qui fabriquent des bidules vegan et cruelty free en chantant au clair de lune. Comme quoi, en France, y a autre chose à découvrir que le quartier de brie sur un bout de pain craquant.

 

Des bisous les Caribous !
Sérume Bluette, offert par SEBIO (merci !), à shopper sur leur site
Pour plus d’infos sur la marque, c’est par ici.

Caribouland
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4 janvier 2016

Winter essentials

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Hi there !

Je décide de commencer l’année avec un article sur les indispensables de l’hiver, la fille qui te parle du froid quand le printemps a l’air de déjà s’installer au bout des branches (l’abeille dodue, je l’ai vue butiner comme une garce).

Et vraiment, jusqu’à présent, j’étais dans une phase de mi-saison, avec des soins que je switchais sans regarder au-dehors. Une crème plus riche de temps en temps, un passage au savon (oui, au savon) après le baume démaquillant. Il s’est passé un ou deux mois de freestyle harmonieux.

Si neige ne tombe, je fais dans le folklore de salle de bain. Tin tin.

 

Body care

Je n’ai pas eu de crise de gratouille monstrueuse depuis début novembre, mon corps reflète l’état du moment : si tu n’as pas besoin de te tartiner, ne te tartignole pas la couenne.

Au cas où, j’avais toujours le baume xeracalm A.D. sous la main, quand l’épilation des guiboles avait été trop intense – ce moment où tu slides le rasoir sans prêter attention aux coins, que tu te prends pour Schumie en plein grand prix, sauf que tu couines dans le virage. Petit trait sanguinolent sur le mollet, tu râles en babelant un charabia incompréhensible, ça donne une scène épique de goumiche au jambon irrité.

Concernant ce super balm d’Avène, je n’ai rien à redire, il s’étale très bien, se boit vite (pas par la bouche, ginette), et ne sent rien à part les ingrédients. Le best of the best des peaux sensibles qui ne veulent pas s’enquiquiner avec une formulation potentiellement agressive.

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Les mains ont eu droit à un switch généreux entre deux crèmes à l’odeur de dingo.

La love and light de Lush, une nouveauté 2015, avec de la jojoba, du karité, du néroli et de l’orange, ce genre d’handcream qu’on utilise quand on a marché trois fois dans la même merde au cours de la journée. Elle sent les agrumes, elle ne laisse pas les mimines poisseuses, en gros, si tu veux que les gens mangent tes paluches, c’est celle-ci qu’il te faut (par contre achète le petit format, il dure vraiment longtemps).

La nuxe, c’est la faute à mon entourage. Y a un zigoto qui en dégomme des tubes entiers pendant l’année, du coup j’ai fini par adorer son parfum cocoon et la glisser dans mon sac à chaque escapade en ville. J’en suis à mon second flacon, c’est rare que j’enchaîne dans cette catégorie.

 

Skin Care

Démaquillage //

La dose, j’ai misé sur la dose.

De bonheur, sans chagrin, pas d’oeil qui pique, les mirettes de panda et la couenne lisse.

Alors oui, depuis mon épisode chez le dermato, tout n’a pas été rose, j’ai eu des rechutes. Parce que je ne suis pas de celles qui arrivent à être régulières quand il s’agit de suivre un traitement barbant; je me suis fièrement battue – cheveux collés sur le front et bouche tordue; puis j’ai recommencé à être assidue, à me dire que oui, effectivement, pour plus d’efficacité, faudrait peut-être que je me bouge le booty et que je sois plus appliquée.

J’ai continué à utiliser le baume Trilogy en first step, je compte finir le bidule, one day, encore un de ces pots dont on ne voit jamais le bout. Mais j’arrive à un petit changement cosmétique, je suis dans une phase où le rinçage à la mousseline me barbe.

Le geste est agréable, tout part en un passage, mais il faut ensuite nettoyer le linge, le mettre à sécher, apparemment Mona ne veut plus s’embarrasser de ce genre de détail en 2016. A part pour les cotons lavables.

 

Donc un baume démaquillant, puis un passage au pain pour peaux intolérantes Avène. Je l’avais adoré pour le corps (la bonne balance longévité/prix dans un petit carré blanc), donc passé sur la bouille, on était dans le même genre de délire.

Ne me demande pas pourquoi, il y a des routines que tu suis par instinct, celle-ci en fait partie. Alors, OUI, il laisse cet effet un peu tight (très léger) sur le visage, mais au visu, dans le miroir, je n’avais aucune plaque sèche, donc je savais que c’était juste un effet « peau nette et propre » après son passage sous l’eau. Et pas un revirement vers le style momie.

 

Hydratation//

Je me la suis coulée douce.

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J’avais reçu pour test le sérum hydratant 2de Nature, marque bio belge que j’avais joyeusement remballée il y a un an, parce que, je cite, « je trouvais leurs produits trop chers au regard des ingrédients ». Je suis revenue sur ma position, ce sérum est un excellent basique pour les petites trentenaires (en devenir ou qui ont déjà 30 piges bien tassées).

Il a le bon côté hydratant qu’on recherche mais avec une phase grasse qui vous fera passer l’hiver sans encombres – la fameuse couche protectrice qui t’évites une escale à Peau-de-parmeggiano-land.

 

Dedans on trouve : de l’eau d’aloe vera (pas du jus, non, de l’eau, cicatrisante et hydratante), des cocoglycérides pour l’émollience, de la glycérine végétale pour booster encore un peu l’hydratation, de l’huile de Pracaxi (bonne pour régénérer la peau et améliorer sa texture générale), une cire à base d’un mix de jojoba/tournesol/mimosa pour la protection du minois, de l’huile de baobab (riche en acide oléique et linoléique, protectrice et régénérante), du beurre de cupuaçu (riche en antioxydant, très bon anti-âge), de l’huile d’inca inchi (bourrée d’omega 3, elle est très pénétrante et revitalisante), de l’acide hyaluronique (plumpyyy), du plancton marin (soit disant booster de samba cellulaire), entre autres.

Un produit à 98 % composé d’ingrédients d’origine naturelle (c’est pas du brut, mais la majorité du bidule est sous forme entière et non modifiée, donc un bon point), dont l’odeur me rappelle fortement celle de la crème hydratante essentielle de Trilogy.

Eau d’Aloe Vera, cocoglycerides, glycérine végétale, coco caprylate/caprate, cetearyl olivate, huile de Pracaxi, amidon de maïs, C10-18 Triglycerides, sorbitan olivate, cire naturelle à base de Mimosa/Jojoba/Tournesol, huile de Baobab, beurre de Cupuaçu, huile d’Inca Inchi, vitamine E, huile d’Olive, acide hyaluronique, extrait de graines de Jojoba, extraits de plancton marin, parfum naturel, gomme de xanthane (gélifiant naturel), carrageenan (épaississant à base d’algue), potassium sorbate*, dehydroacetic acid*, benzyl alcohol*, benzyl benzoate*, citral**, farnesol**, geraniol**, limonene**, linalool**

* conservateur agréé

Je l’utilisais parfois comme crème, après le démaquillage, en la réservant essentiellement à un usage nocturne pour m’éviter une tête de hibou au réveil. Il répond exactement aux promesses de la marque, mais ne suffira pas aux couennes qui sont du côté sec de la force – je ne parle pas de déshydratation passagère, pour ça elle gère.

Ensuite une couche de cleanance Hydra, et j’étais parée pour le plongeon coussin couette dodo.

 

Quand il me fallait plus, je dégainais le songe fleuri de Cattier.

Rien que le nom te donne envie de parader dans ton pyjama une pièce à tête de panda, de sortir tout ton stock de marshmallow pour te les enfiler un à un en couinant d’amour.

Cette crème de nuit est une tuerie.

Rien que la texture est un délice, un mélange entre une crème généreuse et un baume léger et fondant qui s’étale sans sourciller (le jour où une day cream sourcille, tu me phones).

La base est assez classique puis suivent l’huile de tournesol, des esters de jojoba (pour la doudouce), du beurre de karité (bombe de nutrition), une sorte de cire d’acacia/jojoba et tournesol (pour la protection cutanée), du squalane (hydratant), de l’huile de cassis (soulage les peaux sensibles, entretient la bonne hydratation de la peau), de l’extrait d’aloe vera (encore une petite touche hydratante), de l’huile  de tournesol (pour la texture), de l’extrait de romarin (tonifiant, antibactérien), entre autres.

Aqua, Caprylic/Capric Triglyceride, Glycerin, Helianthus Annus Hybrid Oil*, Jojoba Esters, Butyrospermum Parkii Butter*, Cetyl Alcohol, Glyceryl Stearate Citrate, Acacia Decurrens/Jojoba/Sunflower Seed Cera/Polygylceryl-3 Esters, Squalane, Polyglyceryl-3 Stearate, Cetearyl Alcohol, Cetearyl Glucoside, Hydrogenated Lecithin, Xanthan Gum, Ribes Nigrum Seed Oil*, Aloe Barbadensis Leaf Extract*, Helianthus Annuus Seed Oil*, Rosmarinus Officinalis Leaf Extract*, Bisabolol, Benzyl Alcohol, Sodium Benzoate, Tocopherol, Lactic Acid, Parfum, Geraniol, Limonene, Linalool.

Clairement, je suis incapable de l’utiliser tous les soirs, elle est trop riche pour ma peau (fallait bien lui trouver un défaut). A moins d’habiter dans une région au froid polaire, elle conviendra surtout en usage limité aux peaux mixtes, mais en abus sans frontières pour les peaux plus sèches.

 

Le matin, c’est la fête, je passe un petit coup d’eau nettoyante cleanance si besoin, puis je sors ma petite fiole jaune.

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Je vous avais déjà dit que Dr Hauschka faisait partie des marques que j’imagine être des sectes, avec des gourous qui se passent des pots de crèmes sous la table en chantant « ah ce qu’on va s’huiler la couenne ce swaaaaar ».

Hum.

J’ai fini par aimer l’idée.

Ils ont, dans leur gamme, un soin équilibrant censée « harmoniser les peaux grasses, et impures », on est sur un terrain bien grassouillet, avec une texture d’huile ni sèche, ni grasse. Un hybride.

CLAIREMENT, si tu n’aimes pas t’appliquer des sérums huileux, va regarder une vidéo de Norman, parce que mon discours va glisser sur tes mirettes.

Je ne suis pas DU TOUT de celles qui croient aux huiles foncièrement équilibrantes, j’ai toujours un peu eu l’entre-sourcils qui brille jusqu’au bout du naseau, parfaite rampe de lancement pour des poux qui voudraient se mettre au snowboard.

Donc, j’y suis allée avec des pincettes, une goutte, puis deux gouttes, maintenant j’en suis au stade de la lichette qui colore mon index en jaune. Ce sérum est typiquement une bonne affaire pour les peaux mixtes (les vraies, celles qui ne brillent qu’au centre), elle permet de réguler sans agresser à condition de bien nettoyer son visage quotidiennement (rajouter du gras sur du gras, ça empêche quoique ce soit d’accrocher, OKAY ?). Et surtout, il rattrape les pomortes dues à mon traitement anti-bubons.

En une application.

 

Dedans il y a une blinde d’ingrédients, mais on retiendra surtout l’extrait d’anthyllide qui permet de réguler/détoxifier/agir sur l’excès de radicaux libres. Suivent ensuite l’huile d’abricot (bonne pour le teint, doudouce cutanée), d’amande douce (adoucit l’épiderme), d’arachide (excellente pour les peaux sèches et abîmées), de l’extrait de carotte (boom la peau de bombasse) et de millepertuis (régulateur des petits bubons hormonaux), du calendula (pour calmer le feu du minois), du neem (purifiant et équilibrant), et de la jojoba (régulatrice de sébum), entre autres.

Liste d’ingrédients

Je l’aime. Parce qu’il y a 30ml et que ça durera vraiment une éternité (en un mois, j’ai même pas entamé 1/8 ème du flacon), qu’il donne un vrai coup de flash à la peau, avec un rendu de framboise aux grains tendus/dodus, gorgés d’eau. il régule assez bien (ne m’empêche pas rayonner, mais le sébum se pointe bien plus tard dans la journée). Et si j’ai des boutons occasionnels, il leur fait du bien en les dégageant gentiment à coups de batte de baseball.

Last but not least, sous la crème de jour ou mêlée à celle-ci (la cleanance hydra d’Avène, mon p’tit bébé d’amour), il crée un matelas épidermique parfait pour se maquiller, donc il ne faut pas attendre trois plombes avant de se tartiner de makeup.

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Pour finir, parce qu’un hiver sans masque n’a pas de sens, j’ai ressorti mes must have de la vie entière, à savoir mon masque hydratant apaisant d’Avène et le cool peel d’Environ.

Le premier, c’est le doudou-dis-donc des soirées où la peau a morflé, qu’elle ne tient plus droit, qu’elle est rouge et bleue, qu’elle dégage sur les pommettes, que toi-même, en ton for intérieur, tu ne sais plus quoi trouver pour la remotiver.

Le second, c’est mon booster d’éclat, ma fiole magique, mon masque secret pour avoir une superbe peau le lendemain – véridique, c’est le seul soin qui engendre des remarques du style « t’as l’air de bonne humeur aujourd’hui » ou encore « il y a quelque chose qui a changé, on dirait que t’es presque adorable ». Un trésor je vous dis.

 

A retenir

Matin : eau micellaire cleanance d’Avène / huile équilibrante Dr Hauschka / cleanance Hydra d’Avène
Soir : baume trilogy / savon peau intolérantes Avène / concentré anti-âge Seconde Nature / songe fleuri de Cattier ou cleanance hydra

ET basta tagada, un mix de douceur sur mes étagères. Tu vas commencer à voir que je suis dans la transition vingtaine trentaine, à traiter mes bubons tout en misant sur l’hydratation et un peu plus de nutrition. Ce n’est pas le temps qui veut ça, juste l’âge qui est ingrat.

Mais tant qu’on me prendra pour une gamine de moins de 18 ans, je me dis que les cosmétiques, c’est fantastique quand ça marche.

Ne pas boire. Ni fumer. Ni se droguer. Et avoir un excellent capital génétique aide aussi. UNE BONNE SANTE A TOUS MES CARIBOUS pour cette nouvelle année !

 

Des bisous les Caribous !
Huile Hauschkasonge fleuri Cattierconcentré anti-âge Seconde Nature, reçus par Sebio
Love and light de Lush, reçu par Lush
Pictures by Xavier Lejeune

Caribouland
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