30 octobre 2015

Le cleansing balm pas gras de Trilogy

trilogy balm 0

Je sais que certaines personnes sont encore au stade de l’eau micellaire et du lait, mais c’est rester dans des sentiers archi battus, remplis d’ornières, t’as pas envie de faire des folies, Mireille ?

 

Les gens qui ne veulent pas sauter le pas du cleansing balm ont très souvent les mêmes réflexions :

  • « non mais, c’est gras, j’ai l’impression de me mettre du beurre sur la figure »
  • « tu crois vraiment qu’une texture pareille est facile à enlever ? T’as déjà vu une tache d’huile sur de la soie ? » – paie ta référence « ma peau, ce tissu soyeux »
  • « j’ai la peau mixte-grasse-qui expulse l’huile en jets continus vers les passants, pourquoi en rajouter ? »

Je suis en campagne, je veux que le baume démaquillant devienne le premier makeup remover au monde, que les a priori tombent aussi vite qu’une petite culotte sur le sol un soir de folie.

 

Introducing makeup be gone de Trilogy

La marque Trilogy sort peu de produits depuis sa création, donc, autant te dire que lorsque j’ai vu passer la nouveauté dans mon fil instagram, j’ai eu la réaction carte bancaire-achat-caisse plutôt rapide. 10 minutes top chrono.

Je l’ai commandé sur biotylab, petit site fiable, avec des petits mots écrits à la main pour te remercier d’avoir encore craqué (ils essaient de me rappeler que je suis faible). Dans la boîte, on a tout ce qu’il faut pour un bon démaquillage de base avec ce genre de texture : le muslin cloth et le pot du produit.

 

J’avoue que mon instinct était surtout guidé par l’excellente liste d’ingrédients : on trouve de l’huile de tournesol et d’olive (toutes deux riches en vitamine E – un très bon actif anti-oxydant, elles assouplissent à merveille), de l’huile de coco (antibactérienne et hydratante), de la cire d’abeille (protectrice), un ester d’acide palmitique (émollient), du beurre de mangue (nourrit, aide à la cicatrisation), de l’huile d’églantier (un anti-inflammatoire), de graines de thé (pour retenir l’eau dans la peau), un antioxydant, encore un agent pour hydrater au nom à coucher sous un porche, de l’extrait de camomille (apaise, soin des peaux sensibles), entre autres.

Helianthus annuus seed oil, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Cocos nucifera oil, Cera alba, Polyglceryl-3 Palmitate, Mangifera indica (Mango) seed butter, Rosa Canina (rosehip) seed oil, Camellia oleifera seed oil,Tocopheryl acetate, Polyglyceryl-2 Dipolyhydroxystearate, Chamomilla recutita flower extract, Parfum,citronellol, limonene, linalool

Clairement, l’idée du staff était de créer un baume qui soit toléré par les peaux sensibles, il n’y a pas d’huiles essentielles au tableau, a priori aucun allergène potentiel, il convient absolument au plus grand nombre – tous types de peau confondus.

trilogy balm 3

Hop hop, le premier soir, j’en prends une noisette généreuse, elle fond comme beurre au soleil entre mes doigts. Au sniffage, elle sent… un velouté de chewing-gum de luxe, la mangue bonbon, une nouvelle sorte de fruit.

Le Mango-Malabar.

 

Très honnêtement, il a tout pour lui. Il s’étale sans soucis, démaquille les yeux les plus chargés en un clin d’oeil (gare au voile huileux, bien contrôler ses doigts dans la zone, même s’il ne pique pas du tout), la composition est impeccable, la sensation au moment du massage des plus agréables (le lulu & boo était quand même mon préféré pour ça, dans la catégorie des « naturels »).

Mais il ne laisse pas de film gras une fois le visage sec.

 

Et là, ‘tention, je râle.

Parce que tous mes baumes m’ont toujours offert une sensation de peau plus souple que de nature, ça m’évitait le tartinage à la truelle avec la crème de soin, l’apaisement était au rendez-vous si la journée avait été remplie de course furieuse à dos de mammouth, la face striée par un vent glacé.

Mais je suis un peu coite.

 

Alors, je vous dirais que c’est un mal pour un bien parce que JUSTEMENT vous êtes nombreux à chercher un démaquillant en baume qui se rince avec une muslin (et ne change donc pas de texture une fois mêlé à l’eau, pas de sulfates, c’est ce qu’on aime), sans laisser cette sensation « désagréable » qui me plaît tellement.

Bah voilà, je l’ai trouvé. T’as plus qu’à l’acheter.

Vu que j’en ai déjà testé pas mal, j’ai le droit de dire qu’il n’est pas le plus hydratant du monde, un petit comble quand on voit sa composition. Que s’il se transformait en plaid pour couenne au rinçage, j’aurais couiné plus fort qu’un homme qui se coince un orteil sous un meuble ikea, c’aurait été le nirvana.

 

Je continue à l’utiliser, parce qu’il est quand même d’excellente facture et que l’odeur est étrange et addictive et qu’il ne déshydrate pas du tout le minois.

Vu ce qu’il me reste, je pense qu’il devrait me durer 3 petits mois sans soucis (pour 80ml, ça se tient), mais je suis quand même TRES tentée de l’utiliser en alternance avec mon Ultrasimple, les jours où ma bouille déménage aux pays des glandus qui ressemblent à rien.

En tout cas, si t’aimes le gras qui s’enlève vite, et hydrate la peau mais sans plus, le test vaut la peine.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 25 euros les 80ml sur biotylab 

Caribouland
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24 octobre 2015

Cure anti-chute express en automne avec du cèdre et du shikakai

cèdre HE

L’histoire de « tenir à ses cheveux comme un gosse refuse de lâcher la jambe de sa mère » doit résonner dans la tête de toutes les goumiches du monde.

Elle nous inclut, moi et ma touffe, j’essaie de rester calme à chaque début d’automne en me disant qu’il faudra bientôt couper le tout parce que plus ça pousse, plus mon visage s’allonge par effet d’optique. Bientôt, de loin, on me prendra pour Céline Dion et je devrai m’acquitter d’un « Sous le vent » à chaque fois qu’un passant m’accostera.

 

Je dois retourner chez le coiffeur, je le sais, miser sur le carré, la petite mèche, easy to wear et terriblement cute.

Mais je dois un peu mieux compter mes sous (niveler les urgences)(un pack de beignets Ikea au sucre en est une par exemple), et qui dit changement de saison dit….POM POM POM…le scandale de la perte de poils.

Ce serait sympa que tous les étages corporels le subissent, qu’on doivent moins s’occuper de ceux de la gambette (en théorie, oui, en pratique, ils poussent quand même), et que les aisselles se prennent de bonnes vacances. Annuelles. D’un an, oui.

 

Mais pour mon crâne, j’ai décidé d’entreprendre une shikakayou therapy, histoire d’au moins entretenir le terrain, et de stimuler les bulbes récalcitrants (coach de racine, je suis).

 

First of all, j’ai racheté ma poudre indienne adorée, mon ingrédient capillaire magique.

Pour rappel, elle fait partie de ces poudres lavantes qui entretiennent et nettoient le cheveu tout en le laissant doux et démêlé, avec une légère odeur de foin qui part assez vite.
Intro sur le shikakaiMa technique pour bien l’utiliser

 

Je n’ai absolument JAMAIS eu de problème avec cette powda (à part le nuage de matière dans le fond du nez quand je ferme le sachet, ça chatouille un brin). Je l’utilise depuis 3 ans de temps en temps, et récemment de manière plus assidue, je voulais surtout ne pas commencer à voir mon scalp devenir un lieu miné par la chute intense du tif.

Je tiens à mon « dégagé-jeté arrière de la touffe » quand je drague.

 

La cure express anti-chute d’un mois

Comme d’habitude, mes idées germent comme de la ciboulette dans mon cerveau, j’ai voulu rajouter une huile essentielle.

Pour stimuler la croissance des cheveuilloux, leur donner envie de se pointer sur mon crâne et entretenir la santé des vieux papys qui ne sont pas encore tombés. Je prend grand soin de toute cette populasse, je suis aux petits oignons tu vois.

Et au détour d’un test sur le site de Loulou, on m’a proposé de jeter un coup d’oeil au Cèdre de L’Atlas, quitte à ce que ça me donne envie de grimper en haut d’un pin pour observer la lande (tu la sens la bise fringante de l’automne, HEIN ?).

 

Elle a énormément de vertus, mais on retiendra surtout qu’elle est une stimulante cutanée, qu’elle entretient la bonne santé du bulbe et endigue la chute des cheveux, qu’elle a une action lipolytique (donc elle va manger le gras, bien pour ceux qui sébumisent un max) et est anti-inflammmatoire.

Elle est excellente pour contrer les démangeaisons cutanées et les dermatites, ce qui me concerne de près.

 

Mode d’emploi : il faut juste ajouter une ou deux gouttes à son shampoing (ou à la poudre indienne), et/ou l’appliquer en massage cutané une petite heure avant le passage sous la douche (toujours respecter le dosage, j’en mets 2 petites gouttes – diluée dans une huile végétale ! – et je frictionne les zones les plus concernées puis laisse poser sans excéder 45mn.

En cure cutanée, ne l’utiliser que de temps en temps, vu son activité. Sur une période de 3 semaines maximum, avec pause d’1 semaine.

NB: cette HE est abortive et interdite aux personnes souffrant d’épilepsie et de cancers hormonaux-dépendants. Comme pour toute HE, un test préalable dans le pli du coude est indispensable, ainsi que faire attention à ne pas en mettre dans les muqueuses (surtout quand c’est combiné avec une poudre en shampoing !)

Plus d’infos ici.

touffe 2

En combo avec le shikakai, je deviens Jasmine dans Aladdin, ça ondule comme de la soie, quelle grâce dans le cuticule, la synergie est parfaite.

Quand la poudre va assouplir et soigner la perruque (ah, la rendre lumineuse aussi !), le Cèdre de l’Atlas va alléger, donner une impression de douceur et de racines dégagées. Après une semaine, c’était déjà flagrant, on gagne en volume à la base, mais aussi en texture, sans devoir se soucier de futures gratouilles – elles deviennent inexistantes.

Plus de pellicules et la chute du tif a été enrayée; d’une mini poignée je passais à 4 ou 5 malheureux au brossage, le tout sans suivre de cure interne avec des compléments alimentaires. J’ai aussi pris l’habitude de les laisser sécher à l’air libre et finir chaque rinçage avec un bon jet d’eau froide pour limiter la casse.

 

Si ton porte-monnaie résonne comme une caverne vide et sans vie, il me semble que le shikakai (3-4 euros max !) et cette HE (dans les 5 euros) pourront te refaire une beauté capillaire à moindre coût et en un mois top chrono.

Je vais tout doucement la lâcher, vu que plus grand chose ne tombe, et rester sur ma poudre magique comme shampoing régulier – à part pour enlever les grassouillettes, là je prends un shampoo solide de chez Lush.

 

En tout cas, avec ça et mes bains d’huiles, je suis assez bénie du bulbe pour le moment.

Sauf si, avec ma poisse internationale, je croise un gros malade dans les prochain jours qui voudra m’arracher la touffe. Mais j’essaie d’éviter les fous.

 

Des bisous les Caribous !

Le tout est trouvable en magasin bio ou biocoop

Caribouland
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22 octobre 2015

Quick tip: s’hydrater sous la douche avec des barres de massage

barre massage

Et la tentative désespérée de la Monette pour en créer une.

J’ai une très grande motivation, par nature. Mais mon degré de concrétisation des idées approche la tentative d’escalade d’un lombric sur un rocher.

Grande gueule on dit.

Il y a deux semaines, je passe sous la douche, et je me dis que, quitte à faire des folies, j’allais laisser le king of skin de côté pour prendre une « bête » barre de massage de chez Lush, et voir si on arriverait à un résultat post wash-wash équivalent – mona qui se fout des catégories, c’est devenu un karma perso.

 

Shades of earl grey dans une main (hin hin, les comiques)(christian grey, sors de chez moi), je me passe le galet sur le corps comme on surfe sur une vague, y a pas d’accroche, rien, elle fond aussi bien que son homologue – même prix, un chouilla moins de matière, mais du coup, une palette plus large d’odeurs accessibles dans le bouquet des barres de massage de la boutique.

Et là, l’essuie de bain qui pendouille encore sur mon corporel, me vient l’idée saugrenue de faire tagada tsoin tsoin avec la cuisine home-made, en mode recherche du graal créé par mes petites mains.

Je note ce qu’il me faut pour le lendemain : des beurres naturels, des huiles essentielles, et de la vitamine E au cas où. Basta.

Beurre de cacao issu du commerce équitable (Theobroma cacao), Beurre de karité issu du commerce équitable (Butyrospermum parkii), Huile essentielle de bergamote (Citrus aurantium bergamia), Parfum (parfum), huile essentielle de citron vert de Perse (Citrus aurantifolia), Huile essentielle de citron (Citrus limonum), Hydroxycitronellal* (Hydroxycitronellal*), Citral* (citral), Géraniol* (geraniol), Eugénol* (eugenol), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool)

barre massage 2

24h plus tard, je rentre chez moi avec mes précieux ingrédients MAIS je me sens comme une idiote – Totoche 3000 dans toute sa splendeur, parce que je me rends compte que j’ai zappé l’étape « au moins un beurre dur » dans la recette.

J’ai surtout misé sur le karité (mousse de beurre qui sent fort), la coco (fondante) et le beurre de mangue (pas le plus hard de tous les body butter qu’offre la nature), mais jamais il n’est m’est venu à l’esprit que le schmilblick aurait du mal à prendre « tel quel ».

Je comptais peut-être sur Mickey et une pincée de Fantasia.

 

Soit, je me transforme en Rambo Roi de La Barre, et m’improvise cuisto-cosméto d’un soir :

La barre : 1/3 coco + 1/3 mangue + 1/3 karité = 3/3 auquel j’ajoute presque son équivalent en cire d’abeille (avec HE de bergamotier)

Pour les petits ronds:  j’ai uniquement fait mangue/coco et la part égale de cire d’abeille (avec HE de lavande – petit grain bigarade)

Le tout dissout au bain marie, et placé dans des moules en silicone au frigo.

 

Et ça donne…des barres et petits dômes plutôt sympas pour protéger les lèvres (testé et approuvé) mais incapables de fondre convenablement sur mes guiboles (et bon, je suis pas là pour me raper l’épiderme avec un beurre dur)(bloody parmesan powa).

DONC TANT PIS, pour le moment.

 

Je me rattraperai quand j’aurai mis la main sur un beurre de cacao qui n’excède pas ma limite morale budgétairement parlant, parce que ça aussi c’est une épopée pour en trouver.

D’autant plus qu’à chaque fois que je suis dans un quartier comme Matonge, on essaie de me vendre un truc farfelu (vous voulez des extensions mademoiselle ? – QUOI sont pas beaux mes cheveux ?), et je reste trois heures à parler avec une belgo-africaine, parfaite inconnue, de beurres corporels que je pensais réussir le soir-même sans peine.

 

Si tu as la flemme, je voulais juste dire qu’une barre de massage de chez Lush censée convenir à une application sur peau sèche s’applique aussi très bien sur la nouille quand elle est mouillée, under the shower. Un must pour paresseuse.

Et que concernant le côté home-made, j’ai encore du boulot.

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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17 octobre 2015

Le no wash-wash (ou presque) du matin par temps d’hibernation

no wash wash

L’instinct me pousse souvent à choisir la couque au chocolat plutôt que le cornet à la vanille dégoulinant qui a l’air d’arriver au bout de sa vie, c’est ce qui sauve mon estomac d’une indigestion presque certaine et me permet de gambader toute une journée sans rien craindre à par les embouteillages/catastrophes dans les transports en commun.

La goumiche détient le record de sursauts intuitifs, elle sait quand demander à ce qu’un site la prévienne du réassort d’un produit en rupture de stock, elle prédit les tendances (poncho ou babies), a une boule de cristal à la place des yeux et un bon pressentiment quant à la couleur des prochain mono-fards satin d’une marque lambda.

La donzelle est voyante, illuminée, elle se meut comme un vieux fou à la parka râpée, elle sait où le vent la mène.

 

Depuis quelques temps, j’étais poursuivie par une horde de kystes, complètement mabouls, indisciplinés, un bouton allumé après l’autre, on aurait dit une station multicolore du bubon. Quand le reste du visage va bien et que tu essaies de ne pas t’acharner et de te la jouer détendue du slip kangourou, tu te demandes si le karma n’a pas un petit faible pour toi.

Qu’il te renvoie un peu ton propre sort à la figure pour que tu regrettes chaque couque que tu t’enfiles au matin.

Voilà.

Counard.

 

Depuis deux semaines, je suis devenue un animal au sang froid, la poiscaille du fond marin qui perd ses écailles à cause du temps de gueux qu’on se farcit sans sourciller. Kyste 1 et Kyste 2 sont entrés en hibernation, plus d’activité dans la station, le vent glacé a gelé les réseaux, pas âme qui vive ou veille se développer sur terrain si hostile.

Il doit y avoir un fond de mouffette en moi, je ne me nettoie plus le visage le matin.

Pas du tout pour une question de temps, ni d’argent, plutôt un mix entre une flemme et un ressenti perso, le fameux feeling de la gamine qui SENT que si elle touche à l’eau, elle va franchir la barrière invisible de l’inacceptable et muer.
Ou se transformer en poussière.

 

Je ne suis pas sectaire, si au réveil, je me meus comme une loque mal repassée, j’ai toujours une envie irrépressible de me glisser sous la douche pour y rester en mode piquet dégoulinant, complètement immobile et peu productive.

Du coup le visage se mouille. Du coup je le sèche.

Mais j’entends par-là que je ne m’arme pas d’un nettoyant, d’un accessoire comme la foreo, que je ne chope pas une konjac, que je ne gomme pas. A la limite par moment, un petit masque purifiant si besoin, mais je suis en low skincare diet au réveil depuis qu’on se caille les miches.

 

En résumé :

Il me faut une eau micellaire douce au cas où (typiquement l’eau nettoyante cleanance d’Avène ou celle à la rose de Cîme, OUI TOUJOURS LES MÊMES !) : je les utilise juste pour dire que, quand j’ai eu chaud comme une baraque à frite la nuit.

Je mets un soin traitant : si besoin, sur les zones ciblées comme le menton et zone T

Je mets un soin crème : pour protéger, typiquement, c’est la doudoune épidermique

 

En soin traitant

no wash wash 2j’ai deux ultra favoris, qui ne dessèchent pas (mais ne se suffisent pas à eux-mêmes, d’où le combo avec un autre produit pour avoir une hydratation optimale) :

LE CLEANANCE EXPERT  je l’aime d’amour, vraiment, il lisse ultra vite la peau, n’a pas d’action sur mes kystes mais il a un effet adoucissant de l’épiderme très rapide. En 24h chrono, même quand on a des bubons récalcitrants, il les dégomme comme un âne gobe sa carotte, pas de quartier pour les indésirables.

LE SOIN GLOBAL D’URIAGE  vaut mieux l’utiliser le soir (présence d’AHA et BHA oblige), mais si vous sortez et rentrez chez vous sous un ciel noir d’encre, vous ne risquez pas grand chose en journée.

 

Dedans il y a le trio acide glycolique-malique-lactique qui va permettre l’exfoliation de surface et l’hydratation sur le moyen terme, mais aussi salicylique pour décongestionner les pores. Du piroctone Olamine (pour l’action keratolitique, mangeur de cellules mortes), du (de la ?) phytosphingosine (contrôle du sébum), de l’extrait de graine de lentille (hydratant), de l’asiaticoside (cicatrisant), de la cire de mimosa et de tournesol pour la protection de la couenne, et de l’extrait de réglisse (apaisant, éclaircissant, il va ajouter une touche lumière à la compo), entre autres. On trouve également des polymères et du silicone pour l’effet doudouce.

aqua (water, eau) , di-c12-13 alkyl malate, dicaprylyl ether, polymethylmethacrylate, tapioca starch, glycolic acid, sodium hydroxide, diglycerin, glycerin,  malic acid, steareth-2, steareth-21, lactic acid, pentaerythrityl distearate,  butylene glycol,  acrylates/c10-30 alkylacrylate crosspolymer,  jojoba esters, dimethicone, glyceryl stearate, parfum (fragrance), peg-100 stearate, propanediol, tocopherylacetate, polyglycerin-3, piroctone olamine, xanthan gum, phytosphingosine, lens esculenta (lentil) fruit extract, polymethylsilsesquioxane,  salicylic acid, zinc lactate, asiaticoside, acacia decurrens flower cera (acacia decurrens flower wax), helianthus annuus (sunflower) seed wax, phenoxyethanol, glycyrrhiza inflata root extract,  ethylhexylglycerin, rhamnose, glucose, glucuronic acid.

 

Le premier soin je vais plutôt l’utiliser quand j’ai besoin de rapidité, qu’il n’y a pas de gros problème de fond, et que le visage est grumeleux et sans vie.

Le second convient mieux pour une sorte de traitement de base, qu’on applique tous les jours pendant plus d’un mois. Je l’adore parce qu’il contient un bon complexe d’acides, qu’ils vont pouvoir exfolier ni vu ni connu pendant qu’on vaque à nos occupations quotidiennes (tricot-poney-space cake). Je ne connais pas le dosage, mais je dirais qu’il ne conviendra pas forcément aux peaux sensibles, à moins de cibler et d’espacer les applications dans un premier temps.

Je l’ai utilisé de août à fin septembre de manière régulière, et un peu moins souvent en octobre. Je le mettais sous un solaire en été – pas folle la guêpe – et il matifiait très bien ce qu’il pouvait (la longue montée vers mon appartement rime toujours avec la goutte de sueur qui dégouline sur le front).

Il a clairement éclaircit des taches récentes et assuré sur le plan du resserrage de pore, donc l’action peeling est bien présente même s’il est vendu comme un soin bi-quotidien qu’on appliquerait à la louche.

 

La crème

no wash wash 3

Il vous faut…du costaud pour peau mixte. Vu que je ne peux juger que ce type de couenne.

J’avais reçu le fluide hydratant à l’iris de Weleda quelques mois plus tôt, boudé tout l’été parce que je cherchais le masque de la même gamme depuis des plombes (enfin trouvé il y a deux jours chez mademoiselle bio, YOUPIE !), et que par principe, le mauve n’est vraiment pas une couleur qui me transcende. Oui, j’ai des raisons fortes et tangibles.

Figure-toi qu’en couche-manteau, elle est tout à fait adaptée à la mi-saison.

 

Dedans il y a de la jojoba (équilibre du sébum), de l’alcool (faut bien disperser les ingrédients), de l’hydrolat d’hamamélis (déjà testé, resserre les pores, adoucit la peau mixte), de la glycérine hydratante, de la cire d’abeille hydrolysée  (propriété filmogène, bâche de pore), de l’extrait de calendula (apaisant), d’iris (régule l’hydratation naturelle de la peau), du parfum (clairement de l’huile essentielle de lavande, ma main à couper), entre autres.

Water (Aqua), Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Alcohol, Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Distillate, Glycerin, Glyceryl Linoleate, Hydrolyzed Beeswax, Magnesium Aluminum Silicate, Calendula Officinalis Extract, Iris Germanica Root Extract, Xanthan Gum, Sodium Beeswax, Fragrance (Parfum)*, Limonene*, Linalool*, Citronellol*, Geraniol*, Citral*.

 

Je crois que je suis de plus en plus fan de la marque : pour le conditionnement (seuls tubes en fer qui ne se cassent pas sur la fin chez moi), le choix simple et efficace des ingrédients, et parce qu’ils existent depuis la préhistoire et donc sont au taquet dans le domaine du bio.

Ils parlent d’un fluide, on dira plutôt crème légère, qui s’étale sans trop de soucis, sent la lavande à plein nez et ne graisse absolument pas la bouille. Et comme elle est parfaite au niveau de l’hydratation, elle contrebalance totalement l’activité du soin traitant (qui triple un peu d’efficacité un peu face aux éléments, on ne veut pas se parcheminer la trogne hein, Ginette).

 

Programme de mouffette qui hiberne, je sais, mais j’assume mon côté deux de tension de pré-novembre.
Pas ou peu de wash wash le matin, un soin traitant, puis une crème. Je me suis aussi rendue compte qu’au moment du maquillage, j’ai une meilleure accroche quand je ne me suis pas lavé le visage à l’aube.

Du coup je fais des économies vu que j’utilise moins de nettoyant, et je suis en phase avec moi-même avec une skincare diet du lever qui colle parfaitement à mon optique du « si le temps change, change avec lui, sous peine de finir comme une carpette usée par les sabots des vaches ».
Citation turque.

Je vais aller manger du gâteau, tiens.

 

Des bisous les caribous !
Cleanance expert, offert par Avène
Hyséac 3 soin global, offert par Uriage
Fluide Hydratant à l’Iris, no idea d’où ça vient, c’était dans la boîte aux lettres

Caribouland
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8 octobre 2015

La lactation du pore

lacté 1

J’aime bien les nettoyants simples.

Il ne faut pas être super calé pour se rendre compte que, souvent, ce qu’on essaie de vous vendre, on vous l’emballe dans une magie sucrée, à coup de discours ardu, tellement complexe que tu lâches la conversation dès que tu saisis que la vendeuse ne sait même pas te raccourcir son speech.

Parce qu’elle l’a appris en entier et n’a pas creusé. Ou ne le comprends pas elle-même.

 

A un event, j’avais papoté avec une cruche :

Moi : elle a quoi de bien votre crème ?
Elle : elle fait tout, elle remet la peau sur pied, il n’y a AUCUN équivalent sur le marché !
Moi : et il y a quoi dedans ?
Elle : des ingrédients issus d’années de recherche en laboratoire, croyez-moi, depuis que je l’utilise, je suis convaincue par son incroyable pouvoir. On retrouve une peau de bébé.
Moi : quels ingrédients ?
Elle : des molécules issues d’une grande réflexion scientifique

Pas de réponse à ma question, j’ai surtout vu qu’il y avait des silicones et de la glycérine dans la composition, un siècle de recherche ou pas, la madame était impliquée comme le représentant d’une secte bien rodée.

 

Le nettoyant lacté de Novexpert

C’était pendant la même journée découverte que j’avais pu parler avec les représentants de chez Novexpert, une vraie discussion où les composants avaient du sens, un rôle, on causait biodégradabilité de la matière après absorption par le derme, on jouait avec les pipettes, on étalait des sérums sur le dos de la main, j’étais bien.

Enfin une marque qui ne me donnait pas l’impression de poser une question et de recevoir une réponse de ministre en retour (le genre qui tourne autour du pot sans jamais vraiment rentrer dans le vif du sujet me barbe).

J’avais déjà testé le sérum à l’acide hyaluronique chez eux, le surdosé, au taquet pour réhydrater un épiderme qui part en vrille, donc aucun doute sur le bien fondé de leurs soins, ils savent où ils mettent les pieds.

 

Il y a un mois, j’ai reçu leur nettoyant lacté de grand matin. Allons bon.

Un packaging au top, le bandeau rose, on le conserve la tête en bas, on appuie sur un bouton et la tête sort pour délivrer la crèmouilloute. Gadgeto-Mona en plein délire de salle de bains, il en faut peu pour m’amuser (petiote, un gant de toilette se transformait en baleine navigant dans l’eau de la baignoire)(tu saisis l’imagination débordante qui m’accable).

 

Dedans il y a de l’eau (forcément), de l’huile de tournesol (pour l’apport en lipides, évite le dessèchement), de la glycérine  et du jus d’aloe vera (deux excellents hydratants, pom pom pom), plusieurs acides gras naturels (pour l’émollience), du parfum (oh oui, et bon en plus !), un prébiotique (oligosaccharide) qui permet de développer les probiotiques (lactobacillus), et donc de favoriser le maintien d’un bon terrain épidermique, deux agents super hydratants (le magnesium et sodium PCA), une base lavante douce (le lauryl glucoside), encore deux hydratants/émollients, et du tocopherol comme antioxydant, entre autres.

water, heliantus anuus seed oil, butylene glycol, glycerin, palmitic acid, stearic acid, glyceryl stearate, parfum, dicaprylyl carbonate, aloe barbadensis leaf juice, alpha-glucan oligosaccharide, lactobacillus ferment, magnesium PCA, lauryl glucoside, polyglyceryl -2 dipolyhydroxystearate, glyceryl caprilate, xanthan gum, arginine, sclerotium gum, trihydroxystearin, PCA ethyl cocoyl arginate, sodium PCA, phytic acid, citric acid, tocopherol

Petite interrogation personnelle : sur le site, ils disent qu’il y a de l’huile d’onagre dans la compo, elle doit bien se cacher parce que je n’en vois pas l’ombre.

 

On est donc face à la version cosméto du bon vieux Lactimel de rayon frais du supermarché, le nettoyant qui va te rééquilibrer la flore épidermique en moins de deux et donc lui redonner tonus et force.

Un peu comme les épinards pour Popeye. Ou la pierre de cristal pour Sailor Moon.

lacté 2

Il en faut moins que sur la photo pour nettoyer tout le visage, la texture est un peu plus crémeuse qu’un lait, mais ne mousse absolument pas (je n’ai pas dégainé le foaming net ceci étant dit).

Totalement le genre de wash-wash qui conviendra à une brosse nettoyante lambda, parce qu’il n’agresse pas plus à la main qu’avec un outil pour faciès; contrairement à d’autres dont le pouvoir est tellement décuplé avec un appareil qu’on se retrouve avec des chtars monstrueux à tête de tigre (juste parce qu’un bête produit devient une bombe quand il pénètre les pores en profondeur).

Personnellement, je l’utilise avec la Foreo et c’est un duo qui s’entend à merveille.

 

On retiendra :

  • qu’il ne coûte pas cher pour le ratio quantité durée : 200 ml à 18 euros, une lichette chaque soir
  • qu’il convient en particulier aux peaux sensibles, et à tous par défaut
  • qu’il ne s’utilise absolument pas sur les yeux : j’ai voulu braver l’interdit, résultat, je dansais comme un elfe la veille de nowel en cherchant à atteindre le robinet, un oeil à moitié ouvert et un orteil écrasé contre un meuble
  • il sent le bonbec (pas besoin de développer, c’est une vraie sucrerie dans ma routine)
  • il est VRAIMENT hydratant (n’énerve pas les boutonniaux vu que les cellules de Lactimel empêchent aussi la surchauffe des bactéries), la peau est souple comme une raie danse en pleine mer
  • quant à savoir s’il chouchoute ma flore épidermique : je n’ai pas de microscope pour interroger la populasse microscopique qui a planté ses tentes Quechua sur ma couenne royale, mais le « renforcement du film hydro-lipidique » s’apparente surtout à une bouille en bonne forme
  • je préfère de loin le système de délivrance de ce tube (on appuie sur un bouton, et le bec verseur sort), que les flacons à pompe

 

Je suis conquise, parce que c’est la balance chimie-naturel parfaite (100% d’origine du cul d’une plante, 12 % bio), que Novexpert arrive toujours à créer du skincare de bon niveau et qu’il est difficile de trouver quelque chose à contester une fois qu’on a testé leurs produits.

Je le place au même niveau que la crème trilogy, même si le nettoyant lacté est un cran au-dessus pour son « wow » effect immédiat qui ne m’a jamais quittée.

Un test, une goumiche happy jusqu’aux bout des ongles, hin hin.

 

Finalement, ça fait beaucoup de considérations pour un « simple nettoyant », mais au moins, je vous explique les choses concrètement.
Pas en cruche-talk.

Sans années de recherche, rien, à l’arrache intellectuelle.

 

Pour la Belgique, et je conclurai par ça, il faudra attendre Avril 2016 pour pouvoir se le procurer sur notre sol, Ici Paris Xl s’occupant de la distribution exclusive de la marque, ils distillent les nouveautés au goutte à goutte, sans se soucier de notre impatience.

Comme d’habitude, malgré une frontière ridicule qui nous sépare de la France, on est toujours les laissés pour compte. Mais on a le chocolat et la bière qui coule à flots, didju, de quoi je me plains ?

 

Des bisous les Caribous !
Nettoyant Lacté, offert par Novexpert, 18 euros/200 ml chez Parashop

Caribouland
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