4 août 2015

Découverte de Phenomé et son masque fleuri thérapeutique

masque blossom

Quand j’ai découvert Phenomé, je me suis gentiment tartiné les deux bras de toute leur gamme présente sur le stand, en lançant des couinements indicibles pour répondre à la représentante; je pouvais sûrement hydrater la terre entière avec ce que je m’étais étalé sur le corps mais nooooon.

J’ai tout gardé sur mon body et je suis rentrée chez moi comme un phoque glisse sur la banquise lactée: avec joie.

 

La marque allait se vendre deux semaines plus tard sur le site d’Ici Paris Xl et j’ai bien évidemment polémiqué le jour de sa commercialisation parce que le revendeur avait décidé d’amputer les consommatrices de la moitié des produits disponibles.

Pour tester le marché, qu’ils disent. 

J’avais décidé de faire ma ronchon de service et ne rien acheter tant que la crème pour le corps à l’amande ne serait pas dispo (elle est apparue comme par magie lors d’une recherche récente, ils se foutent de moi, je suis pas si bigleuse que ça). Mais je succombe si facilement, comme quand je retourne un livre 6 fois en 6 semaines dans les rayons de la Fnac, à un moment, je passe à l’acte sans réfléchir.

Je suis une innocente active qui se ment à elle-même.

 

Phénomé, la marque

img-idea_markiSi tu es fan des packagings de pharmacie old school, tu vas mourir d’envie, rien que les flacons sont dans le thème.

En gros, la marque paraît très root, utilise un maximum d’ingrédients qui viennent de Plantu-world et mentionne sur chaque boîte le pourcentage de naturelminéral (en général 0%) – d’eau florale – et de matériau non naturel (utilisé quand une alternative végétale n’est pas connue ou disponible).

Pour synthétiser, elle se base sur la raw cosmétique (purs ingrédients bruts), en prenant s’il le faut dans ce qui s’utilise en cosmétique traditionnelle. S’il fallait comparer avec une autre marque, je dirais qu’il y a un peu de Lush là-dedans – dans l’idée et l’éthique – mais avec une technique et un flaconnage conventionnels.

Les bouteilles sont créées à partir de matières recyclées, tout comme les cartons d’emballage dont 80% est issu des décharges de papier.

Capture d’écran 2015-08-04 à 15.42.02

 

Quant aux formulations, elles sont exemptes de formaldéhyde, formol, conservateurs, parabènes, lanoline, paraffine, silicones et huiles de silicones, sans SLS (sodium lauryl sulfate) et SLES (laureth sulfate), ni polyéthylène glycol, filtres  UV chimiques, de parfum ou colorant synthétiques.

Ils font également en sorte que la majorité des substances qu’ils utilisent soient d’origine renouvelable et certifiées « plantation bio ».

Si tu es intéressé par le sujet, il y a énormément à lire sur leur site.

 

The Blossom Therapeutic Mask

phénomé 1Dans le monde des masques, j’ai toujours eu trois indémodables :

  • l’hydratant, qu’il soit intensif ou pas, c’est celui que j’utilise le plus régulièrement pour pouvoir rééquilibrer la balance (tu peux à peine imaginer ce que le chaud froid impose à ma couenne – même en été je galère)
  • le traitant ou purifiant ou gommant : je mets les trois dans le même panier parce que je mise sur eux quand je veux avoir un effet resurfaçant
  • et l’apaisant, parce que Mireille est pas au top tous les jours et qu’elle aime prendre soin d’elle

 

Selon moi, il n’y a pas de limite à s’imposer, si on a besoin de plus exfolier à une certaine période, ou de plus s’hydrater à une autre, le canevas du « 1 application maximum par semaine » me passe au-dessus de la trogne, j’ai mon échelle de sensation pour me guider.

Et tant pis si je ne suis pas les recommandations à 100%, je me connais.

Ce qui est écrit sur les packagings sert surtout aux Minimal Brain Disease, ceux qui n’ont pas assez de cerveau et sont capables d’utiliser un shampoing comme dentifrice « parce que ça lave », tu vois le genre).

 

Le masque Therapeutic Blossom de Phénomé appartient à la catégorie « daily miracles » (yeux qui brillent), sent la rose (bouche qui bave) et se présente dans un pot gigantesque pour son usage (125ml de giga love).

 

Dedans il y a, entre autres

De l’eau de rose, de l’eau de feuille d’aloe vera, de la glycérine, et de l’eau en 4ème position (étonnant), puis de la gomme xanthan et du polyacrilate de sodium (pas fan de cet ingrédient mais il est surtout utilisé pour épaissir la consistance du mélange, effet filmogène aussi donc hydratant, mais source chimique), du jus d’aloe vera, de l’acide hyaluronique (gonfle l’épiderme), de l’extrait de calendula (apaise, anti-inflammatoire), des pétales de rose (éclat du teint), deux conservateurs approuvés par ecocert, encore de l’eau de rose (plusieurs variétés dans le masque), de l’extrait de châtaigne (beaucoup de tanins, astringent, donc conseillé pour les peaux acnéiques et resserrer les pores), de l’avoine (très bénéfique pour les peaux sensibles, voir mon masque), de l’extrait de germe de blé (revitalisant), de cranberry et de baie de goji (aussi bonnes pour le teint, antioxydantes), de myrtille (pour donner un coup de frais et calmer les irritations), de camomille (la reine des peaux à la dérive), du grémil et de l’acerola (pour réduire les rougeurs), de l’huile essentielle de rose (beauté de la peau, décongestion), et encore plusieurs antioxydants.

BAM QUOI !

Rosa Centifolia Flower Water**, Aloe Barbadensis Leaf Water**, Glycerin**, Aqua**, Xanthan Gum**,Sodium Polyacrylate, Aloe Barbadensis Leaf Juice**,Sodium Hyaluronate**, Chondrus Crispus (Carrageenan)**, Calendula Officinalis Flower Extract*, Rosa Gallica Extract*, Dehydroacetic Acid, Benzyl Alcohol, Rosa Rugosa Flower**, Castanea Sativa (Chestnut Tree) Seed Extract**, Avena Sativa (Oats) Kernel Extract**, Triticum Vulgare (Wheat) Germ Extract**, Vaccinium Macrocarpon Fruit Extract**, Lycium Barbarum Fruit Extract*,Vaccinium Myrtillus Fruit Extract**, Chamomilla Recutita (Matricaria) Flower Extract*, Lithospermum Officinale Root Extract**, Caramel**, Octyldodecyl Myristate**, Parfum*, Malpighia Punicifolia Extract**,Panthenol, Rose Oil***, Rosa Damascena Oil*,Niacinamide, Calcium Pantothenate, Sodium Ascorbyl Phosphate, Tocopheryl Acetate, Pyridoxine HCI, Maltodextrin**, Silica**, Sodium Starch Octenylsuccinate**, Citronellol***, Geraniol***

 

bilan phénomé

Il s’agit clairement d’un masque aqueux avec très peu d’extraits huileux, donc de ce côté-là, on touche presque au « oil free ». La majorité des ingrédients choisis visent une amélioration immédiate du teint, une cicatrisation de surface (avec l’aloe vera) et pas mal d’apaisement (de par la formule, comme un gel douceur) mais aussi le calendula et l’avoine. Certains extraits naturels sont des inconnus au bataillon pour moi, mais je prends.

 

Pour le soulagement instantané, je valide. Je le laisse poser plus que de raison, donc pas 7 à 10 minutes, parfois je me balade en pijama-short chez moi avec mes petits bouts de pétales de rose collés sur le minois, je cultive le style inattendu.

Je l’enlèverais sûrement plus tôt si la texture n’étais pas aussi agréable pour un masque non crémeux, mais comme il n’y a pas de contre-indication gigantesque à garder un soin hydratant plus longtemps…je suis ma logique.

Au rinçage, ils parlent d’eau chaude, je préconise plutôt l’eau tiède et un bon muslin cloth, ou encore un gant qui ressemble au magic mitt de Jane Iredale (qui est parfait pour décoller le gel en deux secondes). C’est un petit compromis pour ne pas s’échauffer la peau sous le jet bouillant, et surtout enlever les résidus en deux passages sans trop frotter.

Comme il s’adresse surtout aux peaux sensibles, autant y aller mollo.

Concernant le résultat, il laisse la peau souple et confortable et je vois surtout l’effet le lendemain, quand je me maquille et que je me dis « tiens ma peau a bonne mine ce matin, qu’est-ce qu’il se passe ? ». Il se trame un petit daily miracle, du coup je comprend mieux l’étiquette.

 

Pour un premier véritable essai d’un produit Phénomé (mon cirque devant leur stand ne compte pas), je suis à deux doigts de péter un câble.

En calcul rapide, le pot revient à 18 euros les 50 ml, payé plein tarif on arrive à 45 euros pour 125ml, la garantie d’un stock qui va durer des mois. Autant dire qu’en hiver, le combo blossom mask + celui d’avène par-dessus, ça me fera mon paradis.

 

Là où la majorité de mes lecteurs va m’en vouloir c’est qu’il est impossible de trouver la marque sur internet à part sur le site d’Ici Paris Xl (et donc nécessaire de résider en Belgique ou en Hollande pour la livraison), ou encore sur Phénomé US, mais alors les coûts d’envoi doivent coûter bonbon.

J’ai écrit un mail à la marque pour demander plus d’infos, je vous mets ça en EDIT dès que j’en sais plus, on veut une vente mondiale nous !

Si tu habites dans mon plat pays, essaie une des crèmes pour le corps, elles sont divines; je vais shoper celle qui sent l’amande et le miel vu le souvenir de foudingue que j’en ai gardé (bientôt je vais me payer une commotion à force de sourire comme une ignare) – je le sens, le barrage ne va pas tenir longtemps à ce train-là.

 

Des bisous les Caribous !
45 euros / 125ml, acheté chez ICI PARIS XL

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
2 août 2015

Routine des gens qui suent

routine 1

Putain de croquignolle en tutu.

C’est à peu près ce que j’ai sorti quand j’ai recraché tout mon café sur mon macbook air, sans aucune once de grâce ou une envie quelconque de faire dans la bienséance : je suis entière moi, madame.

Trois semaines plus tard, je me retrouve avec un Gontrand (Mac-ouille, ma couille)(ris) amputé du « w » (dans le genre, je fais un copier-coller du net pour m’en sortir, ça va vite me brûler les neurones), les deux points et la barre oblique qui suivent pas la carriole non plus, faut croire que même chez Apple, tout n’est pas réparable.

My eye.

 

Qui dit un mois sans article, dit 30 jours à se tremper la nouille dans les soins en tentant de me persuader que « tout va bien aller, y a pas de quoi s’inquiéter », j’ai eu droit à de mauvaises nouvelles de santé, la paie qui arrivait à dos de chameau, la petite chute dans les escaliers pour le plaisir, la paire de loupe qui coûte un pont, TU CROIS QUE JE SUIS DURE COMME FER ? Non.

Je ne sais pas comment j’arrive à passer au-dessus du tsunami, même si j’ai mon idée à force de remuer la semoule à gaffes.

En expérimentant un retour de karma perpétuel (sans avoir connu l’aller), la routine de soin devient une religion, une thérapie par la couenne, un salut sans faille qui se présente chaque matin, chaque soir, au retour du boulot, quand l’humeur la réclame.

Un canevas indestructible auquel je tiens comme à mon chien, je ne supporte pas de zapper la chose, je plonge dedans, me met plus de crème s’il le faut, une couche pour bibi, une couche pour Jay-Z et le reste sur le nez en swinguant sur Beyoncé.

Il est primordial qu’on me laisse ce temps pour prendre soin de moi-ma tête-ma bouille, qu’on ne la ramène pas avec des problèmes du style « j’ai des pucerons sur mon orchidée », je m’en bats les roubignoles avec une gaufre au sucre.

 

Ce qu’il y a de drôle, c’est qu’en ne publiant pas pendant plusieurs jours (ouais bon, okay, des plombes), j’ai pu voir des choses qu’on ne sait lire qu’en étant tranquille chez soi, en sous-marin. Quand je voyais passer des « bordel c’est l’été comment ne pas suer » ou encore « j’ai des pustules et le sébum qui coule à flot », j’ai envie de rétorquer qu’à chaque saison ses misères et qu’il y a des rivières qui ne craignent aucun barrage.

Pas même celui de la poudre la plus matifiante du monde.

Alors pagaie jusqu’à voir Septembre à l’horizon, suis le courant et reste digne malgré la chaleur tropicale qui règne jusqu’au-dessous des bras – quand on fera les courses en glissant sur nos fronts, on arrivera plus vite aux caisses du supermarché dis donc.

 

Le Gras

routine 2

Inconditionnelle du baume, c’est ce que je trouve de plus efficace en été pour vraiment enlever L’AMAS de maquillage + la transpiration + tout ce que j’ai pu me coller sur la trogne sur mon trajet vers la maison (grains de pollen, nid d’oiseau, branche de pin perdue)(en vrai, je voulais parler de la pollution urbaine et rurale).

J’en suis à ma cinquième récidive – je crois – d’achat d’Ultrasimple de lush, mais cette fois je n’ai plus commis l’erreur de prendre le petit pot – nan nan nan, j’ai directement opté pour le full format, 17 euros et quelques pour des mois de « mraaaah, CA DECOLLE MA CRASSE ». Je lui trouve un petit côté old school, une odeur particulière bien roots, et puis il contribue à des cils plus longs et plus forts (même moi j’ai remarqué que ça cognait sur mes binocles).

Pour le matin, je me décarcasse pas trop, un peu de lotion, que ça soit celle d’Avène ou celle de Cîme, c’est selon l’humeur. Hé oui, été ou pas, je ne succombe pas spécialement au nettoyage matinal. Même quand j’ai fait le cirque dans mon lit en dormant et que je me réveille trempée comme une grenouille sur son nénuphar, je passe juste une eau micellaire, de l’eau d’Avène, et je suis ready jusqu’au soir.

Bon en vrai faut crémer quand même.

 

A l’eau

routine 3

Clairement, si tu es tenté par le monde des brosses nettoyantes, je te conseille de sauter le pas maintenant – avant la rentrée – parce que les summer days sont impitoyables et que je crois en une meilleure santé du pore quand elle se couple à un accessoire.

Y aura toujours le camp de ceux qui ont deux mains et marchent avec leurs pieds, je fais plutôt partie de ceux pour qui les menottes servent à tenir des objets. Et plus il y en a mieux c’est.

Enfin, j’apprécie quand même l’usage de mes paumes, je suis juste très OPEN.

 

J’ai reçu la Foreo Luna.

Alors, JE SAIS que ça va beaucoup causer, et « t’en penses quoi, c’est mieux que la clarisonic ou pas ? Tu trouves pas ça trop cher ? Ca ressemble à un sex toy, je peux aussi l’utiliser pour ça ? T’as que ça à foutre de recevoir des cleansing tools ? Ca gomme ou ça glisse ? On peut la faire bouillir pour la stériliser ? ».

Je vais pondre un article dessus  (je vous en avais écrit un lors de sa sortie), mais faudra attendre septembre, histoire de bien me laisser le temps d’user le bidule, et surtout de taper tous les mots du billet (320 867 pour le moment)(HA TU VOULAIS DE LA LECTURE). Tout ce que je peux dire c’est que c’est top, surtout le modèle que j’ai, vu que c’est une Luna Pro il y a un côté qui permet de masser et d’optimiser la pénétration des sérums et crèmes en post-nettoyage.

Oui oui, une sorte de mix entre la clarisonic et la hada crie. En prenant des raccourcis de gueux.

 

Je l’utilise avec le nettoyant Environ, qui coûte une blinde (45 euros je pense, c’était un cadeau), mais se vide comme un escargot distille sa salive – very lentement.

La marque me plaît énormément à chaque découverte et ce nettoyant est un coup de coeur qui nettoie sans agresser, a une compo qui me va, sans sulfates, sans ingrédients inutiles, la crème est douce et liquide comme une lotion, mais très efficace après le baume de lush. L’odeur y est aussi pour beaucoup dans mon addiction (ultra-cocooning enrobé de cocoon sur du cocoonage) mais je me tue à me battre avec la pompe qui CHAQUE SOIR ne veut pas coopérer.

Je m’en fous, je l’adore quand même – mais d’un amour vache à la chantilly.

aqua – dicaprylyl carbonate – hydrogenated polydecene – sorbitol – cetearyl olivate – jojoba seed oil – cetearyl alcohol – sorbitan oolivate – pentylene glycol – olive oil peg 7 esters, sodium hydroxide – lauryl betaine – polysorbate 60 – disodium edta – parfum – benzyl salicylate – xanthan gum – tocopherol – sodium chloride

 

La douceur du pore

avst range

J’avais acheté la crème AVST 1 il y a 13 semaines (c’est instagram qui le dit), dans le but de commencer un programme de renouvellement cellulaire moyen à intense pour le soir (la fille voit double, du collagène sur pattes danse en tutu). J’ai décidé de passer au step 2 quand j’ai vu que j’arrivais au bout du premier tube, que j’ai trouvé bien mais surtout très basique – donc pas de changement notable jusque-là.

En gros, les hydratants AVST ont de la vitamine C et A dans leur formule – plus on augmente le chiffre, comme moi en passant du 1 au 2, plus on est dans des dosages élevés de ces deux ingrédients.

 

La vitamine C a une action antioxydante, d’hydratation de la peau et rend aussi le teint plus uniforme (sans gommer, elle agit directement sur l’enzyme qui crée les taches en l’empêchant de mettre le bazar).

La vitamine A, elle, peut être irritante, sauf quand on la trouve sous une forme dérivée, et donc plus douce a priori. Elle contribue à repulper le sous-matelas de la peau, à, par-là, atténuer l’aspect des rides et ridules et joue un rôle anti-inflammatoire très intéressant pour les peaux acnéiques ou aux cicatrices résiduelles.

 

Je vous ferai un retour quand j’arriverai au troisième étage de la tour, mais jusqu’à présent, j’ai rien à dire à part qu’il s’agit d’une gamme qui pourrait vous plaire si vous avez un teint peu uniforme ou besoin de beaucoup d’hydratation (genre intense, la peau souple, plus de plaques sèches près du nez).

J’ai aussi de temps en temps utilisé la super moisturizer +, quand on passait d’un froid caillasse à un chaud cacao (la crème pour voyage en avion dit le marketing – THE PLANE CREAM). Les zig-zags entre les degrés celsius énervent mes pores qui me le rendent bien en séchant comme des crevards, mais je gère la barque comme une reine.

 

J’ai aussi reçu un petit nouveau de chez Evolve, le Hyaluronic Serum 200 qui a pas mal sauvé les meubles depuis 2 semaines.

Alors, comparé à celui de Novexpert, on est bien en-dessous niveau concentration d’AH : environ 1500mg pour 100ml quand on atteint 666mg pour la même quantité chez le concurrent, et seulement du bas poids moléculaire dans le flacon et pas trois différents comme chez Nono – ceci étant dit, une petite molécule pénètre mieux, donc ça reste efficace 😉

Pas de regret dans le potage, c’est du même niveau de dosage que celui d’Etat pur (qui est à peine plus hydratant), et puis c’est du tout naturel !

 

Pour l’été, il est impeccable, agréable au toucher comme au moment du massage, malgré la texture gel on ne rencontre pas un fini « tiens on m’a léché le visage et j’ai tout laissé sécher à l’air libre ». Il sent légèrement la rose, gonfle le reste de sa compo avec de la poudre  de jus d’aloe vera, de l’extrait de grenade comme antioxydant et de la poudre de racine de konjac (c’est ça qui lui donne sa texture de compèt’).

Il est basique, naturel et sans fioritures, je trouve juste le prix assez élevé pour la quantité et au regard des ingrédients.

Mais si tu cherches un sérum hydratant qui ne colle pas, a une formule légère et fondante, il est clairement pour ta couenne assoiffée qu’il va repulper comme la mienne en trois gouttes baguette (coups de baguette, gouttes baguette, je suis loin).

Water (Aqua), Rosa Damascena (Rose) Water*, Aloe Barbadensis Leaf Juice Powder*, Punica Granatum (Pomegranate) Fruit Extract*, Glycerin, Amorphophallus Konjac Root Powder, Sodium Hyaluronate, Sodium Levulinate, Sodium Anisate Sodium Sodium

 

De temps en temps, uniquement le matin, je me tartine avec la crème cleanance expert, pour ne pas craindre le boomerang du comique qui se trimballe avec la pancarte « tu vas te prendre des SPM en pleine face ». (traduk pour trouduk, quand t’as le syndrôme pré-menstruel, c’est livré avec les boutons ET faut garder le sourire)(mais un jour je le zigouillerai)(pour la santé mentale du peuple féminin).

Et sans faillir, je me plaque une grosse lichette de Cleanance solaire, la version SPF 50, parce que je n’arrive toujours pas à marcher entre les rayons. Pas moyen.

 

Voilà, point trop n’en faut, même en passant par l’étape maquillage, le matin doit rester simple (sérum + parfois la cleanance expert ou un peu d’AVST 1 puis la solaire) et le soir doux mais costaud (pour retirer le manteau crado de la journée).

Dans mon esprit ça fait sens, je ne brille pas à outrance, je ne cherche pas à boucher chaque trou de mon épiderme avec des aiguilles d’acupuncture, je préfère laisser respirer la nature en toute liberté sans essayer de contrôler quoi que ce soit.

On avait dit qu’on en profiterait pour être zen cet été, pas toi ?

 

Des bisous les Caribous ! ET MERCI d’avoir attendu !
Produits Environ dispo chez kroonen & brown (reçu cleansing lotion et super moisturizer +)
Produits Avène reçus depuis des plombes
Sérum Evolve reçu par MonCornerB (36 euros les 30ml) + produit cîme dispo sur le site aussi
Foréo Luna (reçue)
Et pour le reste, j’ai acheté. On dirait le mois de la dèche hein ? 

 

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
1 juillet 2015

Le petit beurre à la camomille The Body Shop, pas si fondant

clean 1

Ce qu’il y a de fun dans le maquillage, c’est le démaquillage – pas que, I KNOW.

Pour le rendu « yeux de panda drôle », la bouche entourée d’un rouge fondu dans la masse, le fond de teint qui se dissout lentement, de mon point de vue d’adulte j’apparente ça à une grosse marrade de bac à sable, une bataille de boules de neige, un doigt trempé dans le pot de Nutella – je m’en fous, plus ça tache, mieux c’est.

En passant chez The body Shop, je me rappelle que j’ai un bon de 5 euros à dépenser, je ne sais pas trop quoi acheter, je me tartine la paluche pendant que des gamines de 15 ans se maquillent au fond de la boutique.

« Non mais sérieusement, ce n’est pas du tout naturel votre makeup, les girlz ».

Elles pensent que oui, je renchéris sur ce qu’a dit la responsable « non ce n’est vraiment pas de bon goût ». Apparemment, les adolescentes sont encore la cible phare des marques, mais vaudrait mieux livrer un bouquin d’apprentissage du coloriage du minois avec tout bidule de beauté, pour le bien des jeunes poupettes – on apprend à cuisiner comme un chef quand on connaît ses ustensiles.

Dit la fille qui se peinturlurait l’oeil de la muqueuse jusqu’au sourcil – chaque époque a ses erreurs.

 

BREF, après avoir bien ri, je me décide à prendre le baume démaquillant (sachant, après avoir lu mille revues, que l’huile de la même gamme ne valait pas une patte de gnou); je sniffe la pâte blanche pour me rassurer, puis encaisse le tout avant de me diriger d’un pas de gazelle chez Lush.

J’ai beau savoir que la masse AIME profondément renchérir sur la qualité du produit, je suis pas née d’hier, je veux épuiser le sujet.

 

The Body Shop Baume à la Camomille

J’ai toujours un back-up d’Ultrasimple de Lush, par principe, amour éternel, pour la santé de mes pores chéris.

Parce que je sais que dans le monde des baumes, même en passant le meilleur des nettoyants par après, on peut expérimenter des effets indésirables (les noirauds qui viennent en groupe sur le tarin et font la file jusqu’en bas de ta rue).

Il suffit que le produit se rince mal, que la peau décide qu’elle en garde un peu pour elle, qu’un des ingrédients soit du genre à pénétrer sans demander son reste, pas facile de s’y retrouver à moins de tester.

cleanser 5

Devant le lavabo, je prélève une noisette, je l’étale entre mes doigts pour profiter de la texture, mais j’ai déjà un gros problème à ce niveau-là : je sais qu’un des ingrédients de base est un mix issu d’huile de palme et de la cire synthétique. Au toucher, j’ai une impression de gras sec qui me dérange, un peu dans le style du cleanser 27 (de très très loin) en moins agréable.

L’odeur est délicieuse – sûrement une des raisons pour laquelle je continue de l’utiliser de temps en temps, le démaquillage est efficace même sur les mirettes (pas DANS les yeux, goumiche), ça ne pique pas ni ne coule.

Au rinçage, je conseille d’utiliser un muslin cloth pour ne pas se retrouver avec un film gras : de tous les baumes testés, c’est celui qui me laisse le plus cette sensation si je ne m’arme pas d’un tissu – mode kung-fu Mona ON.

Après, libre à vous de passer un nettoyant, je suis plutôt habituée à une one-step-cleansing-routine quand j’utilise un cleansing balm, mais celui-ci craint.

Après quatre ou cinq utilisations, je me suis rendue compte que des noirauds avaient élu domicile jusque sur mon front, j’ai donc ralenti la cadence et inclu le bidule dans un programme de nettoyage du style  baume / crème nettoyante / lotion / sérum / crème en espérant voir une amélioration.

 

Après recherche il s’est avéré que l’ethylexyl palmitate est réputé comédogène, j’en ai fait les frais sur l’arête du naseau (QUI VA PLANTER SA TENTE SUR PIC SI HAUT ?), j’ai donc commencé à switcher entre l’ultrasimple et celui de The Body Shop, en me disant que l’alternance finirait par être bénéfique.

Apparemment, à raison de trois utilisations par semaine, j’atteins ma limite avec ce beurre, au-delà, je commence à avoir la peau qui se prend dans un nuage terne et sans vie. Par deux fois j’ai enchaîné les utilisations, et par deux fois le même constat, c’était la fête à la pustulette.

cleanser 4

Le prix est souvent motivant pour les gens, il y a toujours cette entité dans la population qui cherche l’efficacité à moindre coût, mais honnêtement, je préfère recommander mon chouchou de chez Lush (pour sa composition irréprochable, sa texture beurre et son odeur si particulière) plutôt que de faire l’impasse sur le bien-vivre de ma couenne avec un produit similaire qui n’apporte aucun bénéfice – à part de l’huile d’olive et du beurre de karité, rien de transcendant dans le reste de la composition.
Liste d’ingrédients

Allez, on dira que c’est une petite déception, je vais m’en remettre, vous aussi, mais quand il s’agit de texture grasse, j’aime être contentée, ici ce n’était clairement pas un looping pour la lune.

 

Comme l’été nous cuit enfin le cerveau (vive juillet, pom pom pom), je suis repassée à un régime d’eau micellaire de temps en temps le matin, histoire de rafraîchir aussi un peu le minois :

Et j’ai enfin fini le tolériane dermo-nettoyant, que je rachèterais sûrement en septembre quand j’aurai envie de repasser à la douceur du retour de « vacances » (qui rime surtout avec boulot cette année, mais je tolère).

Je pense qu’au niveau démaquillage / tonique du matin, je suis bien, là.

cleanser 6

Donc voilà, je suis d’avis qu’en terme de baume démaquillant, j’ai moins été déçue par des formules plus chères, et pour l’instant, à part l’Ultra-Simple que j’ai racheté 3 ou 4 fois, je suis un peu blasée du doigt dans le pot de gras. A l’avenir je me concentrerai sur des formules à bas prix qui en ont dans le ventre – entendre bourrées d’actifs naturels et pas avec des huiles végétales jetées dans le fond d’une compo histoire de dire que.

 

Je pensais, comme souvent, que le nettoyant trilogy suffirait comme second cleanse, mais faut croire que, quelle que soit la technique, quand on a une peau qui s’engorge plus vite qu’un battement de cils, il est plus prudent d’espacer.

Pour celui-ci, je suis en mode « un chouilla, toute les trois pluies » jusqu’à écouler le produit.

Parce que je ne gaspille pas moi, madame, je finis les soins. Jusqu’au bout.

 

Des bisous les Caribous !
Baume Camomille The Body Shop acheté 14 euros (avec réduc)

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
27 juin 2015

On va pas se mentir sur l’épilation électrique

sil epil 9

Il y a quelques années, j’avais acheté un appareil Babyliss sur un coup de tête, le choix a été fait sans grande considération, plus je voyais de pinces dans la vitrine, plus le bidule obtenait mon attention, j’ai du repartir avec un modèle à 72 pinces parce que la vendeuse m’avait assuré qu’avec lui, j’allais finir chauve.

Et comme je voulais devenir lisse des jambons, on était dans le bon.

La machine a tenu deux ans, jusqu’à ce qu’un rouleau décide de tourner et pas l’autre, je me suis retrouvée avec un épilateur amputé de la moitié de ses fonctions, useless, j’ai laissé tomber.

Puis j’ai gentiment reçu le petit nouveau de Braun, m’obligeant insidieusement à me remettre sur la selle des débutantes pendant quelques semaines, la balade en dada fut agréable même si j’ai commis les mêmes erreurs qu’il y a trois ans, à savoir : y aller franco sur les parties sensibles de mon corporel. No no, plus jamais.

Ca m’apprendra.

 

Les petits conseils de base pour commencer

Ne pas croire la voisine qui vous dit qu’elle ne ressent aucune douleur, que c’est comme passer sa jambe sur un voile de soie, la sensation est plus proche d’une mini-mini-mini pincette mais répétée.

La première fois, je conseille toujours de bien préparer la peau (les fois suivantes aussi, mais pour une débutante, c’est PRI-MOR-DIAL) :

  • si tu es adepte du dry skin brushing, amuse-toi avant de passer sous la douche
  • une fois sous la douche ou dans le bain, profiter de l’eau chaude pour bien ouvrir les pores
  • se gommer en douceur la partie à épiler
  • sécher sa peau si l’épilateur ne passe pas sous l’eau, puis épiler. Sinon attaquer la phase d’épilation sous le torrent aquatique

Il y a aussi la méthode des glaçons pour anesthésier de façon locale et sans douleur la partie qu’on va ratiboiser (juste rapidement passer le cube sur la couenne, puis tamponner).

 

En pratique

silk epil 9 2

Par la porte ou par la fenêtre, la première fois est désagréable voire insupportable (si tu es très sensible), surtout quand on attaque les zones les plus fines, mais à force de s’épiler, on a moins de poils à enlever entre deux sessions, donc moins mal.

Ne pas hésiter, de prime abord, à choisir un épilateur qui ne possède pas trop de pinces dans son système : comme dit plus haut, plus il y en a, plus tu vas danser la capouera dans ta salle de bains à force de « ouille ouille ouille ça chtouille sa mère ».

Le modèle que j’ai possède 40 pinces, donc c’est dans la moyenne.

 

Concrètement, il suffit de remonter dans le sens contraire des poils comme pour un rasoir, et ne pas hésiter à repasser plusieurs fois : normalement, pas de sensations de frottements (à moins d’appuyer comme une timbrée), les pinces capturent le pwal sans le couper. Dans le cas d’une lame, on est en appui constant contre la peau, d’où les rougeurs même sur l’épiderme.

 

Les No-No’s

Je ne comprends absolument pas comment des filles arrivent à s’épiler les aisselles avec un épilateur électrique (voire le maillot). J’ai essayé – tête brûlée, mais dans un cas comme dans l’autre, j’ai cru que j’allais m’arracher le bulbe et la couenne avec.

Clairement, même si la madame te dit « je l’utilise partout, sur tout le corps, tout le temps », ne l’écoute pas : en théorie tu n’as pas le dessous de bras plane, donc compliqué de tirer la peau pour moins souffrir, et surtout, m’est avis qu’il existe des technologies plus abouties pour ces zones-là sans devoir prendre une pose de torturée du pwalou – je pense à l’épilation au fil notamment.

 

Un petit mot sur le silk épil 9

En trois semaines, je l’ai utilisé seulement deux fois sur les jambes entières – puis retouches de temps en temps (et plus jamais retenté plus haut que ça sur le body) et je dois dire que même en sachant qu’il peut aller sous l’eau, je me sens plus à l’aise quand je m’épile sur peau sèche. Je vois mieux ce qu’il y a à enlever, l’eau ne rabat pas les poils, et puis j’aime être méticuleuse donc laisser couler la douche inutilement pendant la séance ne me plaît guère, ce serait du gaspillage.

A l’allumage, une lumière s’enclenche donc on voit clairement si on a raté un brin par-ci par-là, je n’avais pas ce petit plus sur mon Babyliss, je suis bon public.

La marque vante une prise d’un poil aussi petit que 0,5 mm : de ce que j’ai observé, il arrive à choper les plus courts de ma jungle sans soucis. Et comme la tête est grande, on ratisse plus large, bingo quoi (sauf si on veut de l’ultra précis pour dessiner et tout).

Je n’ai pas l’impression de subir une séance de supplice extrême avec le Silk-Epil 9, en prenant pour point de comparaison mon premier épilateur, j’ai la sensation d’être passée d’une balade en quad dans la boue à une virée dans une bonne bagnole confortable.

Là où ça pèche un peu, c’est au niveau des embouts : pas de protection ou « capot » pour ne pas abîmer les lames sur le bord de la baignoire, pas de housse de transport solide et, du kit, je n’ai utilisé que l’embout qui permet d’être au plus proche de la base de mon pelage, l’autre étant vraiment trop casse-pied (pivote sans cesse, je sais que ça fait partie du jeu, mais ça m’embrouille, et je lui trouve une moins bonne accroche sur les mini-pwalus, son ouverture étant plus étroite et haute).

 

Quand je m’armais de mon premier appareil du genre régulièrement, je pouvais me sentir plus libre au niveau de la toison de mes cuisseaux, t’imagines un peu comment je suis contente d’avoir retrouvé ce sentiment avec ce test. Plus de mauvaise surprise quand quelqu’un te demande de relever ton jean pour découvrir le mollet – ça m’arrive souvent, il est net pendant trois semaines quand tous les poils ont eu une repousse qui a permis l’épilation.

 

Je conçois que tout le monde n’est pas dans la même optique, que pour certaines femmes, se balader avec un nuage de cheveux qui poussent à tous les endroits stratégiques du corps équivaut à une féminité assumée et hors du carcan des idéaux de la beauté qu’impose la société de consommation.

Personnellement, j’ai besoin de savoir que la majorité de mes lianes est éradiquée sur mes tibias, que je peux mettre une jupe sans me dire « rah putain, je dois filer sous la douche pour vite me raser », j’ai ce besoin de sentir que c’est doux, comme un yahourt à la grecque.

 

Encore un dernier conseil : le second poil après la première épilation ne sera ni plus dru, ni coupé en deux, mais si vous êtes sujette à des repousses difficiles en temps normal, redoublez d’effort pour hydrater et gommer la peau (c’est l’accumulation de cellules mortes à l’entrée des pores qui empêche un bon développement).

 

Si vous êtes à la recherche d’un épilateur électrique, le Silk Epil 9 est top (et dix crans au-dessus de mon épave de Babyliss), et puis bon, ils le vendent en rose et blanc.

Rose et blanc pailleté même. 

En vrai, fais ce qu’il te plaît, mais ne deviens pas crazy-dingo comme moi en voyant le nombre de pincettes en magasin, choisis un bon milieu de gamme, ce sera suffisant pour commencer. En général plus les prix augmentent, plus les gadgets s’ajoutent au tableau, le confort aussi (je suis intransigeante là-dessus), et bien que ce milieu-là soit cher, 100 euros me semble un bon budget de départ.

Bonne recherche, Choupette.

 

Des bisous les Caribous !
Silk Epil 9, reçu par la marque

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
24 juin 2015

Lusheries et menus de pampering

On peut avoir vécu une journée à se rouler par terre et se frapper le torse avec des mandibules de fourmis tueuse, on connaît tous une sortie de secours pour changer d’air.

Cela peut être une pharmacie où l’apprenti est mignon, le rayon chocolat chez Delhaize, le pavé large qui prend le soleil à l’arrêt de bus, la place où l’on s’arrête pour regarder des mignonneries à travers une vitrine de magasin, ces espaces de rêverie sont précieux. Ils empêchent de sombrer dans un scandale professionnel du style « non mais PAS POSSIBLE DE GERER GUDULE au boulot today, il m’a arnaquée sur le prix de l’agrafeuse », on relativise, et on investit les cases du bonheur.

Pour y rester, farouchement, sans céder d’un pouce.

lush 2

Il y a quelques semaines, je pensais qu’il fallait agir et me souvenir des bonnes choses, j’avais donc passé la porte de chez Lush après un remplacement de piercing assez douloureux – d’où le besoin de réconfort.

Et il paraît évident que la boutique subit la critique depuis un bout de temps.

Je reçois encore des commentaires de gens qui ont vu le reportage de France 5/ceux qui ne savent toujours pas ce que sont les parabens/ceux qui savent ce que c’est mais pense que je suis une sale menteuse de blogueuse bio mais en fait pas.

Ca reviendra comme un marronnier sur le blog, la petite ritournelle qui nous vient une fois l’an, jingle bells all the way, on a beau sonner les cloches, t’en as toujours un pour venir faire tinter son gong géant et rouspéter.

 

J’aimerais parfois comprendre QUEL EST le problème des énergumènes qui fouinent dans ma salle de bains. Je l’expose certes, je ponds des billets dessus, mais la moitié du temps, je me demande ce qu’il se passe, si l’opinion du commun des mortels veut m’imposer un canevas rédactionnel fade et banal.

Ceux qui me connaissent sauront que Mona n’en a rien à fiche qu’on lui dise quoi acheter – elle aime le conseil, pas l’obligation. J’ai mes boutiques plaisir, j’y cours, j’y vole, je me colle le nez dans les pots et m’enivre de parfums chimiques ou naturels. Je veux qu’on arrête de me mettre dans des cases, il y a des périodes où je ne suis guidée que par un besoin de réconfort, de recherche de moelleux.

Je regarde un peu les étiquettes, mais quand l’envie pressante d’un refuge s’impose, on va à l’essentiel.

 

J’achète des produits qui contiennent des parabens et des sulfates, mais m’est avis que certains pensent que je m’en badigeonne de généreuses truelles jusqu’à l’entre-fesses. Pour rappel, il y a des réglementations en Europe, c’est l’accumulation de certaines substances qui pose problème (et faut pousser bobonne pour atteindre le dosage critique), mais tant que j’ai la texture/le résultat/le prix qui sont au rendez-vous, je n’en ai rien à carrer (ou si peu).

Parce que j’ai déjà dit qu’une biche ne fait pas la forêt, et qu’il est difficile d’être catégorique dans le monde des cosmétiques.

On va pas se prendre pour plus chimiste qu’on ne l’est vraiment, parfois j’ai l’impression que le monde entier livre une guerre à un peuple qui n’a rien demandé. Au départ, la routine d’hygiène était surtout un moment de contemplation avec soi-même, un acte où l’on prenait effectivement SOIN DE SON CORPOREL, pourquoi critiquer mes achats s’ils me rendent euphorique ?

Bref, je suis encore allée bêler chez Lush, et je suis tombée sur du sans paraben – sans trier, juste en écoutant le vendeur. Donc…va boire un smoothie, and let me be happy.

 

Soap sans mousse

Première fois que je me sers d’un savon solide chez eux. J’avais déjà donné de la fibre capillaire en testant leurs shampoings en barre, et la curiosité m’a gagnée quand je suis allée au fond du magasin pour voir en vrai ce que je connaissais par coeur sur leur site.

La chose est vendue sous forme de meule qu’on découpe et pèse, le prix est fixé selon le poids, le parallèle avec un bon fromager du coin est tout trouvé et prends des allures cocasses quand on sort un « 239 grammes, ça ira » pour un nettoyant corps.

lush 1Je suis repartie avec deux morceaux dont le Love You Mom Soap, un petit mix de mimosa-jasmin-bergamote fourré dans un cube flashy presque fake.

Il mousse moyennement, mais dégage une odeur qui rend heureux soir et matin, que mon corps sente comme un bouquet de printemps me ravit. Le seul bémol, c’est le rinçage toboggan, ça glisse comme sur une patinoire (mais sans avoir le rendu clean & sec de savons trop décapants), la peau est bien lisse et souple sans les irritations.

Et malgré le manque de bulles, ça lave TRES bien.

Dedans il y a de l’eau et de la glycérine (hydratant), de l’huile de colza et de coco (émolliente), du parfum, de l’huile essentielle de bergamote (tonique, revivifiante), de l’absolue de mimosa (calme l’anxiété, bon antiseptique), de jasmin (relaxante, miam l’odeur !), entre autres. ET PAS DE PARABENS, T’ES CONTENT ?

Eau (Aqua), Glycérine (Glycerine), Huile de colza (Brassica napu), Huile de noix de coco (Cocos nucifera), Sorbitol (sorbitol), Parfum (parfum), Huile essentielle de bergamote (Citrus aurantium bergamia), Absolue de mimosa (Acacia decurrens), Absolue de jasmin (Jasminum grandiflorum), Dioxyde de titane (titanium dioxide), Chlorure de sodium (sodium chloride), Edta tétrasodique (Tetrasodium EDTA), Hydroxyde de sodium (sodium hydroxide), Benzoate de benzyle* (benzyl benzoate), Limonène* (limonene),Linalol* (linalool), Alcool cinnamylique (Cinnamyl Alcohol), Colorant 42053 (CI 42053),Colorant 14700 (CI 14700), Colorant 45350 (CI 45350), Colorant 17200 (CI 17200),Colorant 42090 (CI 42090)

Je ne sais pas si l’édition est limitée à cette saison, mais si tu vois la roue colorée dans le fond d’une boutique, va me sniffer c’te merveille, c’est une réussite.

 

Le gommage douceur

Comme expliqué dans mon article sur l’hydratation sous la douche, je recommande les biphasés, pour la simple et bonne raison qu’ils font tout en deux secondes. Pour les jours où je sépare gommage et l’étape de la crème, je préfère prendre celui d’Avène, parce qu’il a une petite odeur fleurie qui ne s’impose pas trop, il n’irrite absolument pas la couenne, et permet un usage plus régulier sur les zones sensibles qui risquent les poils incarnés (maillot – jambes – aisselles).

lush 3Les petites bibilles sont à base de polyethylene, un petit effort eut été apprécié concernant les particules gommantes (cet ingrédient est un super-polluant, c’est doux, mais ça craint), on trouve en grande quantité de l’eau d’Avène, les tensioactifs sont acceptables (le SLS est noyé dans la masse), et pour le reste, c’est de la chimie de base de pharmacie.
Liste Ingrédients

Toutes ces considérations mises à part, j’adore ce gommage (schyzo la meuf) : l’odeur est agréable, je peux même l’utiliser quand je sors d’une crise sans me dire « attention, tu joues avec le feu dans une prairie en plein cagnard », il m’en faut moins (bizarrement) qu’un huile/sucre et s’applique et se rince sans soucis.

Je l’ai aussi déjà utilisé sur le visage – sans avoir testé la version spécifique pour la face, mais rien à signaler d’étrange ou hors du commun, il gomme sans excès. A noter que même sur le corps, je l’utilise plus de 2 à 3 fois par semaine, c’est dire si le bidule passe bien.

Et oui, y a toujours du dry skin brushing derrière, je te dis pas la routine body de guerrière que je me tape.

 

La crème, des crèmes
cremes

I just cant get enough.

Tu vois quand tu es dans l’optique du « le monde est un trésor, je dois déterrer tous ses secrets »? He bien voilà, c’est moi au pays des mystères de l’Ouest, armée d’une pelle et d’un sac à dos, je veux TOUT tester dans le domaine du crémage de couenne.

En indémodable, j’ai toujours eu un gros bidon de cold cream d’Avène dans les parages, parce qu’été comme hiver, elle s’étale comme du nutella sur une tartine, pas besoin d’appeler à l’aide ou d’essayer d’enlever l’excédent, ma peau la boit sans craindre la soif plusieurs heures après.

C’est clairement ma crème basique qui ne sent rien et que j’utilise le plus souvent.

 

A côté de ça, il y a mon addiction pour les huiles corporelles et leurs dérivés. Parmi eux, la barre de massage, celle qui fond, se colle à la peau et l’enduit d’un fabuleux manteau de gras. Aux anges je suis quand ça m’arrive, j’ai failli serrer la vendeuse Lush dans mes bras quand elle a testé la cartache sur le dos de ma main, en deux passages sous l’eau, puis un tamponnage, ma mimine était douce comme de la soie.

Dedans il y a : du beurre de cacao bio issu du commerce équitable et du beurre de karité (bam bam boum la peau souple), des bananes fraîches bio issues du commerce équitable (très hydratante la banane, voir ici ), du lait d’avoine (par ici pour l’article), de l’avocat frais (pour hydrater un max), de l’huile de noix de coco extra vierge (encore un peu plus de nutrition), du parfum, de l’huile de jojoba bio (équilibre des peaux sèches), d’amande douce (pour son grand pouvoir restructurant), de l’huile essentielle de mandarine (tonifiante), de lavande (cicatrise et relaxe), de bois de santal (sert à tout, garantit un peau en pleine forme), de l’absolue de rose, de la résine d’encens, Limonène*, Linalol*

 

J’ai mis du temps avant de comprendre comment BIEN l’utiliser : en boutique elle l’avait passée sur ma peau humide, puis rinçage et séchage. En pratique, je te le dis, il vaut mieux la frotter sur le corps quand tu es SOUS la douche, que l’eau coule sur toi, et que la barre prend bien l’humidité.

Sinon elle s’étale moins bien, fond pas des masses, en gros c’est la ca-ca-ta-strophe et tu passes plus de temps à essayer de tirer du produit de la barre qu’à t’hydrater.

 

L’avantage, c’est que le King of Skin (ancien Iztrogoude) sent le beurre de cacao (mhanhanhan), hydrate la peau en mode costaud et rentre tout à fait dans le moule des hydratants pour feignasses. C’est sûrement , dans sa catégorie, un des soins les plus simples que j’ai pu utiliser.

Reste à voir si avec une autre barre de massage de la marque on obtient le même résultat (normalement oui, on est quasiment dans des compos similaires), parce que c’est DE LA BALLE comme méthode d’utilisation.

Je commence à avoir une grosse addiction pour le format solide : je trouve ça pratique, confortable à utiliser, plus facile à doser, à ranger, et une fois que le produit est fini, il n’y a rien à jeter à la poubelle. Je sais que le soucis est toujours celui du stockage, mais il suffit de collectionner les porte-savons, c’est encore ce qu’il y a de plus pratique pour conserver les barres sans les laisser fondre sur le bord d’une baignoire.

 

Ma routine sous la douche ressemble souvent à un florilège, je jongle comme un acrobate de cirque, me concocte de véritables menus pampering en alignant les étapes sur un meuble comme on s’apprête à suivre une piste en or. Rien que de voir la petite file de soins qui patiente me procure le même sentiment que de faire la queue à Disneyland pour mon attraction préférée : c’est le looping de fin qu’on apprécie le plus, mais l’attente augmente le plaisir général.

Faudrait voir comment je m’éclate, en mode « c’est de la balle », à savourer comme une fofolle le réconfort après l’effort, si je pouvais, je passerais mes journées à trempouiller dans l’eau chaude, un masque sur la trogne, les cheveux en chignon moche et les orteils qui flottent à la surface.

On est TELLEMENT bien quand on est relax, t’as vu.

 

Des bisous les Caribous !
Les produits Lush achetés en boutique Lush
Ceux d’Avène, reçus par la marque

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram