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1 juillet 2015

Le petit beurre à la camomille The Body Shop, pas si fondant

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Ce qu’il y a de fun dans le maquillage, c’est le démaquillage – pas que, I KNOW.

Pour le rendu « yeux de panda drôle », la bouche entourée d’un rouge fondu dans la masse, le fond de teint qui se dissout lentement, de mon point de vue d’adulte j’apparente ça à une grosse marrade de bac à sable, une bataille de boules de neige, un doigt trempé dans le pot de Nutella – je m’en fous, plus ça tache, mieux c’est.

En passant chez The body Shop, je me rappelle que j’ai un bon de 5 euros à dépenser, je ne sais pas trop quoi acheter, je me tartine la paluche pendant que des gamines de 15 ans se maquillent au fond de la boutique.

« Non mais sérieusement, ce n’est pas du tout naturel votre makeup, les girlz ».

Elles pensent que oui, je renchéris sur ce qu’a dit la responsable « non ce n’est vraiment pas de bon goût ». Apparemment, les adolescentes sont encore la cible phare des marques, mais vaudrait mieux livrer un bouquin d’apprentissage du coloriage du minois avec tout bidule de beauté, pour le bien des jeunes poupettes – on apprend à cuisiner comme un chef quand on connaît ses ustensiles.

Dit la fille qui se peinturlurait l’oeil de la muqueuse jusqu’au sourcil – chaque époque a ses erreurs.

 

BREF, après avoir bien ri, je me décide à prendre le baume démaquillant (sachant, après avoir lu mille revues, que l’huile de la même gamme ne valait pas une patte de gnou); je sniffe la pâte blanche pour me rassurer, puis encaisse le tout avant de me diriger d’un pas de gazelle chez Lush.

J’ai beau savoir que la masse AIME profondément renchérir sur la qualité du produit, je suis pas née d’hier, je veux épuiser le sujet.

 

The Body Shop Baume à la Camomille

J’ai toujours un back-up d’Ultrasimple de Lush, par principe, amour éternel, pour la santé de mes pores chéris.

Parce que je sais que dans le monde des baumes, même en passant le meilleur des nettoyants par après, on peut expérimenter des effets indésirables (les noirauds qui viennent en groupe sur le tarin et font la file jusqu’en bas de ta rue).

Il suffit que le produit se rince mal, que la peau décide qu’elle en garde un peu pour elle, qu’un des ingrédients soit du genre à pénétrer sans demander son reste, pas facile de s’y retrouver à moins de tester.

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Devant le lavabo, je prélève une noisette, je l’étale entre mes doigts pour profiter de la texture, mais j’ai déjà un gros problème à ce niveau-là : je sais qu’un des ingrédients de base est un mix issu d’huile de palme et de la cire synthétique. Au toucher, j’ai une impression de gras sec qui me dérange, un peu dans le style du cleanser 27 (de très très loin) en moins agréable.

L’odeur est délicieuse – sûrement une des raisons pour laquelle je continue de l’utiliser de temps en temps, le démaquillage est efficace même sur les mirettes (pas DANS les yeux, goumiche), ça ne pique pas ni ne coule.

Au rinçage, je conseille d’utiliser un muslin cloth pour ne pas se retrouver avec un film gras : de tous les baumes testés, c’est celui qui me laisse le plus cette sensation si je ne m’arme pas d’un tissu – mode kung-fu Mona ON.

Après, libre à vous de passer un nettoyant, je suis plutôt habituée à une one-step-cleansing-routine quand j’utilise un cleansing balm, mais celui-ci craint.

Après quatre ou cinq utilisations, je me suis rendue compte que des noirauds avaient élu domicile jusque sur mon front, j’ai donc ralenti la cadence et inclu le bidule dans un programme de nettoyage du style  baume / crème nettoyante / lotion / sérum / crème en espérant voir une amélioration.

 

Après recherche il s’est avéré que l’ethylexyl palmitate est réputé comédogène, j’en ai fait les frais sur l’arête du naseau (QUI VA PLANTER SA TENTE SUR PIC SI HAUT ?), j’ai donc commencé à switcher entre l’ultrasimple et celui de The Body Shop, en me disant que l’alternance finirait par être bénéfique.

Apparemment, à raison de trois utilisations par semaine, j’atteins ma limite avec ce beurre, au-delà, je commence à avoir la peau qui se prend dans un nuage terne et sans vie. Par deux fois j’ai enchaîné les utilisations, et par deux fois le même constat, c’était la fête à la pustulette.

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Le prix est souvent motivant pour les gens, il y a toujours cette entité dans la population qui cherche l’efficacité à moindre coût, mais honnêtement, je préfère recommander mon chouchou de chez Lush (pour sa composition irréprochable, sa texture beurre et son odeur si particulière) plutôt que de faire l’impasse sur le bien-vivre de ma couenne avec un produit similaire qui n’apporte aucun bénéfice – à part de l’huile d’olive et du beurre de karité, rien de transcendant dans le reste de la composition.
Liste d’ingrédients

Allez, on dira que c’est une petite déception, je vais m’en remettre, vous aussi, mais quand il s’agit de texture grasse, j’aime être contentée, ici ce n’était clairement pas un looping pour la lune.

 

Comme l’été nous cuit enfin le cerveau (vive juillet, pom pom pom), je suis repassée à un régime d’eau micellaire de temps en temps le matin, histoire de rafraîchir aussi un peu le minois :

Et j’ai enfin fini le tolériane dermo-nettoyant, que je rachèterais sûrement en septembre quand j’aurai envie de repasser à la douceur du retour de « vacances » (qui rime surtout avec boulot cette année, mais je tolère).

Je pense qu’au niveau démaquillage / tonique du matin, je suis bien, là.

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Donc voilà, je suis d’avis qu’en terme de baume démaquillant, j’ai moins été déçue par des formules plus chères, et pour l’instant, à part l’Ultra-Simple que j’ai racheté 3 ou 4 fois, je suis un peu blasée du doigt dans le pot de gras. A l’avenir je me concentrerai sur des formules à bas prix qui en ont dans le ventre – entendre bourrées d’actifs naturels et pas avec des huiles végétales jetées dans le fond d’une compo histoire de dire que.

 

Je pensais, comme souvent, que le nettoyant trilogy suffirait comme second cleanse, mais faut croire que, quelle que soit la technique, quand on a une peau qui s’engorge plus vite qu’un battement de cils, il est plus prudent d’espacer.

Pour celui-ci, je suis en mode « un chouilla, toute les trois pluies » jusqu’à écouler le produit.

Parce que je ne gaspille pas moi, madame, je finis les soins. Jusqu’au bout.

 

Des bisous les Caribous !
Baume Camomille The Body Shop acheté 14 euros (avec réduc)

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10 mars 2015

Les cotons lavables, ça fait trop bobo tu crois ?

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Bon, j’avais déjà choqué pas mal de monde quand j’avais ramené mes sabots avec la coupe menstruelle, donc je pense que dans l’esprit « on se la joue écolo », je ne peux plus faire pire qu’à l’époque. A moins de me mettre à fabriquer mes vêtements en bouse de chèvre, ou m’acheter une culotte unique réutilisable toute ma vie.

J’ai des limites.

Depuis plus d’un mois, j’ai apprivoisé la technique du démaquillage au coton lavable-réutilisable, une façon plus éco-responsable et à coût réduit de se débarbouiller le minois.

Disons que, vu que je connais le gant qui démaquille à l’eau et les muslin cloth, je ne suis pas une novice dans le milieu des tissus à démaquiller.

Je ne m’attendais donc pas à une révolution en recevant les paquets, ni à sauter au plafond genre « waouw, c’est pas une boule d’ouate et ça fait quand même le boulot, je suis impressionnée ».

Que neni, je suis rodée, fallait que la fabrique me plaise surtout, puis que je retrouve un certain confort à l’utilisation.
Pour une fois, je n’étais pas trop pointilleuse.

Du coton en général

J’ai une petite manie de la boulette de coton, la vraie, celle qu’on étire, sur laquelle on pose un peu d’eau micellaire, qui arrache aussi un chouilla l’épiderme après plusieurs passages, mais RANAFOUT’, je suis une donzelle bien dure à cuire.

J’en utilise pour tout : le démaquillage, les coulures de liner, avec du dissolvant, pour le tonique, pour enlever un surplus de quelque chose (masque, morceau de chocolat, crotte de noeil), en compresse sur les mirettes quand j’ai les yeux de quelqu’un de pompette sans l’être, BREF, la bouboule et moi, c’est une histoire qui dure depuis une bonne dizaine d’année, l’amour fou quoi.

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Sachant qu’en une semaine, ma poubelle se remplit entièrement de cotonou, j’avais un peu peur de sauter le pas: il s’agissait de changer mes habitudes de consommatrice (tu vas aller jusqu’à investir tous les BORDS de ton coton lavable pour le rentabiliser), et d’accorder ENCORE PLUS du temps à l’entretien du linge (plus de tissus = plus de lessive, ouaaaais).

Vu ma flemme, c’était pas gagné.

Les tendances d’Emma

La marque s’est surtout développée sur un credo à deux pans :

  • permettre à des détenus français (oui oui, ce sont eux qui les ont fabriqués) d’apprendre un métier et favoriser leur réinsertion après la détention
  • développer une gamme de produits visant à réduire l’impact de la production de coton : on l’utilise sous forme de fil pour créer des tissus durables, plutôt que de les vendre en version jetable

Initiative louable et démarche un peu hors du commun (première fois que je vois des produits de prisonniers avoir un tel succès dans les rayons d’hygiène bio) qui vaut à cette marque d’être un peu à part.

Alors bien sûr, tu peux toujours retirer le pain de la bouche des taulards et les fabriquer toi-même les cotonous lavables, mais personnellement, je fais partie des chieuses pour qui « moins faut se décarcasser, mieux c’est ».

Dans mon colis de test, deux sortes de carrés lavables 

Je te dis pas la galère pour me décider entre les 4 sortes de tissus de la marque.

En soi, n’en fait pas tout un fromage hollandais comme bibi au moment du choix de la fabrique, faut juste jeter ton dévolu sur la matière qu’on te conseille selon tes habitudes de soin et puis c’est parti pour la belle aventure avec ton cheval et un collier de marguerites.

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J’avais donc choisi sur Sebio :

Du molleton de coton bio

  • D’une douceur extrême, il vous séduira par son aspect “tout doux”
  • Il vous garantit de passer au lavable avec un produit entièrement naturel
  • Préconisé pour des maquillages légers. Il est particulièrement doux pour les bébés
  • Composition 100% coton bio, fils certifiés GOTS

et de l’Eucalytus

  • Présente la douceur et la souplesse des viscoses en vous garantissant un impact écologique minime (solvant recyclable utilisé en circuit fermé et production européenne)
  • L’eucalyptus est préconisé si vous avez un maquillage prononcé ou waterproof
  • Composition 80% viscose de Tencel, 20% polyester.
  • Tissu certifié Oeko-Tex standard 100 (CQ1049/2), label garantissant l’absence de substances nocives ou pouvant nuire à la santé et à l’environnement

Des deux matières, l’eucalyptus est ma préférée, parce qu’elle me rappelle un peu la microfibre du magic mitt, sa manière d’adhérer à la peau (même s’il faut pas se leurrer, on n’est pas du tout face à un dupe, c’est « dans le style ») et de glisser dessus. Après, on perd un peu en douceur, mais ça reste une matière très confortable, même pour une peau sensible.

Le molleton, lui, a une fabrique légèrement hydrophobe, dans le sens où  le produit ne pénètre pas dedans (ou met du temps avant d’être bu), du coup, il vaut mieux ne pas en mettre trop, sinon ton visage se transforme en patinoire, et rien ne se débarbouille dans tout ce foutoir.

Ils sont extrêmement doux – mais vraiment !, vu que l’accroche est bien plus réduite (pas de boucles dans le tissage), mais pas moins efficaces que l’eucalyptus.

Je trouve juste qu’à cause de la manière dont ils sont faits, le démaquillage prend plus de temps avec ceux en molleton qu’avec ceux en eucalyptus, mais je pense que c’est lié au produit que j’utilise, qui est un lait. A mon avis, un bon produit bien gras est plus adapté à ces petits cotonous.

A l’usage (pour les deux modèles)

Concrètement, ça se passe comme avec un coton normal, je ne vais pas te dessiner un mouton, tu sais comment il broute.

L’avantage premier, c’est la taille

Qui dit surface plus importante qu’un coton classique, dit plus de liberté de mouvement, mais aussi moins de coton utilisés. Quand j’étais à 4-6 boulettes minimum en format industriel par soir, ici un pad me suffit pour faire visage et décolleté.

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Le second avantage : ils restent blancs !

J’avais trop peur qu’ils deviennent gris comme dans la majorité des revues que j’avais lues avant de choisir mes produits.
La plupart des gens les jettent en machine puis lancent un « roh dis, c’est lavé mais c’est moche ».

Bah c’est pas lavé alors, totoche.

J’ai trouvé la parade pour le nettoyage, j’ai mis mes cotons lavables au même régime que mes tissus démaquillants, c’est-à-dire lavage A LA MAIN au savon de Marseille en bloc et basta.

Je le dis et je le répète, c’est LE MEILLEUR MOYEN pour vous de toujours avoir des linges qui restent blancs sans passer par la machine. Déjà, vous n’avez pas des résidus chimiques incrustés dans les mailles qui peuvent causer des allergies et autres fantaisies, et ensuite, ça ne coûte rien (ou presque).

En général, je me démaquille avant de passer sous la douche, et je profite de l’eau qui coule pour les laver, du coup pas vraiment de « corvée », chaque soir mes cotons sont nickel chrome.

En séchant, ils deviennent un peu raides, mais dès que je les imbibe d’un soin, c’est reparti pour un tour, avec la même doudouce au rendez-vous. 

Le dernier gros avantage : l’économie !

J’avais déjà réduit mes achats à du bête coton en vrac de chez Delhaize, alors qu’avant je ne jurais que par les Demak-up (vraiment trop de luxe), mais ici, faut dire qu’en un mois de coton lavable, je n’ai quasiment pas rempli ma petite poubelle.

C’est d’autant plus significatif que je VOIS qu’il s’est vraiment opéré un changement conséquent dans ce que je jette. Incroyable.

On dira ce qu’on veut, que ce ne sont pas des petits gestes qui changent le monde, qu’on est écolo ou on ne l’est pas, mais clairement, même sans être (personnellement) dans une démarche majeure de protection de la nature, ça me réjouit qu’on puisse penser le démaquillage autrement qu’en gaspillant.

Tu t’imagines qu’avec un ou deux cotons lavables et un bout de savon de marseille, t’es parti pour te débarbouiller à l’autre bout du monde pendant des semaines sans rien jeter à part de l’eau ?

A vous de voir quelle marque vous plairait plutôt qu’une autre, mais de mon point de vue, Tendances d’Emma est à la hauteur de sa réputation, simple et efficace – même si je ne suis jamais convaincue d’avance des marques qu’on plébiscite à outrance.

Y a qu’une chose à dire quand on est content, je pense : VIVE LES TAULARDS  ET VIVE LA FRANCE.

Des bisous les Caribous !
13,95 euros pour dix carrés

Les cotons ont été offerts par SEBIO, un super site bio bien belge,
sur lequel j’avais commandé la cup menstruelle d’ailleurs.
Le site les tendances d’Emma pour les points de vente

Caribouland
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27 novembre 2014

Une eau micellaire, une routine sans eau de temps en temps

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J’aime bien évoquer la routine sans eau de temps en temps.

Comme on brandit un « OUAIS, JE SUIS UNE FEMELLE DES CAVERNES, y a des soirs où le robinet ne voit pas l’ombre de mon naseau, ni même mon pif de donzelle. Je suis au « sans water » et j’aime les omelettes. Rapport choucroute ».

Je fais partie de celles qui varient les repas cosmétiques, je ne m’astreins jamais à une routine cadenassée, j’écoute mes pores, je suis mes pores. Je deviens pore.

 

Donc, à force de faire des petits allers-retours jusqu’au boulot, à vélo ou en bus, j’ai recroisé madame la bourrasque pas mal de fois (c’est moi la bossue qui grogne sur son tricycle quand elle a le vent de face tout le long du trajet) et lui ai à peine serré la main – faudrait pas non plus qu’on copine de trop près.

Résultat, avant chaque automne, je marmonne « fais gaffe à la claque des températures », et dès qu’arrive la saison, tintin sur le chapiteau, j’ai des plaques sèches qui apparaissent, et même le plus simple des baumes démaquillants serait de trop.

Peau fatiguée, Caribou qui veut dormir, mon minois demande une diète de temps en temps.

 

Le principe de ma routine sans eau

 

Je l’avais déjà évoqué dans certains billets :

  • je me démaquille à l’eau micellaire
  • je passe un spray d’eau thermale
  • je tamponne
  • j’applique directement ma crème de nuit ou mon masque apaisant hydratant Avène (quand VRAIMENT, j’ai la bajoue qui mime une escalope de dinde sans vie)

 

Et basta.

Jusqu’à présent, mon eau micellaire préférée (5 ou 6 bidons vidés, hihihi) était celle au bleuet de Klorane. Une vraie lotion douce, juste efficace, pas irritante, avec un bon rapport qualité prix et un flacon pompe qui me ravissait.

Puis Avène a voulu m’envoyer un flacon de leur nouvelle version : plus hydratante (bio-mimétique)(qui mime ta biologie)(« coucou on est potes avec ton pH et tout le toutim ») et plus efficace encore.

 

Dedans il y a 

De l’eau thermale, un hydratant synthétique, un émulsifiant/émollient, du parfum (peut mieux faire, surtout pour les peaux sensibles), un tensioactif, un conservateur, entre autres.

AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). PENTYLENE GLYCOL. PEG-6 CAPRYLIC/CAPRIC GLYCERIDES. DISODIUM EDTA. FRAGRANCE (PARFUM). PEG-40 HYDROGENATED CASTOR OIL. SCLEROTIUM GUM. SODIUM BENZOATE. SODIUM CHLORIDE.

 

Pour être claire et PRECISE, je trouvais que l’ancienne version était nullissime : elle ne démaquillait pas, elle frôlait l’indécence en me donnant l’impression d’imbiber mon coton d’une simple eau, aucune sensation de bien-être.

Elle pouvait servir en rafraîchissement le matin (et encore), mais clairement pas pour se pré-démaquiller ou, seule, se charger du nettoyage du visage.

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Ici par contre, avec la nouvelle version, je suis toute crème : la texture n’est pas du tout pareille, on se balade du côté des eaux légèrement gélifiées, qui accrochent au coton, et démaquillent les liners les plus chiants en trois passages.

Puis bon, ce qui m’intéresse surtout, c’est l’eau thermale qu’il y a dedans.

Pour le rinçage, j’en rajoute encore avec le spray, ça dégouline de partout sur mon pijama de caribou, puis la plupart du temps je termine le combo avec un masque de nuit.

Et rien que comme ça, on ne chamboule aucun pH, on laisse la peau tranquille pendant une nuit et on récupère par la même occasion.

 

Ca ne fait aucun mal de faire ce genre de « routine » once in a while, même quand on a une peau acnéique. On s’évite des sur-inflammations quand il y a des poussées, et surtout l’eau chaude du robinet qui a tendance à exciter le flux sanguin du visage.

On reste tranquille, on passe le coton sur le visage, assis sur un pouf couleur nuage, j’aime bien aussi mettre un frein quand la peau ne supporte rien, ça fait du BIEN.

 

Des bisous les Caribous !
Eau micellaire Avène, reçue, dispo en parapharmacie

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1 avril 2014

La routine démaquillage cocoon/lazy/techno bitch du moment

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J’avais posté ma routine de soins il y a quelques jours.

Puis je l’ai retirée.

Parce que j’avais l’impression de jeter un torchon sale à la tête des gens avec une vidéo approximative (je fais de longs raccourcis dans ma tête, je passe par l’Ohio à dos de taureau bleu), et comme la chose est passée inaperçue, j’en profite pour (re)mettre le couvert avec un article écrit ET complet.

 

Donc today, on va parler de trois routines du soir qui s’assemblent en une routine, la mienne, que j’étale sur les sept jours de la semaine, selon que je me sente lazy bitch, techno bitch ou cocoon bitch.

L’idée c’est que chaque soir, quand je me présente devant le miroir, je n’ai pas forcément la même humeur ni la même envie de massacre de mon chef d’oeuvre du matin (oui, on parle de mon MAQUILLACH’), puis prendre soin de ma peau passe par des besoins qui changent avec le temps.

 

Pour tous les démaquillages que tu feras et éviter de tomber dans une routine plan plan et chiante, il vaut mieux avoir des basiques, quelques ustensiles, et tout faire tourner comme un tourniquet bien huilé.

Cela semble plus justifié que de passer coûte que coûte la clarisonic sur une peau qui veut de la douceur extrême, juste parce qu’on a décidé que c’était Mia 2 tous les soirs.

CA N’EXISTE PAS un visage identique chaque jour (celui de Cher, c’est une autre histoire), il s’agit d’un matériau vivant, et les jours où il va moins bien, faut le biberonner un peu plus, rien de compliqué René.

 

Avant de te lancer dans une routine à volets 

Il est impératif d’avoir une même base, ou en tout cas d’être sûr que tous les démaquillants/nettoyants choisis ne causeront pas de problèmes cutanés, d’imperfections, ou n’irriteront la peau. Le seul moyen pour en être certain, c’est d’avoir testé le produit auparavant et d’y avoir mis le cachet « bitch approved ».

Le B.A.BA, c’est les doudouces, comme toujours, et d’arriver à trouver un équilibre entre ce que la peau veut et ce dont on a envie.
Faire sa popote et se laisser vivre.

 

La routine techno bitch 

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C’est la routine que je pratique en moyenne quatre fois par semaine, parfois plus, quand j’ai envie d’une peau impeccable sans trop en faire.

Je la réserve aux soirées où j’ai un maquillage lambda, pas grand chose sur les yeux, mais une envie de bon nettoyage vite fait bien fait : je prends un coton imbibé d’eau micellaire klorane pour enlever le gros, et puis je dégaine ma clarisonic et la mousse cattier que j’aime toujours autant.
En deux minutes, c’est torché, je sens bon et je suis clean, HIGH FIVE !

 

La routine Lazy Bitch

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Mise en situation : jour de grosse flemme, les miettes de pain tombent à terre quand j’essaye de me nourrir, la nutella reste dans la commissure des lèvres, je change les chaînes de la télévision en faisant « brubrubrughtozpff », règne une ambiance de chèvre qui n’a pas eu sa dose d’herbe journalière.

Pour tous ces jours de flemme monumentale, je ne jure que par le gant démaquillant : je glisse sous la douche, je passe ma main dans le gant et je me débarbouille joyeusement sans penser à rien d’autre, vu que le magic mitt fait le boulot à ma place (ou du moins les bonshommes qui vivent dedans, y a une armée indétectable qui se meut et chante « et hop, une crasse de moins, et hop » à chaque fois que je le fais glisser sur ma peau).

Une vraie routine démaquillage de feignasse MAIS efficace !

 

La routine cocoon bitch

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C’est simple, ultrasimple ou n’importe quel cleansing balm me procure un plaisir inouï comparable au trempage de mes lèvres dans un cappuccino mousseux en faisant face à la mer (c’est du vécu).

Plus c’est gras, plus j’aime ça, et pour rappel, c’est ce qui enlève le mieux toute trace de maquillage récalcitrant et de sueur abominable.

Je l’utilise surtout les soirs où j’ai envie de cocooning et/ou un make-up plus prononcé.

Je masse mon visage avec, je fais des pressions avec mes paumes sur le visage pour bien tout décoller, je m’amuse à faire remonter le noir de yeux jusqu’aux sourcils pour me donner un look de zombie – les pas de danse de thriller ne sont jamais loin.

Mon passage préféré étant de tout ôter avec mon muslin cloth, un second massage vigoureux, donc un surplus d’hystérie dans la salle de bains en découvrant mon visage frais et serein (et un peu zinzin).

 

Ce qui suit chacune de ces routines
(Sauf celle du cleansing balm, encore que ça dépend des jours et des besoins de mes petits pores)

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Jusqu’à présent j’utilisais le sérum OST à la vitamine C et je suis passée depuis une petite semaine au sérum polyphénol C15 de chez Caudalie, qui est une tuerie, pour de vrai, mais faudra attendre trois semaines avant que je fasse la revue dessus.

Je recharge ma peau en actifs hydratants en somme (en mode framboise dodue oui, on va finir par en faire une pancarte) et pour bien sceller l’eau et qu’elle ne s’échappe pas, je mets une petite pompe d’huile de noisette sur tout mon visage.

 

Cette huile végétale est une des huiles les plus recommandées pour les peaux mixtes à grasse car elle a une très grande action sur le sébum et est très pénétrante, donc idéale si vous voulez la coupler à des huiles essentielles (HE à manier avec précautions pour ne pas finir avec la tête frite et aux cloques peu rassurantes).

Je la préfère de loin à la jojoba, qui a une texture moins sèche : la noisette est très vite bue et peut même s’utiliser en sérum le soir sous une crème hydratante, quoique le mieux serait de la mélanger directement au soin.

 

De manière générale, je suis en mode luciole à chaque changement de saison, et plus particulièrement en automne et au printemps. Mais depuis que je l’utilise, je vois une bonne différence au niveau de la qualité de ma peau, de la quantité de sébum produit (on pouvait cuire un steak sur mon front), et ce en seulement quelques semaines.

Pour les plus frileuses, pas de craintes, c’est une des HV les mieux tolérées, par contre pour le matin elle risque de laisser un petit film pas idéal quand on doit vite-vite passer au maquillage.
NB : pour les allergiques aux noix, c’est no way !

Après ce tartinage, je mets mon contour des yeux en tapotant, et baby wombat est prête pour aller au lit.

 

VWALA,

Je crois que je n’ai rien oublié.

La routine qui me prend le moins de temps est celle avec la clarisonic, les deux autres sont à égalité.

Je voulais vous écrire cet article pour vous parler de soins, certainement, mais surtout pour vous faire comprendre qu’il n’y a pas qu’une manière d’avoir une routine de démaquillage.

 

Qu’on peut très bien se démaquiller/nettoyer la peau tous les jours avec un baume démaquillant si on veut, mais les jours de maquillage léger, sur moi, ça n’a pas de sens.

Parce que j’ai des envies changeantes, que j’aime bien avoir le choix, et que, finalement, le côté plan-plan m’emmerde, et que ce qui me plaît le plus dans les soins, c’est de jongler entre différentes textures.

J’en reviens donc toujours au même topo : « écouter sa peau c’est la rendre beau » (oui belle, mais ça rime pas avec peau).
Ciao !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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11 novembre 2013

Produits tops mais éthique flop, Laino me laisse pantoise

laino1.jpgDepuis qu’on est sortis de l’été comme des voleurs, on enchaîne les catastrophes naturelles dans ma rue : coulée de feuilles mortes qui naviguent comme des voiliers bien pépères sur un fleuve, elle s’éclatent comme elles peuvent.

Et comme à chaque fois quel temps change, j’ai eu envie d’autre chose, j’ai eu ma phase « I WANT MICELLAR WATER, GLOU GLOU ».

Il y a un mois, Laino m’a proposé de tester trois produits de leur nouvelle gamme Eclat, et comme il y avait une eau micellaire dans le pack, j’ai tout de suite accepté le challenge (sans vraiment savoir dans quoi je m’embarquais, j’avoue).

La marque met un point d’honneur à utiliser des ingrédients d’origine naturelle dans ses soins (je n’ai pas dit que tout était NATUREL, mais qu’il y avait, quelque part dedans, des actifs qui l’étaient, RIGHT ?)

Elle me fait un peu penser à une marque comme l’Occitane mais en moins cher, très rustique dans le packaging, un peu old school aussi.

C’est donc toute confiante que j’ai commencé à utiliser l’eau micellaire, le gommage et la CC crème, pour au final n’avoir que deux coups de coeur sur trois, ce qui est plutôt pas mal.

 

L’eau micellaire éclat

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Je l’ai naturellement introduite en début de routine du soir pour deux raisons :

  • parce que ça m’évite un double nettoyage

 

Sûr qu’après ma crise passagère, je vais retourner vers une huile (et celle que je zieute en ce moment ne fais PAS DU TOUT partie des marques que j’adore, mais je prends sur moi), mais l’eau micellaire est une bonne manière de ne pas trop embêter sa peau pendant la transition saisonnière tout en restant efficace.

 

Alors, au niveau de la compo, ça donne ça :

AQUA (WATER), PROPANEDIOL, PEG-6 CAPRYLIC/CAPRIC GLYCERIDES, PEG-7 GLYCERYL COCOATE, CAPRYLYL/CAPRYL GLUCOSIDE, CAMELLIA SINENSIS LEAF EXTRACT, CODIUM TOMENTOSUM EXTRACT, BUTYLENE GLYCOL, HYDROXYETHYLCELLULOSE, TETRASODIUM GLUTAMATE DIACETATE, CITRIC ACID, PARFUM (FRAGRANCE), CETRIMONIUM BROMIDE.

 

+ de 95% d’ingrédients d’origine naturelle

Je suppose qu’ils comptent l’eau parce que sinon, les extraits en fin de composition ne sont sûrement pas dosés à un pourcentage qui permettrait d’atteindre les 90 pourcents…

 

Nettoie et démaquille en douceur le visage et les yeux

Alors ça oui, c’est ultra-dingue : elle ne pique pas du tout, c’est un vrai plaisir à passer sur le visage, elle n’irrite pas mes yeux (je ne finis pas avec le coin de l’oeil rouge comme le cul d’un babouin qui s’agite contre un baobab) et elle sent une odeur que j’ai déjà connue, plutôt fraîche (ça va t’aider ça, dis donc)

 

Sans rinçage

Oui bon, elle ne laisse pas la peau trop collante, mais « sans rinçage » ou pas, je rince tout ce qui est nettoyant ou démaquillant.

 

Efficace sur le maquillage waterproof

Je pense que ça peut le faire, mais je n’utilise pas de mascara Waterproof, donc à voir. Le non Waterproof s’enlève en un clin d’oeil en tout cas.

 

Testée sous contrôle dermatologique et ophtalmologique

Ca veut rien dire, mais je prends !

 

J’aime vraiment beaucoup cette eau micellaire, je la place au même niveau que la Sebium H2O de Bioderma, la méga douceur en plus.

En un mois, j’ai utilisé un tiers de ce démaquillant, donc je pense qu’elle peut largement tenir 3 mois.

200ml entre 6 et 7 euros

 

Le gommage douceur

laino2.jpgC’est vrai, avec la Clarisonic dans la routine du soir, et ce, quotidiennement, j’ai failli me mettre un bazooka dans la bouche en introduisant ce gommage.

MAIS, je me suis dis, que si sur le site ils recommandent un usage de 2 à 3 fois par semaine et qu’il est vraiment « douceur », ma peau ne devrait pas « trop » souffrir.

 

La compo qui fait un peu moins peur que pour l’eau micellaire :

AQUA (WATER), GLYCERIN, SODIUM LAUROYL GLUTAMATE, CAPRYLYL/CAPRYL GLUCOSIDE, JOJOBA ESTERS, ACRYLATES/C10-30 ALKYL ACRYLATE CROSSPOLYMER, CAMELLIA SINENSIS LEAF EXTRACT, OLEA EUROPAEA (OLIVE) SEED POWDER, PROPANEDIOL, GLYCERYL OLEATE, TOCOPHEROL, HYDROGENATED PALM GLYCERIDES CITRATE, PROPYLENE GLYCOL, COCO-GLUCOSIDE, COCAMIDOPROPYL BETAINE, SODIUM CHLORIDE, CITRIC ACID, TETRASODIUM GLUTAMATE DIACETATE, SODIUM HYDROXIDE, PARFUM (FRAGRANCE), SODIUM BENZOATE.

 

+ de 95% d’ingrédients d’origine naturelle

Même topo, je suppose qu’on compte l’eau ?

 

Élimine efficacement les impuretés, sans agresser la peau

OUAIS ! ET RE-OUAIS ! Ce gommage est une vraie merveille. Et je trouve ça vraiment dommage qu’il ne soit pas un chouilla plus naturel, mais il est vraiment tout doux pour la peau !

Je l’utilise une fois par semaine plus ou moins, quand j’en ai envie quoi, sur peau sèche.

Je masse un peu tout en rajoutant de l’eau. Le rinçage est vraiment facile, on ne passe pas trois heures avec la tête sous le robinet pour chercher le dernier grain qui serait resté collé à la peau.

laino4

Ingrédient exfoliant: Perle de jojoba sphériques, non agressives pour la peau.

Vraiment pas agressives : plus sphériques que leurs perles de jojoba, tu meurs. (Sauf mon rond parfait au compas, ça aussi c’est sphérique)

 

Lisse et affine le grain de peau

Peut-être, je dis bien peut-être, que ce gommage et la Clarisonic fonctionne très bien ensemble et me font un grain de peau de foudingue.
En tout cas, juste après le gommage, la peau ne tire pas et le visage est vraiment beau.

 

Testé sous contrôle dermatologique

Guili Guili.

 

Si vous avez une peau sensible ou en mauvais état, je pense que ce gommage passera sans problème. Il n’agresse pas la peau mais reste efficace, il est donc un bon compromis.
10 euros les 50ml

 

La CC cream, soin anti-âge perfecteur d’éclat

 

laino5.jpgJe ne vous ferai pas un gros compte rendu dessus, parce que je ne l’ai testée que trois fois avant de la passer à ma mère.

Pour une color control, je trouve que la couleur universelle du tube est VRAIMENT trop foncée pour ma peau claire : certes, certaines de mes rougeurs étaient atténuées, mais j’avais un sacré coup de bronzage après l’avoir appliquée sur le visage.

Et comme je suis mauvais juge, c’est ma soeur qui m’a dit que j’avais un peu trop bonne mine, donc je l’ai prêtée à ma mère (peau matte et mature) en espérant que cela lui convienne.Et sur elle, le résultat était parfait.

 

Je l’ai trouvée vraiment agréable à « porter », souple, et le fait qu’il y ait un SPF 30 (grâce au dioxide de titane, une protection minérale contre les UV) est vraiment appréciable, quelle que soit la saison.

Je n’ai pas remarqué de brillance en l’utilisant non plus, donc elle matifie un peu le teint comme prévu, tout en gardant un fini assez glowy.

Par contre, comme pour les produits précédents, le parfum est assez présent et met du temps à s’estomper, ce qui pourrait déranger si vous avez le nez fin.

De mon côté, comme ça me rappelait l’odeur d’un soin que j’avais utilisé quand j’étais ado, j’ai aimé.

16 euros les 50ml

 

Conclusion mi-figue mi-raisin

Je trouve que la marque gagnerait à mettre des ingrédients authentiques, en entier, et pas seulement des extraits ou des huiles modifiées dans ses gammes.
Le fait que ce soit écrit « le soin au naturel » sur les emballages me dérange également, car on biaise un peu la réalité, on n’est vraiment pas dans la matière brute mais plutôt dans du cosmétique d’origine végétale/minérale (les Nuggets du Quick ça vient du poulet, mais t’admettra qu’il est plus modifié que ton poulet de rôtisserie).

 

Si je ne devais garder qu’un produit ce serait l’eau micellaire : c’est la première fois que j’utilise un produit de ce genre avec autant d’enthousiasme (le gros bidon de Bioderma tout vert, ça va deux secondes).

La CC cream est une déception car la couleur est vraiment à revoir (troprosée-orange à mon goût), et l’intensité de la teinte inadaptée à toutes les carnations. Pourquoi proposer un soin à la teinte universelle qui ne convient finalement qu’aux peaux mates ?

lai.jpg
Pour conclure, j’ai juste envie de dire que je me sens un peu flouée par Laino.
J’utilise des produits de l’industrie cosmétique traditionnelle sans problèmes (tant que ça respecte mes envies), mais ici j’ai vraiment une impression de greenwashing abusif.

Cela ne remet pas en cause l’efficacité des produits, qui m’ont conquise malgré tout, mais l’image qu’on envoie aux consommateurs de la marque est faussée.

Donc oui, le gommage et l’eau micellaire, je les conseille ardemment parce qu’ils font leur job, et très bien en plus de ça !

Mais l’éthique de la marque est imprécise à mes yeux, donc peut mieux faire !

 

Des bisous les Caribous !
Points de vente Laino
Caribouland
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