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24 août 2014

Le doux peeling de la rentrée

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Il me semble qu’il est bien de penser à certaines choses à la fin du mois d’août pour ne pas se retrouver dans un merdier sans fond, comme :

  • trier ses pulls par saison
  • refaire son stock de thé spécial « jour hivernal-grosses chaussettes-bout du nez rouge »
  • perdre les pizzas stockées sur les hanches pour faire de la place à la bûche de Nowel, dans 4 mois pile
  • rêver d’une doudoune même s’il fait encore chaud
  • manger de la soupe pour s’habituer au goût
  • se créer un bouclier anti-marronniers (attention, attention, avec diodes intégrées)
  • décider qu’on ne fera pas de déprime saisonnière (mais préparer un Bridget Jones au cas où)
  • commencer à prendre des gélules pour ne pas perdre sa perruque par poignées
  • entreposer les rayons du soleil dans sa mémoire (dans quelques temps on les allumera dans notre tête, en rentrant chez nous dans le noir, à 4h de l’après-midi)
  • faire un plan de raclette
  • sniffer toutes les bougies en magasin en cherchant celle qui sent les grelots de Caribou
  • devancer Pernaut et vous dire que « OUI à leur première rentrée VOS GOSSES VONT CHIALER »
  • sous-entendre que même si la mode veut du gris, je serai toujours habillée en noir, pourquoi changer
  • savoir où se trouvent les stations de chauffage les plus proches
  • commander une luge à paillettes, modèle rétro, double glisse
  • enfin faire mon choix entre « le carré flou c’est trop bien, je l’entretiens » ou « en hiver, je serai bien la plus heureuse avec mon écharpe capillaire » #dilemme

 

Vu que la beauté reste mon « hue » dada, trouver une bonne crème d’entre-saison (check !), ni trop légère ni trop grasse pour ne pas souffrir de l’effet poêle à frire, trop courant en septembre.
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Puis surtout, investir dans un produit exfoliant léger (ou en sortir un de ses stocks, CHECK !), un petit tonique enrichi en acide de fruits pour ne pas trop souffrir de l’effet rebond/du changement de temps/du teint terne de rentrée : on passe la lotion sur peau sèche et démaquillée, LE SOIR, après le nettoyage, et on profite du peeling sans lever le petit doigt.

Comme avec n’importe quel acide de fruit, on se protège la peau du soleil et des UV (bah oui, même quand le temps se rafraîchit Mireille, ça sert à rien de dégommer ses taches pour s’en créer d’autres), et on n’oublie pas de miser sur l’hydratation, avec les variations de température, la peau ne sait plus ou donner de la tête (et je te dis pas la moue de morue qui s’imprime sur ton visage ces jours-là, sans parler des microkystes de saison).

 

Si vous avez la peau très sensible, privilégiez les PHA, aussi doués que mon ami l’acide glycolique mais moins irritants (puis aussi plus hydratants). C’est en général ceux-là qu’on conseille aux peaux plus matures ou plus fines.

Et si vous redoutez des pores encombrés comme un champde mine, allez faire les yeux doux à votre pharmacien parce que c’est l’acide salycilique qui sera votre ami (le même qu’on trouve dans la fameuse eau précieuse).

(Petit reminder sur les AHA, BHA)

 

L’idée c’est que la rentrée apporte son lot de misère, et qu’en plus d’être soi-même au ralenti, le métabolisme prend le même chemin. Donc, pour ne pas devenir zinzin et crouler sous un amas de cellules mortes, faut penser à entretenir le terrain tant qu’il en est encore temps.

ET PERSONNELLEMENT, les gommages sensoriels ne m’ont jamais plu, je les trouve toujours inefficaces, voire inutiles, agressifs, pas assez puissant et cocoon à la fois. Oui, je demande un grand écart cosmétique, mais j’ai du mal avec les textures à grains.

Après, à vous de voir si vous préférez une version soin de nuit-tonique-ou nettoyant (viva le tamagohada), j’ai décidé cette année hier soir de prendre le chemin de la version pad multi-actif, et pourquoi pas m’acheter une lotion en appoint.

Les crèmes sont plus adaptées quand la peau est habituée (ou qu’on veut vraiment faire peau neuve), à mon avis, et comme j’ai trouvé mon bonheur sur ce plan-là, autant entrer en phase d’attaque avec un produit à utiliser une fois par semaine, ça rend le combat plus doux.

Et tout ce qui est progressif m’enchante.

PS : si vous êtes plutôt bio, pensez à l’hydrolat de citron ou encore de pamplemousse, très efficaces pour décongestionner le teint

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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6 novembre 2013

Ma routine soin du soir de l’automne, la transition

J’aime l’automne, gros love sur mon visage.

Je gambade en criant « haaaaaaa ouaaaais », les châtaignes construisent des souvenirs de petits bonshommes piquants, il y a la brume qui descend sur les champs et les gens qui ruminent, des feuilles mortes collées à leurs basques.

Y a pas à dire, ça sent la soupe.

 

En automne donc, on est content de vivre, l’air frais met du rose aux joues.

Puis on commence à avoir des zones sèches sur le visage, la peau s’affine, elle devient terne, on crie au scandale du haut d’un arbre décharné.

 

Bref on en viendrait presque à s’appliquer des marshmallows grillés sur le visage pour arrêter l’hémorragie.
Penser à l’été fait déjà trop nostalgique.

On se rend compte que la routine qui marchait du feu de dieu pendant la période estivale commence à avoir ses failles, il faut rajouter des sérums pour combler ses besoins, on chouchoute un peu plus le soir, on en fait encore moins chaque matin.

Tout cela est tout à fait normal, d’ailleurs je trouve que la transition été-automne est souvent la plus rude pour la peau des gens : parce qu’avec le soleil qu’on a eu les mois précédents, on a VRAIMENT l’impression d’une belle peau, et puis en rentrant, et avec le temps qui n’est plus aussi précis qu’un rayon de soleil, on recommence à voir ses imperfections.

 

La routine du soir

Ma peau a plutôt bien vécu l’été.

Elle n’a d’ailleurs eu que un ou deux boutons pendant les grosses chaleurs, mais à part ça, rien à signaler.

En ce moment, c’est un autre combat.

 

Ma peau se déshydrate vitesse grand V.

Rien à voir avec l’introduction récente de la clarisonic, la chose a commencé il y a deux mois plus ou moins, en Septembre donc, et depuis je ne fais qu’hydrater ma peau, à coup de masques réguliers.

Côté bubons, rien d’incontrôlable, je suis d’ailleurs dans une phase de paix avec mes pores.

 

Le démaquillage de la reine
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Toujours aussi fan d’UltraSimple de Lush, je le réserve maintenant aux maquillages chargés, qui se font plus rares à l’entrée des saison froides, va savoir.

Le reste du temps, j’utilise une eau micellaire.

 

J’avais d’abord tenté la Créaline de Bioderma pendant un moment, mais rien à faire, comparée à la Sebium de la même gamme, je la trouve inefficace sur du waterproof, pas agréable et l’odeur ne me plaît pas (oui oui, je la descends).

Depuis un mois, c’est celle de Laino que je teste, et OH MY GOSH, c’est un tuerie (promis, on en reparlera).

 

Le nettoyage pour un jolis minois

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Les soirs où je me démaquille avec le démaquillant de Lush, parfois je n’enchaîne pas sur un nettoyant, ça dépend un peu de mon ressenti du moment, de si je suis fatiguée ou pas.

Sinon, j’utilise la Clarisonic avec ma mousse nettoyante Nominoë, à une fréquence toute régulière maintenant, vu que j’ai introduit la bête de manière progressive.

 

La lotion peeling

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Place à la lotion Keracnyl de Ducray.

Uniquement sur la zone T, et comme expliqué dans mon article sur les AHA, j’attend que ma peau soit bien sèche avant de l’appliquer au coton.

Elle contient de l’acide glycolique, lactique et salicylique,et permet une bonne petite exfoliation sans agresser.

 

Le sérum doudou

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Mon chouchou, mon doudou, my love, mon amour de toujours, mon midnight recovery concentrate de Kiehl’s.

Je l’avais utilisé un peu ponctuellement pendant l’année quand ma peau faisait grise mine ou que j’avais besoin de la remettre sur le droit chemin.

Là je recommence à l’utiliser plus souvent car il est parfait en cure pendant le pré-hiver et l’hiver et qu’il a une odeur divine.

NB : je l’ai acheté l’an passé et je ne suis même pas à la moitié du flacon…Kiehl’s a prévu le coup vu qu’on peut utiliser ce produit 18 mois après ouverture.

 

Le contour des yeux
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Le soir, je fais dans le doudou.

J’utilise celui de Caudalie, le SOS yeux sensibles (he oui, toujours le même tube). J’ai des yeux qui s’irritent plus souvent qu’avant, aucune idée d’où ça vient, ce n’est pas directement consécutif à l’usage d’un produit, ils sont juste un peu capricieux.

Le CDY de Caudalie endigue le phénomène sans être trop gras pour cette zone, perfect.

 

Le soin spécifique, la crème

jj.jpg Je vous raconterai ça dans mon billet sur la Clarisonic et son premier bilan, mais j’ai eu quelques soucis sur le menton ces dernières semaines, donc les jours où je ne mettais pas de sérum, j’appliquais la triacnéal sur mon menton, et j’attendais que ça ait bien pénétré avant de mettre ma crème.

Je fonctionne toujours à la Skin Rescuer de Kiehl’s.

Le flacon dure depuis une plombe (4 mois, nom de dieu !), mais je ne l’ai toujours pas fini, il en reste encore un bon tiers.

La texture est juste parfaite pour terminer ma routine, même si ça ne pénètre pas directement avec le sérum par-dessous, je me réveille le lendemain avec une peau bien repulpée comme j’aime.

 

Conclusion

J’ai « JUSTE » rajouté un nettoyant (un vrai qui mousse), un démaquillant plus léger, une clarisonic, un tonique aux AHA et un sérum à ma routine d’été, le tout de manière (très) progressive.
Sûrement qu’en hiver tout ça ne me suffira plus, mais pour l’instant, ça passe très bien.

Si votre peau souffre un peu à cause du changement de saison, n’hésitez pas à user et abuser de masques (naturels ou pas) : on purifie avec de l’argile, on hydrate à fond avec de la banane, et surtout, on fait dans la DOUCEUR !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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6 octobre 2013

Toi aussi, fais une cure de AHA !

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Quand j’avais commencé à écrire par ici, j’avais entamé une cure de AHA.

Un mot un peu étrange mais carrément emballant une fois qu’on était au courant des effets de ces fameux acides naturels.

J’avais acheté la Neostrata crème lissante dosée à 8% d’acide glycolique (et 2% d’acide citrique), parce que j’avais lu que pour les peaux plutôt épaisses c’était l’acide phare à avoir.

Et j’ai vite été conquise par l’idée.

 

La famille des AHA

On en trouve dans le lait, dans la canne à sucre, dans le citron et dans la pomme, pour les plus connus (acide lactique, glycolique, citrique et malique).

Ce sont des alpha hydroxy acids, et son ceux qui pénètrent le plus profond dans l’épiderme.

Ils sont plus puissants que les BHA et les PHA, et permettent d’avoir un résultat assez convaincant sur les peaux les plus « endommagées » (taches, rides, peau moche, manque d’élasticité).

 

Si l’acide glycolique est en général le plus utilisé dans les formulations grand public, c’est parce qu’il est reconnu comme étant le plus efficace des AHA, car le plus petit ! Il pénètre donc plus profond la peau et permet de dissoudre les liaisons qu’il y a entre les peaux mortes pour permettre à une peau fraîche et neuve de pointer son nez plus vite que de nature.

On se retrouve dans les 2 à 4 semaines avec un teint moins terne, une peau plus jolie, et des défauts cutanés qui commencent doucement à être effacés ! (Si tu as des cicatrices d’acné, go for it)

L’efficacité des AHA sur l’hydratation de la peau et la production de collagène est également prouvée, ce qui donne une impression de comblement des ridules de la peau et un air plus épanoui.

En BHA, on connaît l’acide salicylique qui lui est plus efficace sur les comédons et la désincrustation des pores encombrés car il est liposoluble (donc soluble dans le gras, donc il va manger tes comédons, dis-lui bon appétit).

 

Donc, si ton problème est l’acné, il vaut mieux un soin aux BHA ou PHA, ces derniers sont moins irritants que les AHA, car exfolient plus en surface, ils sont aussi plus hydratants et de bons antioxydants. Ils conviennent bien mieux aux peaux plus sensibles.

Si ton problème est un teint d’outre-tombe, des rides, un problème de taches résiduelles et une peau irrégulière, alors les AHA sont tes amis.

Le seul bémol dans tout ça, c’est qu’une cure donne de vrais bons résultats à partir d’un bon mois et demi d’utilisation régulière, donc patience !

 

Conseil à l’achat d’un produit
aha1.jpg Si vous voulez faire une cure de AHA (ou BHA ou PHA, ou HALALALA), c’est LE bon moment pour s’y mettre.

Il commence à faire plus frais, le soleil est à priori moins présent, donc moins de risque d’abîmer sa peau.
Pour une première cure, un dosage entre 5 et 10% est largement suffisant.

Tapez dans les 15% quand vous avez déjà une peau habituée aux AHA et qui est costaude (donc pas trop sensible ni irritée)

Il est évident que ce genre de soin ne s’applique pas sur une peau lésée, ou qui est sujette à des problèmes dermatologiques importants comme une acné sévère, une réactivité anormale, les conseils que je donne s’appliquent pour des personnes qui n’ont pas un terrain critique ou hors norme.

Pour l’instant j’utilise un tonique qui contient de l’acide glycolique et de l’acide lactique, la combinaison des deux a l’air de ravir ma peau même si je n’ai commencé la cure qu’il y a deux petites semaines.

Beaucoup de marques proposent des produits qui contiennent des actifs qui agissent sur la couche supérieure de l’épiderme : on les reconnaît en parapharmacie car, dans/après leur nom, il y a souvent un K, comme dans le gel-crème cleanance K, Hyséac K18, effaclar K, keracnyl.

Les leaders du marché du « peeling maison » sont, selon moi, Neostrata, Filorga, et Mene & Moy.

 

Pourquoi je me fâche ?

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Mon traitement au triacnéal d’Avène fait partie des top recherches sur ce blog.

Les gens aimeraient soigner leur peau avec de l’acide glycolique, l’aider à aller mieux avec des soins réguliers, je comprend.
Mais à force de m’être renseignée sur ce produit, je le connais par coeur, et j’ai un peu du mal à voir comment les gens l’utilisent parfois.

Il n’est donc pas du luxe de rappeler quelques petites règles générales en utilisant le triacnéal comme exemple…

 

REGLE N°1 Tu suivras la notice

Tellement bête mais plus efficace que n’importe quel conseil, quand on démarre un traitement aux aha il vaut mieux suivre la notice.

Sinon Avène ne se serait pas foulé à imprimer la marche à suivre sur l’emballage ET le papier dans la boîte.

C’est donc un soin qu’on applique DE NUIT, et pas de jour.

Et en local de préférence, vu que le triacnéal n’est pas une crème spécialement hydratante.

 

REGLE N°2 Tu protégeras ta peau du soleil

Comme tous les soins aux AHA, il agit comme un peeling de surface qui va rendre la peau plus sensible aux éléments extérieurs, et donc, la rendre potentiellement prompte à développer des taches/rougeurs après un après-midi en terrasse. On dégaine donc un écran de ville pendant cette saison.

Protection UV o-bli-ga-toire.

 

REGLE N°3 Tu ne l’appliqueras pas là où ce n’est pas conseillé

Gare aux conseils type « ça efface mes grains de milium ». Plus on s’approche de la zone du contour de l’oeil plus on s’expose à un risque d’irritation cutanée et autres dégâts.

La peau étant très fine à cet endroit, je déconseille totalement l’usage d’AHA pour cette problématique, et encore plus d’acide glycolique !

On va chez le dermato pour faire enlever ces boules de graisse, et on regarde si le problème ne vient pas d’une crème qu’on applique trop près des yeux, qu’on se les nettoie bien après le démaquillage et que le soin du contour de l’oeil n’est pas trop riche en gras (première cause de grain de milium chez moi).

 

REGLE N°4 Tu appliqueras le soin progressivement

Dit et redit, on ne commence pas une cure aux AHA en grandes pompes, surtout si on n’a jamais exposé sa peau à ce genre de traitement. On introduit progressivement le nouveau produit, à raison d’un soir sur trois d’abord, pendant la première semaine, puis un soir sur deux et ainsi de suite.

On évite d’appliquer le soin sur une peau humide, ça peut être plus irritant, donc on attend un peu après le tonique (certains disent que l’attente doit être d’au moins 30 minutes) et on ne met pas de soin hydratant directement après car les préparations aux AHA sont plus efficaces en milieu acide (et les crèmes du commerce sont en général plus proches du basique).

Il faut également savoir que l’acide glycolique est listé comme le plus potentiellement irritant des acides naturels, donc mollo, les résultats sont encore plus beaux quand on prend son temps.

 

REGLE N°5 Tu auras une routine décente

Parce que d’entamer une cure aux AHA peut assécher la peau dans un premier temps, il vaut mieux avoir une routine bardée de produits bien hydratants, qui seront là pour pallier à ce problème.

On ne lésine pas sur les masques, on lave sa peau avec un nettoyant doux, on évite les gommages quotidien et/ou à gros grains. On met sa peau au repos, en somme, en la chouchoutant comme une reine.

On laisse l’acide glycolique faire son boulot de grignoteur de peaux mortes, il fait ça comme un chef.

 

Conclusion

Vu l’engouement, je trouve que les AHA sont un peu utilisés à tort et à travers, et je ne compte plus les témoignages qui rapportent « une peau brûlée, défigurée, je pelais comme jamais, j’avais des éruptions de bouton monstrueuses, ça marche pas ».

Pour l’histoire de l’action ou non d’un acide, c’est à vous de bien le choisir et de l’appliquer dans les règles de l’art.
Je suis grande partisane de ce genre de cure, qui permet littéralement de faire peau neuve pendant la basse saison, celle où on a plutôt tendance à avoir le teint gris. J’en suis à ma troisième cure depuis le début de ce blog, mais cette fois-ci j’attaque avec une lotion, donc on verra ce que ça donne.

Retenez juste ça : prenez soin de vous et tout ira bien !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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7 mars 2013

Un an de millefeuille et de soins adaptés : bye bye l’acné !

Il y a un an, je suis tombée sur l’article de Sonia concernant le Millefeuille, et j’ai eu un gros crush.

Une envie soudaine de m’intéresser aux soins pour la peau, d’en prendre soin, de me tartiner de la tête aux pieds, bref, j’ai troqué mes envies d’avoir un corps de rêve pour au moins avoir un faciès présentable et en quelques mois, j’ai eu des résultats visibles qui m’ont encouragé à poursuivre dans cette direction.

ppp.jpg Quand on voit les photos de moi avant, j’avais plutôt des imperfections, un peu partout, surtout localisées sur le front (entre les sourcils très souvent), sur les tempes, à l’entrée de mes narines, et aussi sur la mâchoire et le menton.

Les joues ont reçu la grâce divine à ma naissance car elles ne déplorent que très peu d’acné depuis que je prends la pilule.

J’avais également un teint plutôt brouillé, pas mal d’irrégularités qui devenaient soit de magnifiques points noirs soit des comédons bien rouges, bien douloureux.

 

Un début de Millefeuille un peu chaotique

Un peu avant de devenir une psychopathe de la routine de soin, j’avais fait une première cure aux AHA, qui s’était révélée bénéfique, surtout pour mon front qui était devenu lisse et n’avait plus qu’un ou deux boutons de temps en temps. 

Mon plus gros problème, c’était le bas de mon visage.

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J’avais des plaques de sécheresse qui apparaissaient par endroits, et le contour de ma bouché était vraiment un complexe à temps plein.

Je bourgeonnais quasiment tout le temps, et plus je chipotais à tous ces nouveaux comiques sur le menton, plus je devais me battre pour ne pas arracher les peaux tout juste cicatrisées, et qui ne demandaient qu’un peu de repos.

 

Début mars 2012, je m’étais créé une routine plutôt purifiante ce qui n’était pas une bonne idée(pas forcément TRÈS agressive, mais assez que pour avoir des soupçons un mois plus tard).

J’ai cheminé dans ma tête, et c’est tout naturellement que j’ai commencé à virer vers des produits plus sains.

Savon d’alep, huiles de soin et hydrolat, j’ai eu de bons résultats surtout avec ce nettoyant tout brun et vert (AH DIOS MIO, j’aimerais tellement que l’été soit là pour m’y remettre !).

Les huiles végétales étant plutôt difficiles à doser, j’ai eu une mauvaise expérience avec la nigelle qui m’a « brûlé » la peau, la rendant extrêmement sèche par plaques. J’avais fait l’erreur de l’appliquer pure.

 

En mai, je découvre le peeling aux AHA directement à la source : certaines de mes cicatrices disparaissent, mais mon menton est vraiment trop irrité par tout ce que j’essaye de lui faire subir. J’abandonne en cours de route.

Je commence mes cures de miel de manuka à l’entrée des vacances et apprécie vraiment le pouvoir de ce liquide ambré : il arrive à faire dégonfler les kystes que j’ai, apaise ma peau et surtout l’hydrate.

Je persiste dans cette voie, j’en aurai utilisé plus de 500 g pour m’en faire des masques.

 

Après l’été, le retour du soleil est rude : la peau dit « tintin pour toi, je vais te faire souffrir, t’sais quoi ».

Mais l’aloe vera en sérum pendant l’été a fait du bien à ma peau et je commence à utiliser ma petite crème miracle, à savoir le philtre de beauté.

peau1.jpgJe mise de plus en plus sur les soins parallèles, les masques, les brumisations d’eau thermale, les bains de vapeur.

Dans un élan totalement subjectif, je succombe moi aussi à la folie Konjac, et commence à m’intéresser aux outils qui peuvent rendre le nettoyage de peau encore plus performant.

peau2Mi-septembre, je désespère totalement.

La peau a décidé de ne pas entendre raison, et je découvre chaque jour un nouveau bouton rouge.
Ça tire sur le menton, ça lance au bout du nez, chaque imperfection ne « sort » pas et laisse une cicatrice en sous-cutané vraiment disgracieuse.

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Les kystes sont tellement gros (sur la photo j’en ai que un, mais deux arriveront une semaine après environ) qu’ils occupent tout mon menton, et je décide de prendre rendez-vous chez une dermato.

J’essaye de me renseigner un peu plus sur l’acné hormonale, de me détendre aussi par tous les moyens.

J’évite les tensions et aussi de m’acharner sur cette zone de guerre : moins je la regarde et la touche, moins ça empire. J’essaye de m’y faire.

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C’est plus ou moins à cette époque que je commence à utiliser le triacnéal d’Avène, le rhassoul pour mes points noirs, et mon gel epiduo.

 

Vers la fin Octobre, je commence à retrouver face humaine, grâce à un choix tout réfléchi parmi mes produits de soins, qui sont plutôt des valeurs sûres que des produits un peu plus « exotiques ».

Puis trois mois après, je tombe fort malade et ma peau est magnifique, dans le sens où, malgré des IMPERFECTIONS aléatoires, je n’ai plus d’acné. Genre PLUS !

Je me dis que c’est étrange, puis je commence à faire le lien avec tous les traitements que j’ai mis en place, l’action de ma nouvelle pilule qui s’est enfin stabilisée, la tosowoong, tout ça.

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peau6.jpg peauend.jpgJe trouve que pour un an de millefeuille, et malgré mes erreurs, je suis quand même arrivée à avoir un visage pas trop marqué par les cicatrices, les pores sont vraiment resserrés, et surtout je connais tellement mieux ma peau que je sais plus ou moins ce qui lui sera bénéfique ou pas.

Maintenant, le côté asséchant de mes traitements m’oblige à chercher une crème plus costaude que la Nominoë, au moins pour le soir.

Mais je ne parviens pas à faire mon choix.

Je n’utilise plus de produits naturels dans ma routine (par contre pour les soins type masques oui !), à part de l’huile essentielle de Niaouli quand j’ai une imperfection.

Ce n’est pas par manque de conviction personnelle, c’est juste que j’ai trouvé mieux que des huiles végétales.

 

En conclusion

Je sais que mon traitement local n’est qu’une béquille et que comme j’ai une acné hormonale, je ne suis pas vraiment à l’abri d’une rechute, mais j’étais tellement fière du résultat qu’il fallait que je vous montre !

J’ai surtout fait ce retour pour faire comprendre aux gens qu’on n’arrive jamais à des résultats immédiats avec la peau.

On peu hydrater son épiderme et avoir une impression de meilleure souplesse, ou peu faire un peeling pour faire peau neuve, mais essayer d’à tout prix vouloir se débarrasser de ses pores /points noirs / imperfections et ce en un temps record, c’est un peu utopique, à moins que votre peau souffre dès le départ de gros manques.

 

Donc, j’insiste, le millefeuille c’est affaire de douceur, on traite ses problèmes de peau de manière SPECIFIQUE, et on évite comme la peste tout ce qui floute les défaut, les couvre, sans soigner.

Et si en plus, vous arrêtez de vous triturer les imperfections, c’est moitié moins de temps à consacrer pour rattraper les dégâts.

Je dis ça, JE DIS RIEN.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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9 janvier 2013

Triacnéal d’Avène, mon bilan après trois mois et mon traitement dermato

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J’avais commencé le triacnéal un peu en douce, un jour de crise.

J’avais une armée de kystes, bouboules bien grosses en sous-cutané, impossible à déloger et qui me minait l’humeur et l’aspect de ma face. (Je ressemblais au menton des Bogdanov sur pattes, de loin, sans rire)

J’avais déjà testé une crème à l’acide glycolique au début de l’année passée, la crème lissante aux AHA de Neostrata et j’en avais été très contente, même si elle avait plutôt agit sur l’aspect général de ma peau plutôt que sur mes cicatrices en particulier.

Je ne mettais pas vraiment beaucoup d’espoir dans ce produit Avène, je faisais juste déjà confiance à la marque, donc je m’étais dis « why not ? »

 

Triacnéal, la revue

«  Ses Bienfaits

  • Anti-irritant : L’Effectiose®, innovation brevetée, limite l’afflux de substances irritantes au niveau du follicule pilo-sébacé
  • Purifiant : Grâce à l’effet peeling de surface de l’Acide glycolique
  • Lissant : Grâce au Rétinaldéhyde qui limite la formation des imperfections de la peau et prévient l’apparition de marques résiduelles
  • Apaisant : L’Eau thermale d’Avène, apaisante et anti-irritante, procure à votre peau une sensation de confort immédiate.

Est-il fait pour moi ?

TriAcnéal est particulièrement indiqué pour les peaux à tendance grasse présentant des imperfections sévères.

Le Bon Geste

  • Nettoyez votre visage avec Cleanance Gel nettoyant sans savon et séchez-le délicatement
  • Appliquez TriAcnéal le soir sur une peau parfaitement sèche
  • Eviter l’application au niveau du contour des yeux et des lèvres. « 

 Source Avène

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J’ai sûrement déjà du vous l’expliquer, mais les AHA c’est donc des acides de fruits, et ils font parties de ceux qui pénètrent le plus profond dans la peau.

Ils exfolient un peu plus à chaque application, et permettent un effet « peau neuve » sur le long terme. (Je fais des détours pour que l’explication soit simple pour vous)

 

A savoir avant d’utiliser le triacnéal

  • ce soin est dosé à 8% d’acide glycolique
  • n’appliquez jamais ce produit comme crème de jour (déjà vu, déjà lu trop souvent) : il s’agit d’un soin à localiser sur les zones à problèmes de votre visage
  • il est nécessaire de protéger sa peau des UV : l’acide glycolique sensibilise la peau et ça, mélangé aux rayons invisibles de l’au-delà vers la terre ne font pas bon ménage
  • il est impératif d’appliquer ce soin tous les soirs pour avoir de bons résultats (notamment sur les marques résiduelles), mais il faut introduire le produit de manière graduelle.

 

Le premier mois 

Le premier mois est le mois le plus long, c’est le moment de la patience. Car une peau ne se renouvelle jamais qu’en 28 jours en moyenne, il faut attendre que la nature fasse son travail.

Parfois il y a le fameux effet purge, mais que je considère, quand ça arrive, plutôt comme une réaction de la peau. (A part les points noirs déjà enfouis, j’ai du mal à croire qu’on puisse avoir une armée de boutons en sommeil sous la peau qui n’attend que le Triacnéal pour pointer le bout de son nez)

 

J’ai donc appliqué le produit consciencieusement :

  • d’abord une fois tous les trois jours, puis une semaine et demi après une fois tous les deux jours, et ainsi de suite
  • je n’ai jamais ressenti de picotements pendant ce premier mois (mais les peaux les plus sensibles se contenteront d’une application plus espacée)
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Ces 30 premiers jours étaient assez concluants :

  • j’avais moins de micro kystes (ce genre d’irrégularités qui donnent un aspect grumeleux à la peau)
  • certaines boules de kystes enflammés étaient réduites
  • certaine cicatrices récentes commençaient à disparaître

 

Le deuxième et troisième mois

C’est les mois où la peau s’habitue au produit, et où il faut soit réduire la fréquence d’application soit l’augmenter.

C’est aussi à partir de 40 jours qu’on commence à vraiment voir un mieux et que la peau s’est renouvelée.

 

Si vous ne voyez aucun changement, que vous avez toujours autant d’imperfections ou que le produit vous a « brûlé », c’est que vous n’avez pas utilisé le produit comme il faut (avec parcimonie donc), ou que l’acide glycolique n’est pas un AHA qui vous convient.

Aussi, votre routine ou vos habitudes de soin peuvent entrer en compte.

 

Après donc plus de 90 jours

  • j’ai de moins en moins de taches de cicatrices et certaines, plus vieilles, s’affadissent enfin
  • plus de kystes
  • des boutons qui réapparaissent bien moins vite et sont moins nombreux

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Le seul reproche que j’ai à faire sur ce produit c’est vraiment sur sa couleur : il s’agit d’un jaune qui tire vers le moche, avec un soupçon de laid. Une fois que cela sèche sur le visage ça laisse un film de la même couleur que le produit, donc éviter de s’en tartiner un soir où vous voulez conclure, ça vous fera une tête splashée d’une couleur coquille douteuse.

Sinon, pour le reste, il n’assèche pas, et c’est un gros point fort.

epiduo.jpgJ’ai commencé il y a un peu plus d’un mois un traitement dermato en parallèle du triacnéal.

J’ai donc petit à petit remplacé le triacnéal par l’épiduo : actuellement je suis à deux jours d’epiduo pour un jour de triacnéal.

L’usage des deux combinés a rendu ma peau un peu compliquée (sécheresse, plaques rouges diffuses).

Je compte donc utiliser le produit Avène un peu moins souvent, ce qui me contraint à chercher un sérum anti-taches qui fonctionne bien (j’ai déjà essayé celui de Kiehl’s mais il m’a défiguré le menton, je ne l’ai pas supporté).

 

Le mot de la fin

Voilà,

Plus qu’une revue sur un produit, je voulais, par cet article, commencer une série de revues sur mon « ACNE WAR », mon combat contre des imperfections qui n’ont vraiment débuté qu’après mon adolescence et qui marquent mon visage même quand j’arrive à venir à bout des boutons.

Pour l’instant je n’en ai plus que deux ou trois qui reviennent aléatoirement, mais ils sont petits et tellement insignifiants par rapport à ce que j’avais avant que c’est déjà une petite victoire.
Maintenant, je suis face à un problème de petites peaux mortes à cause du traitement dermatologique, mais j’arriverai à vaincre !

Si vous cherchez un bon produit contre les imperfections et les marques, dans un premier temps je vous conseille le Triacnéal.

J’ai vraiment été conquise par ce petit tutube.

Simplement, avec mes problèmes de peau, j’ai été obligée de passer à l’étape supérieure et me rendre chez le dermatologue pour qu’on me prescrive quelque chose de plus puissant.

Voilà, j’espère que ce fut instructif.

 

Passez une bonne journée les Caribous !

Caribouland
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