25 juin 2014

La peau douce dans un pot de savon noir, deux ans après

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Depuis que j’ai découvert le gommage au savon noir, j’ai remisé les traditionnels exfoliants à grains (sauf le Nominoë que j’ai siphonné jusqu’au dernier akène de fraise) tellement le résultat m’émeut à chaque fois que je me la joue tapenade sur pattes.

Deux ans plus tard, j’en suis toujours au même stade, il s’agit d’un doudou-dis-donc-kesketu-as-la-peau-douce qui ne m’a jamais déçue et aide vraiment ma peau de croco au fil des saisons.

 

C’est d’ailleurs devenu une astuce que je donne souvent aux gens qui ont

  • la peau sèche
  • qui desquame fort
  • les poils incarnés
  • des petits boutons dus à la chaleur, au soleil
  • une peau du body qui paraît un peu terne

 

La chose fait penser à une pâte molle à l’odeur d’olive, mais malgré ce parfum peu ragoûtant, il s’agit de mon conseil beauté NUMBER OUANE pour avoir une peau comme une patinoire et se muscler les bras par la même occasion.

T’en viendrais même à souhaiter vivre comme une momie lépreuse pour faire valdinguer tes cellules mortes à coup de gant exfoliant.

 

D’Alepia à Lovea

J’avais commencé mon petit trip hammamesque avec un pot qui venait de chez Alepia, un savon noir pur jus hyper hydratant qui m’avait conquise dès le premier usage.

Je m’y étais sûrement prise comme un manche parce qu’aux premiers essais, certes, ma peau pelait bien, mais une fois que tu as pris le coup de main, elle est censée franchement s’émietter (et oui j’avoue, je prends mon pied quand je la râpe).

 

En hiver, j’ai toujours tendance à zapper cette étape, préférant me jeter dans ma tenue de princesse de la nuit plutôt de que de me balader nue dans la salle de bains pendant que le produit pénètre bien dans mes pores.

Du coup, quand les beaux jours sont arrivés, j’étais un peu ennuyée et à court de produit et j’ai choisi l’option « va dans un magasin, checke un peu et prend du pas trop dégueu ».
J’ai donc pris du Lovea.

 

Le savon noir Lovea

lov3.jpgClairement, si vous voulez un savon noir à l’ancienne, ce n’est pas celui-ci qu’il faudra acheter : il contient de l’eau, un dérivé d’huile de tournesol très émollient, un émulsifiant, de la potasse (présente dans les savons noirs traditionnels), de l’huile d’olive, et un colorant, entre autres.

La composition est bonne néanmoins, rien à dire dessus, il s’agit d’une belle liste d’ingrédients sur le papier, même si l’huile d’olive paraît un peu noyée dans le reste.

Amoureux de l’authentique, si vous partez à la recherche d’une pépite bien basique à dos de dromadaire, veillez à ce qu’elle contienne le moins d’éléments possibles, et qu’il y ait de l’olea europea fruit oil en priorité dans la phase grasse ainsi que de la pulpe d’olives et de la potasse.

Si je devais comparer le savon noir d’Alepia et celui-ci, le premier est sans nul doute le plus hydratant des deux, le Lovea étant respectable mais pas incroyable non plus.

 

A l’usage, les petits conseils

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Une fois par semaine, j’ai mon petit rituel cocooning, et je m’y tiens !

  • Je passe sous la douche en ayant bien chauffé la pièce et je prends le temps d’humidifier ma peau à outrance (faut qu’elle se ramollisse bien, le mieux reste d’avoir un bain)(mais j’ai pas de baignoire)
  • Une fois que c’est fait, je coupe l’eau, et je prélève de la matière pour m’enduire le corps (environ 1 à 2 cuillers à soupe pour être tranquille)
  • Je masse bien sur peau humide jusqu’à ce qu’il se transforme en une sorte de cire blanche moelleuse, et je m’attarde bien sur les zones les plus sèches comme les genoux, les coudes
  • je patiente pendant 5 à 10 minutes (oui à pwal), donc n’oublie pas d’avoir ton gsm dans la même pièce, ça peut servir pour passer le temps
  • je rince, et je gomme: ma technique c’est d’avoir une main dans le gant kessah et l’autre qui appuie dessus pour accentuer l’effet gommant pendant que j’effectue des mouvements circulaires. A certains endroits du corps comme les fesses ou l’arrière des jambes je n’utilise qu’une menotte, mais c’est un vrai sport qui me fait suer toute seule.

 

L’idée c’est que la peau doit être frottée de manière énergique (n’ayez pas peur de finir SANS épiderme, vous ne pèlerez pas jusque-là), mais en privilégiant la pression dans le mouvement plutôt que la vitesse.

Pas scratch-scroutch-scratch-scroutch, mais scraaaaatch-scraaaaatch !

Il ne faut pas hésiter non plus à insister sur les zones qui ont tendance à beaucouptranspirer, vous seriez étonnés de voir le nombre de cellules mortes qui s’y accumulent !!

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Une fois que j’ai fini ma popote, je me rince bien, j’applique une huile sèche et basta.

Alors, non, vous ne pouvez pas zapper le moment « pose gluante du produit sur corps nu », c’est là que la magie opère vu que le produit, riche en huile, va bien ramollir votre peau et la nourrir en profondeur. Plus il stagne sur votre naked body, meilleur sera le résultat.

Quant au choix du gant kessah, il n’y en a pas de pire ou de meilleur, le mien vient de chez Alepia, et en deux ans il n’a pas bougé d’un iota malgré une utilisation régulière 6 mois par an.

 

Vous pourrez difficilement trouver plus efficace que cette mixture, c’est le seul gommage que je connaisse qui fasse une peau de déesse vraiment douce.

Le seul soucis, c’est que le savon noir de Lovea n’est pas assez riche et que mes jambes (mes baguettes désertiques) reprennent leur nature normale 24h après, à savoir qu’elles recommencent à être un peu sèches si je ne fais rien, la morte.

Néanmoins, au toucher, on sent vraiment que la peau est lisse comme tout et,je ne sais pas dans quel état cela vous met, mais moi, rien que de me toucher les bras me rend gaga. #FilleàInterner

 

Des bisous les Caribous !
Savon noir lovea 5 à 7 euros les 250 grammes 
En GMS (en France) et chez Di (en Belgique)

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23 juin 2014

Ambiance fleurs blanches, capillas et mumulilas

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Depuis quelques semaines, je jouais avec le feu en détournant l’eau de beauté de Caudalie en parfum d’ambiance, fraîche odeur de menthe poivrée revigorante qui sur le moment envahissait le studio pendant quelques minutes éphémères.

A 30 euros les 100 ml, ça commençait à faire cher la tournée de Mirzette dans les champs, la bouteille s’est vite vidée et j’ai du m’abstenir de jouer du spray tous les matins.

 

Bien sûr j’avais toujours mon aromaglobe pour me garantir une atmosphère cosy et plantue, mais après plus d’un an d’utilisation, je commençais à en avoir marre et la bête aussi, à raison de 8h d’allumage intense elle commençait à donner des signes de faiblesse.

Puis marre du bruit du ploc ploc, marre des odeurs d’huiles essentielles (très efficaces au demeurant mais je suis une goumiche qui a besoin de variation pour ne pas virer dondon blasée), je m’étais mis en tête qu’il me fallait DE LA NOUVEAUTÉ.

 

La petite quête chez Nature & Découvertes

Je suis allée faire un saut chez N&D dans l’espoir de trouver quelque chose qui flatte mes narines sans me donner la migraine, pratique à utiliser et sans artifices.

Au royaume des senteurs, j’ai trouvé un petit stand avec des bougies parfumées sous verre qui donnait une idée de l’ambiance dans laquelle elles voulaient nous plonger, chaque fragrance se déclinant ensuite en capillas, encens, candles et brumes.
Le choix était parfait.

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J’ai longtemps hésité (hin hin), je n’arrêtais pas de soulever les cloches et de les porter à mon nez pour bien m’imprégner des différents parfums, en essayant de trouver surtout ce qui pourrait coller à l’esprit d’une pièce à vivre/dormir au quotidien.

 

J’ai adoré « veillée et contes d’hiver », pour son côté gros plaid bien épais, aux notes de cannelle et d’orange (boh, dans quelques mois, il n’est pas dit qu’il n’atterrisse pas dans mon panier !), « frangipanier sous les alizés » était un vrai délice mais encore trop rond pour la saison, « miel des collines » vraiment doux liquide ambré avec une pointe sucrée.

Puis j’ai senti « à la fête des fleurs blanches », et j’ai succombé comme une gamine incapable de résister à un bouquet de fleurs bien dodues.

 

À la fête des fleurs blanches et ses petits bâtons 

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Étant complètement novice dans l’univers des capillas, j’ai mis du temps à comprendre comment déplier la spirale (très jolie sur la boîte, dans mon flacon elle ne tenait pas et ressemblait à un looping mal ajusté), et à trouver combien de tiges suffiraient pour embaumer la pièce.

J’ai misé sur 3 bâtons par instinct, et il s’avère qu’il s’agit du parfait équilibre.

Là où j’ai été très étonnée c’est sur la qualité de diffusion : j’ai déjà vu traîner ce genre de diffuseur chez des amis et j’avais souvent pensé qu’il s’agissait d’une daube incapable de s’imposer dans l’air ambiant.

 

Autant vous dire que plusieurs heures après l’ouverture du petit flacon, j’entrais dans la pièce comme on foule un parterre de pétales de mumulilas (muguet qui copule avec le lilas), une bombe.

Ce bouquet parfumé vous invite à découvrir une senteur raffinée et florale où se mêlent tour à tour les parfums du muguet, du lilas blanc et des églantines sauvages dans un bouquet pétillant de bonheur.

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Ils promettent un mois de pur bonheur avant de recharger le flacon, mais la vendeuse m’a assuré que ça durerait plus longtemps, sans compter qu’en tournant les tiges toutes les trois pluies, je pouvais prolonger le parfum de quelques semaines.

Et puisque je ne les utilise pas toutes, j’userai moins vite « la senteur ».

Le soir, je retire les baguettes et ferme le petit pot, d’autant plus si je  compte dormir la fenêtre fermée (vaut mieux ne pas l’utiliser dans un endroit non aéré), et le matin, au réveil, je pare à nouveau le socle blanc de ses petits bâtonnets.

Pour le prix, je suis ravie, pour l’odeur aussi.
Une vraie belle découverte !

 

Des bisous les Caribous !
18.90 en magasin, 14.95 sur le site N&D
Chaque recharge coûtant 9 euros

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19 juin 2014

Un thickening spray d’enfer par Bumble & Bumble

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Quand j’ai été couper mes cheveux il y a deux mois, je me doutais que le retour au carré occasionnerait un changement physique (han dis t’es mimi comme ça), et une envie de faire ma tête de gosse à tous les coins de rue.

 

Y a juste des petits détails qui étaient restés au placard, comme

  • la crise de panique au premier séchage : team mouton en croissance cheveux qui vivent leur vie, sont beaux (ha ça oui) mais n’écoutent pas mes ordres
  • une envie dingue de toujours faire passer une grosse mèche d’un côté ou de l’autre du visage (le vent là-dessus, et mon chien a le temps de se faire renverser avant que je n’arrive à trouver l’ouverture dans le rideau)
  • une recherche active de produit de styling pour éviter de tomber dans le « j’ai une coupe courte qui ondule comme une Shakira un peu malade, mes bouclettes refusent la tendance looping »

 

Je vais l’écrire une bonne fois pour toute ici, pour que je me l’imprime dans le visage : oui le court ça déchire, mais faire en sorte que tout tombe bien c’est une vraie pagaille !

J’avais eu le temps d’oublier les désavantages puisque, c’est bien connu, quand on les a longs et qu’on veut se débarrasser de sa touffe parce que « c’est le printemps » c’est qu’on a déjà eu le temps d’oublier les désagréments d’un petit shorty wavy hair.

COMPLOT NATIONAL.

 

De la recherche d’un produit de styling

J’avoue, j’y connais rien, vu que pendant tout ma vie je n’ai utilisé qu’une routine shampoing + séchage (et AS si besoin), je ne voyais pas trop pourquoi me rajouter des produis dans la touffe si c’était pour terminer avec des sclotchs de gel un peu partout.

Génération année 90, j’étais restée au power taft de schwarzkopf, moi pas connaître les nouvelles textures des coiffeurs hype de la côte ouest.

 

J’avais embarqué une whipped crème de Sebastian chez Georgie & Greg, histoire de faire bouffer ma coupe et d’apporter volume et tenue, mais force est de constater que, bien que la chantilly paraisse succulente, je n’arrivait jamais à la doser convenablement, et après 1 mois, elle me barbait jusqu’au trognon.

Je préférais la réserver aux « grandes occasions » type la fête du chocolat belge ou l’enterrement de vie de jeune fille d’une inconnue, plutôt qu’à un usage quotidien (entendre par là : après chaque shampoing tous les 4 jours).
Donc remisée dans un placard, il me fallait un nouveau curl master.

 

Le thickening spray

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Je m’étais arrêtée chez Cosmeticary après avoir embarqué l’amour de ma vie le brow shaper dans la boutique d’à-côté, et la vendeuse qui m’a conseillée ne voulait absolument pas me vendre le nouveau city swept de B&B.

 » Je ne l’ai pas encore assez testé moi-même, on peut voir dans vos cheveux si vous voulez, mais je préfère vous diriger vers une valeur sûre ».

Quick look sur son capillaire, elle a un petit chignon, donc je dois la croire sur parole quand elle me dit que le thickening spray fera mon bonheur. Elle me promet tenue, brillance et volume, banco ma mie, tu m’as eue.

 

La première fois, la juste dose

Rentrée chez moi, j’ai filé sous la douche, puis au sortir, sur cheveux essorés, j’ai pschitté 8 à 10 fois ma perruque sans épargner mes racines ni mes pointes.

J’ai tout brossé puis je me suis armée de mon sèche-cheveux et son embout diffuseur, en prenant bien le temps de modeler les boucles et de donner du volume à l’ensemble.

Mouais, à mi-chemin, j’avais l’ensemble de ma coupe qui avait une texture de barbapapa sèche (tu la sens, l’angoisse ?) et si je prenais une mèche et que je la tordais, elle gardait sa forme, sans souplesse ni dignité.

MOOOOUH, j’étais horriblement fâchée.

 

Pourtant, 30 minutes plus tard, la sensation désagréable s’était volatilisée, restait le volume tordant d’une fille qui avait oublié son doigt dans une prise à 1000 volts seconde, hilarant.

C’est après plusieurs utilisations que j’ai trouvé ma juste dose : 4 pshits sur mes cheveux tête en bas, deux devant deux derrière, et un mini sur la mèche principale.

bbthick4.jpg Sans B&B Thickening spray J+4

 

bbthick3.jpg Avec B&B thickening spray J+3

 

Et là, la révélation.

J’ai les cheveux épais, mais comme certaines d’entre vous le savent, j’ai connu des périodes où j’ai perdu énormément de masse capillaire et ici, avec un simple spray, je retrouvais un peu de ma dignité (bon il y a pire que moi, mais ça fait des années que je fais « bouffer » mes racines en ramenant mes mains vers le haut du crâne sans que rien ne reste en place plus de dix minutes).

 

Recommandations d’usage 

Il faut vraiment l’utiliser sur cheveux bien humides, à peine essorés, et à la limite, brosser les cheveux pour bien répartir le produit.

Une fois que j’ai mis la bonne dose, je travaille mes boucles en tournicotant des mèches entre mes doigts à plusieurs endroits et je continue à le faire au moment du séchage (maintenant tout me prend 10 minutes j’ai fini par prendre la main).

Là où j’ai vu toute la puissance de ce spray, c’est que plusieurs jours après, certaines boucles que j’avais faites moi-même, juste en chipotant par-ci par-là, tenaient encore du tonnerre SANS EFFET CARTON.

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Au niveau de la composition, il contient de l’alcool mais je n’ai pas vu d’effet asséchant sur mes cheveux (du tout même) mais bon, dans le doute je m’abstiens de le pulvériser trop près du crâne vu que je l’ai sensible.

Il y a également un solvant commun dans les produits capillaires, un agent fixant filmogène, un quat qui a la même fonction que le silicone mais moins lourd que ce dernier et deux conditionneurs (dont protéines de blé hydrolysées) entre autres.

Ingrédients : Eau, alcohol denat., isopropanol, vp/va Coplymer, Polyquaternium 11, Hydrolyzed wheat protein, hydroxypropyltrimonium honey, peg-75 lanolin, polysorbate 80, fragrance, eugenol, limonene

 

Donc non, rien de bio, ni naturel, mais pour rien au monde je ne le lâcherais, surtout qu’après presque 2 mois, je n’ai utilisé qu’un huitième du produit, on peut donc ajouter « TRÈS rentable » à ses autres qualités.

Sans compter que son odeur pastèque qui fricote avec un melon répond bien à l’ambiance du moment.

 

J’ai essayé certaines fois de faire l’impasse sur le spray, et franchement, y a pas photo. Certes, sans, j’ai du volume grâce à mon shampoing, mais il retombe plutôt vite dans les jours qui suivent, sans compter qu’en passant ma main dedans toutes les 5 secondes je cassais mes ondulations naturelles.

Donc oui oui oui, ce produit est un petit bijou mais BON DIEU, il a fallu une bonne phase de test avant que je m’y retrouve sur la bonne quantité.

 

Entre les belles boucles que je peux travailler à l’infini, la texture et l’effet brillant, je crois que pour une fois, j’ai eu raison de faire confiance à une vendeuse.

Je ne pensais pas dire cette phrase un jour, mais il y a un début à tout…

 

Des bisous les Caribous ! 
27 euros les 250 ml
En vente chez Cosmeticary à Bruxelles et sur leur site
Pour les frenchies, direction Sephora  

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18 juin 2014

L’eau florale micellaire par Cîme

cime3-copie-3.jpgAprès avoir mangé de la soupe aux poireaux pendant trois plombes (comprendre l’eau nettoyante d’Avène), je rêvais de changement, de potage piquant aux piments corses (comprendre un truc funky).

En bonne goumiche qui se respecte, ce jour-là j’avais adopté l’attitude du crabe indécis qui chope des soins au hasard dans les rayons, mais quand j’ai vu une marque que je ne connaissais pas et une lotion qui m’évoquait la quintessence de ma fleur préférée, j’ai plié.

Quelle idée d’appeler une lotion « rosée de roses » aussi…

 

Le credo de Cîme

La marque est belge (il me semble)(le site est très mal fait) et les produits fabriqués en France. Ils ont tous plus de 98% d’ingrédients d’origine naturelle, sont labellisés écocert, et garantissent la provenance himalayenne de certaines de leurs matières premières, comme la rose sauvage, l’argousier, l’abricot et l’edelweiss.

 

« Nous ne vous promettons pas des résultats miraculeux, mais nous nous engageons à employer un maximum d’ingrédients de très haute qualité, et, dans la mesure du possible, certifiés bio, dans nos formules. C’est pour cela que nous appelons nos produits honnêtement beaux (« honestly beautiful »).

Du total de nos ventes, un minimum de 2% est réattribué à des initiatives sans but lucratif dédiés à améliorer la vie de communautés établies dans des régions himalayennes. En premier lieu, nous soutenons les activités de l’association française « Himalayan Dialect » au Ladakh. »

 

Donc du bio autant que possible, et en aidant les gens de l’autre côté du globe, l’initiative est louable !

 

La rosée des roses

J’avais déjà un peu touché du pied l’univers des micelles mélangées à de l’hydrolat avec l’expérience de mon chouchou de chez Klorane (oui, j’ai encore racheté une bouteille ce matin, la quatrième, et non je ne les bois pas), mais bon, qui dit parapharmacie, dit forcément compromis avec la chimie, et en pré-été je suis toujours dans une phase « que la nature me chie au visage pour m’imprégner de son amour ».

 

BRAIF, quand j’ai retourné le flacon de la rosée des roses, j’ai tout de suite compris que j’avais trouvé ZE tonique démaquillant presque parfait sur le papier, avec de l’eau de rose de damas, puis de l’eau, un tensioactif à base de sucre (bon pour la peau), un conservateur qui aurait pu être mieux, un adoucissant, de l’extrait de rose de damas, un parfum, de la glycérine, et encore quelques stabilisateurs/conservateurs.

ROSA DAMASCENA FLOWER WATER* – AQUA – CAPRYLYL CAPRYL GLUCOSIDE – BENZYL ALCOHOL – COCOYL PROLINE – ROSA DAMASCENA EXTRACT* – FRAGRANCE – GLYCERIN – DEHYDROACETIC ACID – GERANIOL** – SODIUM HYDROXIDE – LINALOOL** – POTASSIUM SORBATE – SODIUM BENZOATE

 

Si on m’avait demandé mon avis, j’aurais enlevé le surplus d’eau, le parfum et choisi un autre conservateur principal…mais je ne suis pas aux commandes d’un labo de chimie n’est-ce pas.

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Le gros bémol de ce produit réside dans sa « petite » efficacité : pour le visage et avec un maquillage léger sans mascara, ça passe, mais dès qu’on a sorti l’artillerie lourde, le liner, les ombres multicolores, on oublie, elle n’a pas été créée pour être la concurrente officielle de Bioderma.

Comme je l’utilise dans ma routine sans eau du matin, je lui donne simplement le rôle d’un hydrolat bien dopé aux tensioactifs, plus efficace que la moyenne et qui décrasse vraiment bien la peau en m’évitant de dégainer une eau micellaire pour rien (superflue vu qu’il n’y a rien à démaquiller au réveil, Josette).

C’est le seul usage que vous pouvez lui réserver, à moins, comme dit précédemment, que votre visage ne voyage léger en journée.

 

Les plus

  • elle a une odeur divine de rose, vraiment tonique
  • le flacon est hermétique donc craint moins les températures extérieures
  • il n’en faut pas des masses pour se rafraîchir : je la brumise directement sur le visage (trois pressions), puis un peu sur un coton, et j’essuie
  • après 1 mois et demi il m’en reste la moitié (au jugé, parce que je ne vois rien du contenu)
  • elle est ultra-douce et assainit bien la peau
  • elle ne me pique pas les yeux

 

Les moins

  • il n’y a que 150ml dans le tube, 50 ml de plus pour ce prix n’auraient pas été du luxe (ou c’est le luxe de se payer l’Himalaya dans ma salles de bains qui justifie le coût)

 

J’aime beaucoup ce produit, surtout pour son odeur et sa légèreté qui en font un petit plaisir à utiliser chaque matin.
On peut également s’en servir en la massant directement avec les mains sur le visage puis en essuyant, on adopte la technique qui nous va, en somme.

J’ai quelques fois oublié de la rincer à l’eau thermale mais sans que cela fasse de dégâts, donc elle pourrait être une bonne alternative aux eaux micellaires classiques qui deviennent vite barbantes quand on les utilise bi-quotidiennement.

 

Clairement, si vous vous contentez de passer de l’eau de rose classique depuis dix ans, vous n’avez pas besoin de ce soin nettoyant doux, et encore moins si vous utilisez un qui mousse jusqu’au plafond.

Il s’agit plutôt d’une eau florale micellaire qui peut apporter un petit plus pendant les saison chaudes (ET GRASSES, et suantes) tout en profitant des bienfaits de la rosa-mi-amor, je trouvais l’idée pas mal.

PS: pour la France, j’attends la réponse de la marque concernant les points de vente.

 

Des Bisous les Caribous !
En vente sur leur site
Ou chez Desmecht – rue de l’ecuyer à Bruxelles (18 euros les 150ml)

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14 juin 2014

Le soleil, la déshydratation et les petits trucs pour garder une belle peau malgré le temps chaud

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L’autre jour, en plein Bruxelles, j’ai vu des touristes qui avaient déjà sorti leur tenue d’été : chaussettes de sport blanches montées jusqu’aux mollets, le petit chapeau ou la casquette made in belgium, la carte grande ouverte tournée vers l’église comme une boussole de papier pour tenter de se repérer dans la foule sans trops’enliser.

Ce même jour, j’ai du attendre un bus au soleil et je n’avais pas pris de tube de crème solaire pour en rappliquer, parce que bien sûr, normalement il n’y a qu’en plein désert que le moindre abri devient un mirage, faut croire que dès que tu frôles la campagne, t’es condamnée.

J’ai du faire preuve de patience, et après 30 minutes, ma peau commençait déjà à montrer les signes d’une lucite.

Je savais ce qu’il fallait faire et malgré tout, je me retrouvais comme une quiche à souffrir d’un mal contre lequel je mettais mes lecteurs en garde, face palm.

 

Quand le soleil te cuit comme un steak 

Une fois rentrée, j’ai essayé de me soulager comme je pouvais, en m’appliquant de la dermalibour+ à grande dose (team margarine sur pattes), et sprayant (du verbe sprayer) de l’eau thermale Avène toutes les 2 minutes pour apaiser mes deux steaks de bras.

Avant d’aller dormir, j’ai pris le temps de bien me masser avec réchauffe-moi de Lush, et le lendemain, au réveil, il y avait déjà un mieux dans la soupe.

Entre ça et la chaleur, je dois dire que je suis plutôt une fille de l’hiver, et l’idée d’aller vivre proche du Groenland en cette saison séduit mon humeur de caribou plus que de raison. Mais vu que financièrement, j’ai même pas de quoi louer une luge avec siège en poil de loutre, je mords sur ma chique et j’avance coûte que coûte.

 

Tout pousse plus vite en été 

Appelle ça la folie des grandeurs, ou les hormones en chaleur, quand on entre dans la saison chaude, la peau peut devenir un vrai champ de ruine.

Si je prend la mienne pour exemple :

  • sujette à des imperfections occasionnelles
  • avec un passé d’acné kystique
  • qui s’engorge très vite

 

Quand vient l’été, et vu que je ne m’expose pas vraiment (à part quand j’attends un foutu bus en retard), c’est surtout la température qui fait souffrir ma petite routine.

Du coup, je commence à développer plus de sébum, plus de transpiration, ma peau a du mal à tout évacuer (parce que sujette à la rétention) et donc commence à devenir une belle bombe à retardement.

Je n’ai jamais vraiment connu la fameuse acné de retour de vacances vu que je l’ai toujours subie PENDANT les moments caniculaires, et le mois de septembre devenait celui de la délivrance.

 

Les conseils pour la peau

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Le premier commandement tient en un mot : HY-DRA-TA-TION

Dès qu’il commence à faire beau, je suis armée, j’ai mon eau thermale, un masque hydratant, et je bois plus que de raison en traînant un verre partout où je vais.

Plus facile à dire qu’à faire quand on frôle les 30 degrés et qu’on s’allonge en tentant d’avaler sa salive dans un bruit pâteux de bois sec à la dérive, mais je me force.

 

Secundo, si on a une peau à imperfections actives/en devenir, on mise sur une légère lotion exfoliante le soir

Vu que l’exposition aux UV renforce d’une manière ou d’une autre la couche supérieur de l’épiderme, se crée l’effet couverture qui cache la misère. Une fois rentré d’une virée sous les tropiques, la peau se déshabille et ne reste plus que les monstruosités qui se cachaient pendant tout l’été.

Pour éviter le fameux effet boomerang, vous pouvez miser sur du zinc ou une lotion faiblement dosée en acide salicylique, qui exfoliera et prendra soin de vos pores en été sans être aussi abrasif que des AHA. Mais à la seule condition de mettre une crème solaire en journée et de ne pas zapper d’en remettre en temps et en heure.

Un nettoyant comme le tamagohada d’Hadalabo est aussi une bonne idée.

Exemple de produit : lotion purifiante Ducray, lotion astringente micro-exfoliante La Roche-Posay

 

Tertio, on fait l’impasse (encore plus) sur ce qui peut être occlusif et on cible les couches de soin

Encore une évidence, mais qui devient un vrai casse-tête le matin : est-ce que je mets un tonique + un sérum + une protection solaire, ou est-ce que je prend un combo crème hydratante avec SPF et je met rien dessous ?

Les jours les plus chaud, je prépare ma peau un maximum, en ne faisant pas l’impasse sur mon eau de bleuet et un sérum léger rempli de flotte (pas que, hein) que j’applique sous la crème solaire (même si la kiehl’s hydrate, ce n’est pas son rôle premier), cela m’évite de me retrouver le soir avec un épiderme qui ressemblerait à un poisson cuit à la poêle sans huiles ni beurre.

Je revois aussi ma routine du matin comme du soir pour qu’elle réponde à mon besoin de produits light mais gorgés d’eau et d’actifs assouplissants (et non, je parle pas de lessive).

Des idées : le soir, quand ma peau a un peu plus souffert, elle a droit à sa petite touche d’huile végétale de noisette pour la revitaliser. Si vous avez la peau plus sèche, l’huile de noyau d’abricot est parfaite et très antioxydante.

 

Quarto, on privilégie encore plus le gras pour enlever le gras efficacement

D’autant plus efficace que mon eau micellaire, vu qu’en cette période, c’est la fête à l’andouille grasse sur mon visage certains jours, donc autant traiter le mal par le mal en me démaquillant avec un baume nettoyant.

J’ai racheté le Ultrasimple de Lush, dans un soucis d’économie mais aussi parce qu’il me convient parfaitement : il nettoie à merveille et laisse ma peau douce après usage.

Vu qu’on utilise des filtres solaires en journée, il ne faut pas hésiter à prendre son temps pour bien masser le baume/l’huile/la gelée démaquillante pour se débarrasser au maximum des résidus chimiques, parce que quand ils s’accumulent sur la peau, on tombe dans la fête au noiraud et son amie pustule.

Exemple : l’huile lactée d’Edenens, le Cleanse & Polish de Liz Earle

 

Et dernièrement, on use et abuse de soins parallèles 

Tout ce qui est masque hydratant, fait maison comme un masque yaourt-concombre rafraîchissant et équilibrant pour les peaux mixtes, ou du commerce, c’est sans limite. Vous ne risques pas une surdose vu que la peau ne prend que ce dont elle a besoin quand il s’agit de se gorger d’eau.

Il faut juste veiller, surtout quand c’est un soin tout prêt, à ce qu’il ne contienne pas trop d’huiles, car oui, abuser d’un masque hydratant qui a une phase grasse un peu trop importante, CA, ça amène les problèmes.

 

Concernant les gommages, j’ai toujours ma version miel et sucre qui est facile à faire, rend la peau douce, et agit également pour désobstruer la peau (en pose de 5-10mn) après une journée passée à baigner dans la sueur. A faire une fois par semaine si nécessaire, pas plus.

Le miel seul c’est sans limite si vous le supportez, et prenez-en un d’acacia pour apaiser, et de manuka si vous avez du mal à sortir d’une phase acnéique.

 

De manière générale

  • On évite de toucher à ses boutons quand on en a, avec le soleil la cicatrisation peut faire apparaître des taches qui vont s’ancrer malgré la protection, surtout quand il s’agit d’une plaie fraîche, et dieu sait que c’est une vraie misère à faire disparaître
  • Quand je suis en nage en journée, j’ai toujours un mouchoir sous la main que je presse sur mon visage (ma zone T surtout) pour absorber l’excès d’huiles de mes crèmes et du sébum. Il faut impérativement passer par cette étape dès que vous voulez vous rappliquer un produit sur le visage en journée (poudre, crème, etc)
  • Je change la taie d’oreiller un peu plus souvent qu’à l’ordinaire, une fois tous les  5 jours, en dormant deux jours sur une face, trois sur l’autre. Idiot ? Pas tant que ça, surtout quand je sais que je transpire énormément pendant la nuit quand il fait chaud, je veux aussi m’éviter les boutons de contact

 

Certains soirs, je n’utilise que mon overnight hydrating masque de Kiehl’s comme soin de nuit, et une fois pénétré, je vais dormir. Je désespère de trouver un jour le masque apaisant à l’iris de Weleda, qui a l’air tellement bien, mais qui joue au fantôme qu’on ne croise jamais qu’en rêve.

Je  l’aurai un jour, je l’aurai.

Puis quand je sens que j’ai besoin d’un nettoyage plus en profondeur, j’en profite pour utiliser mon soin purifiant d’Absolution, qui m’évite une peau parchemin mais prend soin de mes petites cuvettes comme un chef.

Essayer de rester au frais le plus souvent possible, pour ne pas stimuler les inflammations est aussi une bonne idée pour ne pas transformer sa peau en piste de danse surchauffée.

 

Enfin bref, l’idée, c’est de tourner autour de l’eau/d’ingrédients riches en eau (glycérine, aloe vera, hydrolats), et de garder en ligner de mire qu’une peau qui a eu « sa dose » va mieux cicatriser, encaisser le coup d’être exposée, et fera moins chier, pour parler crûment.

N’hésitez pas à faire un peu de recherches sur les crèmes solaire pour le visage, il existe certaines formules qui sont maintenant plus légères et adaptées aux peaux mixtes (comme le sun fluid d’eucerin ou l’UV plus HP de clarins).

 

Pour tout vous dire, le produit qui m’a fait sortir la tête de l’eau en ce début d’été, c’est un sérum d’Absolution (mono-maniaque le retour).

Je vous en parle début juillet, histoire de bien le tester, mais c’est déjà un énorme favori qui me met en joie chaque matin et chaque soir.

 

N’oubliez pas que les hormones s’en donnent aussi à coeur joie au changement de saison, quand on entre dans le vif du sujet, donc éviter de tester plein de nouvelles choses pendant cette période de l’année, c’est aussi s’assurer  qu’on n’empirera pas la situation avec de mauvais choix.

Keep it simple et ciblé.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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