Author Archives: Mona

15 mars 2017

The Best of Skincare Tag

J’avoue que certains beauty questionnaires me passent par-dessus la couenne à une allure folle comme la meilleure poudre de teint, le meilleur accessoire pour se curer l’entre-orteils, the best of the best en terme de gommage de cuir chevelu. MAIS, quand j’ai vu débarquer celui-ci, je me suis dit que ça ferait un article doux et sympa du mercredi.

Un truc à lire entre deux bouchées de macaronis jambon-fromage chez mémé.

Tu pourras peut-être également en profiter pour interroger tes amis.

 

Skincare tag questions

1. What’s your skin type?
Quel est ton type de peau ?

J’ai la peau mixte qui tire vers le VRAIMENT mixte quand on frôle l’hiver de l’épaule. Elle peut commencer à briller sur la zone T de manière modérée en journée, mais je n’ai jamais eu envie de courir après mon propre sébum – la matité et moi, ça fait deux, si je luis un chouilla, je presse un mouchoir sur mon front et basta.

J’ai surtout souffert pendant des années d’une acné kystique du menton – bon appétit, bien sûr, qui m’a progressivement miné le bas du visage. J’ai, avec des hauts et des bas, réussi tant bien que mal à surmonter le problème par moi-même pour enfin, cette année, suivre un traitement antibiotique.


2. How do you store your skincare products?
Comment ranges-tu tes produits de soin ?

Hin Hin. J’ai trois armoires Ikea d’un mètre de haut avec 4 tiroirs par bloc, où chaque étage est dédié à une thématique. Pour le reste, ma chambre est en bordel, mais les soins sont plus ou moins à leur place.

En gros, j’ai un étage de masques, de soins mains/ongles/pieds, un rangement pour les traitements spécifiques (sérums), un autre pour les cheveux, pour les solaires, ensuite huiles corps/multi-usage, crèmes pour le visage, etc.

Ca fait un peu psychopate du skincare, mais au moins mes chouchous ne traînent pas dans la lumière et la chaleur; comme j’ai surtout des huiles ou des machins qui contiennent des ingrédients assez instables, je trouve ça plus intelligent de tout stocker que de tout laisser prendre l’air.

 

3. Favorite ingredient?
Ton ingrédient favori ?

Je dois être un peu maso sur les bords, mais tout ce qui bouffe l’épiderme me parle.

Même si le lactique a des propriétés très intéressantes pour toutes les couennes, (aaaah la peau douce et l’hydratation intense), l’acide glycolique est, de loin, l’ingrédient qui me réussit le mieux depuis les débuts du blog.

Et dieu sait que j’ai du en combattre des cicatrices. 

Je l’adore surtout pour son effet progressif et impressionnant sur le moyen terme, à chaque fois, il a permis de remonter un peu le temps et d’effacer des traces rouges qui résistaient comme de pauvres crapules.

Après, il m’arrive de ne pas entamer de longue cure et d’avoir envie d’un coup d’éclat immédiat. A ce moment-là, ce qui contient de la vitamine C me réussit aussi super bien, même si j’ai moins d’affinités avec cette molécule.

 

4. Most indulgent product?
Ce produit qui te rend heureuse mais n’est pas vital ?

J’ai beaucoup aimé certains cleansing balms comme le cleanser 27, mais il avait le désavantage de piquer les yeux. Et personnellement, un produit qui me rend heureuse doit être sans prise de tête, olfactivement jouissif et doux.

Loin devant tous, je crois que je choisirais le Meso-Mask de Filorga. Même si sa composition me fait hurler chaque fois que je la vois, c’est vraiment un masque cocooning au possible qui résume tout à fait ce que tu aimes ressentir quand tu te relaxes : une bonne odeur / une bonne texture / un bon résultat. Et puis surtout, il est fourni dans un pot dans lequel on peut généreusement tremper ses doigts.

J’aime ça.

 

5. Best budget buy?
Le meilleur produit pour les petites bourses ?

Sûrement l’ultrasimple de Lush. Ca a été la porte ouverte à tous mes tests de baume et je lui dois la palme de l’efficacité + de la simplicité. Pour une fois qu’un cosmétique ne ment pas sur son nom.

Mais sinon, peut-être une huile végétale de base, du type noyau d’abricot / jojoba / noisette, ou encore de l’huile de coco, n’importe qu’elle grassouillette va vous tenir la jambe du démaquillage à « l’hydratation » de la couenne, ça vaut le détour si vous n’avez pas encore succombé à la vague grasse et soyeuse. Et surtout, ça ne coûte RIEN.

 

6. Do you use any tools (Clarisonic, Foreo, etc.)?
Utilises-tu des accessoires ?

J’ai utilisé la konjac pendant quelques mois, puis la Clarisonic Mia 2, pour enfin finir avec la Foreo Luna. De manière générale, je ne pense pas qu’il soit NECESSAIRE de s’acheter ce genre d’engin, c’est souvent un budget sans garantie de résultat.

Même si je les ai tous adorés.

Si tu veux quelque chose de durable et sans rajout (pas d’embouts à racheter) la Foreo est plus pérenne que d’autres et a l’avantage de pouvoir aussi être utilisée pour masser et mieux faire pénétrer les produits après nettoyage – c’est un plus.

Si je devais faire un bilan rapide, je dirais que les outils les plus utilisés dans ma salle de bains ont sans aucun doute été les éponges jaunes naturelles pour rincer les masques et les muslin cloths (ceux de chez Liz Earle ou de Paï) pour ôter les baumes. Mais bon, ils n’ont rien de sexy ni d’extravagant.

7. Best mask?

Ouuuuh, le LACM1 de chez Environ Skincare, même s’il est un soin cabine donc à ne pas mettre entre toutes les mains (je suis pas experte, mais je connais ma peau), il est dingo-dingue. Il adoucit la peau à un tel point que chaque fois que je l’utilise, le lendemain j’ai des compliments sur mon teint. C’est d’ailleurs le seul soin, jusqu’à présent, qui a eu cet effet aussi flagrant sur ma petite bouille.

Sinon, dans un registre plus terre à terre, le masque licorne de Nominoë, parce que c’est un excellent sleeping mask bio, qui a une couleur invraisemblable et que l’hydratation est sa priorité number ouane – une vraie bombe assouplissante.

 

8. Best multi-use?
Meilleur produit multi-usage ?

Ginette qui la ramène encore avec ses lipides : les huiles sont les meilleurs produits multi-usage du monde. Je pencherais peut-être plus pour l’argan, parce qu’elle favorise la pousse des cheveux, les fortifie, assouplit la peau, l’empêche de vieillir trop vite, renforce les ongles et fournit les sourcils.

Y aurait même moyen de se démaquiller avec et de se nettoyer la bouche avec la méthode d’oil pulling (le bain de bouche huileux à souhait), si on veut pousser le raisonnement jusqu’au bout. C’est juste dommage que ce soit aussi difficile d’en trouver de bonne qualité.
 
 
9. If you had to stick to only one skincare brand, what would it be?
Si tu ne devais choisir qu’une marque pour toujours, laquelle serait-ce ?

Aucune ? Je trouverais sûrement le plus gros de mon bonheur « basique » chez Avène ou La Roche-Posay, mais parce qu’il s’agit surtout de marques vers lesquelles je me tourne quand ça craint pour ma couenne.

Karmameju a un très bon potentiel, Trilogy également, mais j’aurais vraiment du mal à me contenter d’une crèmerie pour le reste de ma vie.

 

10. Best spot treatment?
Le meilleur soin anti-boutons ?

Le roll on SOS de Puressentiel. Il est pratique à transporter, on en fout pas partout, il est efficace sur à peu près toutes les formes de boutons mais surtout les plus rouges.

 

11. Favorite step of your skincare routine?
Ton moment préféré dans ta routine de soin ?

Hu, le démaquillage. C’est le moment zéro, la base, faire table rase et recommencer un nouveau chapitre. Quand on observe sa peau dans le miroir après une rude journée, ou un aprèm au soleil, c’est à ce moment-là qu’on se rend compte de ce qu’on a vécu, qu’on se détend enfin en massant ses petites joues.

 

12. What’s on your skincare wishlist?
Quels produits te font envie pour le moment ?

De belles découvertes pour le moment : le body sérum de Kahina pour son mix d’huiles et le rare indigo baume beauté de Mahalo (le prix est incroyablement haut, mais CE BAZAR m’intrigue). Puis tant qu’à faire, un derma roller de qualité pour ENFIN tester la bête.

J’attends juste d’enfin finir mon traitement dermato pour reprendre mes bizarreries et m’appliquer plein de substances sans nom sur la trogne. Ca me manque.

 

Des bisous les Caribous !
Vu chez Kristina Braly

Caribouland
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13 mars 2017

La routine soin bien zen

Je ne vais pas ENCORE te faire un dessin de la misère d’une peau sous traitement dermato, mais, histoire d’établir un référent pour ceux qui n’ont jamais connu ça, c’est comme de passer son temps à se faire picorer le minois par des moineaux en se prenant un vent frais de plein fouet.

Ni vu ni connu.

Depuis quelques mois, désert cutané oblige, je tourne avec des produits qui sont censés remettre sur pied les bouilles les plus sèches et ridées, à 29 ans, je pourrais presque mal le prendre.

Oui, bon, entre nous, je l’ai mal pris. Même si c’était le bon réflexe et que je ne regrette absolument rien.

 

First of all, petit topo dermato

J’ai été parader chez Dr. Couenne il y a une ou deux semaines, en lui montrant que « là et là, c’est impressionnant comme changement, mais que sur le menton, j’ai toujours deux boules de kystes qui s’amusent comme deux compères de blagounettes salaces ». Pas un pour dégager tant que l’autre campe sur ses positions, ça s’accroche à la couenne comme une moule à son rocher. Merde.

Elle m’a dit de continuer l’antibiotique pendant deux mois supplémentaires, « pour faire fondre ce qu’il reste, on va les avoir à force », parce que s’il n’y a pas de réaction du comité Peau, va falloir inciser dans le gras et ôter les deux rigolos.

Et on ne veut pas en arriver là, n’est-ce pas.

 

De loin, je suis assez contente, parce que j’ai bien moins à me plaindre – goumiche qui la boucle est une goumiche heureuse. Mais de près, j’ai encore des cicatrices en dormance là où Gros 1 et Gros 2 sont tapis. Ce qui, parfois, me donne encore l’impression d’avoir le menton rouge d’acné alors que ce ne sont que deux ridicules taches qui ne veulent pas dégager.

En ajoutant par-dessus le marché que j’ai l’estomac en compote à cause des cachetons, je suis mi-figue mi-raisin, alors que, très objectivement, c’est le jour et la nuit par rapport à début janvier.

 

La routine de soin pour pores en manque de tout

Je pense que n’importe quelle personne qui prend des antibios pour son acné sera d’accord avec moi : la couenne devient lunatique au possible, on dirait un gosse hyperactif incapable de se décider entre un tour de balançoire ou fabriquer une compote de tourbe.

Souvent, l’hystérie ressemble au désert puis vire gras, honnêtement, j’ai beau avoir de la connaissance couennale sous la sandale, ça ne m’a pas menée bien loin dans cette bataille-ci; j’ai bien mis deux semaines avant d’arriver à un combo valable.

En gros, et comme chaque fois que je nage dans la semoule, j’ai repris mes basiques et me suis imposé un classicisme cosmétique. 

 

Le nettoyant / démaquillant

Pour le démaquillage, je suis toujours bloquée sur le baume, raclant les bords du De Mamiel (j’ai du lui dire adieu il y a peu)(snif snurf), ou vidant celui de chez Liz Earle.

J’avais énormément besoin de douceur, donc je préférais rester sur des valeurs sûres et grasses en amont.

 

En revanche, j’ai du dire adieu au no cleanse du matin, à grands renforts de « non non non » qui n’ont rien changé.

Vu que je mets un gel antibio sur certaines zones avant de dormir, je suis obligée de passer ma bouille sous le robinet le lendemain – j’ai donc plutôt choisi l’option safe qui avait déjà très bien fonctionné sur moi : la crème lavante cleanance hydra d’Avène.

Ce produit en particulier a plus une connotation nostalgique qu’autre chose, il a toujours fait partie de mes routines anti-pustules.

Au lieu de l’appliquer sur peau mouillée, j’en masse une petit noisette un peu partout sur peau sèche, puis je rajoute de l’eau au fur et à mesure. J’ai l’impression que le résultat est meilleur et plus hydratant (même si pour un wash-wash pour face à problèmes, il est déjà très doux). De temps en temps, je ressors aussi ma Foreo Luna, pour défriper la toile et ajouter de la douceur au nettoyage; j’avais complètement oublié le côté agréable de ce genre d’engin, mais il est plus que bienvenu !

 

Le sérum

Mêlé à la crème, de toute façon, pour avoir une meilleure pénétration et ne pas me retrouver avec un épiderme huileux (sinon on se tape un minois qui ne veut rien boire juste parce que l’hydratant n’arrive pas à traverser la barrière grassouillette)(et crois-moi, tu veux du soulagement i-mmé-diat).

Le massage a été une étape ultra importante pour m’éviter la bouille d’un crocodile en fin de vie, j’assouplissais les zones les plus déshydratées en pétrissant ma couenne comme un boulanger travaille sa baguette (de pain); qui dit meilleure texture dit maquillage qui ressemble à quelque chose dès le matin – sinon impossible de mettre un blush poudre sans ressembler à Mémé La Folle, c’aurait fait des paquets monstrueux.

En sérum, j’ai d’abord siphonné le Repair & Renew d’Angela langford, synonyme de bain de jouvence pétillant, il a très probablement sauvé mes journées et mon humeur en adoucissant les plaques des joues et en réduisant l’inconfort. Mais depuis peu, je suis passée à la fameuse huile d’églantier de Trilogy (best seller, toussa), en espérant qu’elle agisse un peu plus précisément sur mes taches résiduelles – ça fera ENCORE l’objet d’un topic grassouillette, tiens, tu l’avais pas vue venir, celle-là.

La crème

De manière générale, si vous commencez un traitement trash de la nouille, je vous conseille de ne PAS vous diriger vers le 100% naturel bourré d’huiles essentielles si vous n’y comprenez rien.

Certes, certaines d’entre elles font des miracles et permettent de remettre sur pied une peau ravagée jusqu’à l’os, mais…ce n’est pas ce qu’il y a de plus safe si on n’a jamais été du côté vert de la force.

 

Il vaut mieux éviter :

  • toutes les substances très/trop actives
    HE, donc, mais aussi les peelings – j’ai utilisé mon revival masque d’amour alors que je savais pertinemment que j’avais la face un peu réticente; résultat des courses, j’ai passé deux jours à me tartiner du baume B5 cicaplast pour rattraper la misère sur les joues. FACEPALM
  • des ingrédients en tête de liste auxquels on a jamais touché: on est déjà sur un terrain glissant, pourquoi tenter le diable ?
  • du purifiant/le décapage : ça tombe peut-être sous le sens, mais ça fait double emploi
  • et enfin de chipoter ou de vouloir traiter PAR-DESSUS le traitement pour que « ça aille plus vite ». NON.

 

J’ai choisi une crème douce chez Trevarno avec des composants safes et non agressifs que j’avais déjà pu croiser lors d’autres tartinages, donc pas de surprise de ce côté-là.

Il y a 3 huiles essentielles en fin de liste, mais, de un, elles viennent après les conservateurs – donc la dose est limitée à 1/3 de larmichette maximum par pot, et de deux, elles ne font pas partie des plus irritantes.

 

Dedans il y a : de l’eau florale de lavande (apaisante olfactive et cicatrisante), du macérât de carotte (pour la bonne mine grâce à la vitamine A, reconnu comme revitalisant des couennes sèches), de la jojoba (normalisante), de l’huile de germe de blé (réparatrice, apporte un beau glow), de la cire d’abeille (protectrice), un émulsifiant naturel, du beurre de cacao (assouplissant profond), de l’extrait de pamplemousse (conservateur), de la vitamine E (conservateur number 2), de l’huile essentielle d’encens et de bois de rose  (réparatrices) et de cèdre atlantique (tonique et bénéfique dans les cas d’eczéma).

Organically Produced* Lavendula Angustifolia Flower Distillate* (Lavender Flower Water) Sesamum Indicum Daucus Carota* (Sesame with Carrot Oil) Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil) Triticum Vulgare* (Wheatgerm Oil) Cera Alba* (Beeswax) Emulsifying Wax (Vegetable based-used to combine Flower Water and oil) Theobroma Cacao* (Cocoa Butter) Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract) Tocopherol (Vitamin E) Boswellia Thurifera Essential Oil (Frankincense) Octea Caudata Essential Oil (Rosewood) Cedrus Atlantica Essential Oil* (Cedarwood) (Constituents of Essential Oil: Linalol, Gerariol)

 

Le soin hydratant de chez Esse Skincare aux probiotiques m’a tellement laissée pantoise qu’il m’arrive d’utiliser celle de Trevarno également le matin. De loin, elle me fait penser à la crème essentielle de Trilogy, avec une texture plus agréable encore et une odeur de lavande à relaxer les patounes les plus tendues.

Malgré son onctuosité, elle n’engorge pas les pores pour un sou (oui parce que le côté « riche » me décourage parfois, par peur de me muer en point noir géant). Elle laisse la couenne douce et souple au réveil – ce qui n’était pas gagné d’avance et surtout, sa composition est TOP DE CHEZ TOP sans pour autant exagérer au niveau des actifs. Un bien belle formule, quoi !

Son prix peut paraître élevé, mais il vous en faut peu pour le visage et le cou, donc un très bon achat sur le long terme  🙂

 

C’est vraiment TOUT, et super simple. Je ne me suis pas foulée, ça se résume à un baume, un nettoyant, une crème régulière et deux sérums.

Le contour des yeux est un peu oublié dans ma routine, j’ai juste eu le réflexe de monter ma crème jusque-là plutôt que d’investir dans un énième tube minuscule qui ne m’aurait servi à rien. Ceci étant dit, je garde toujours celui de La Roche-Posay sous la main quand j’ai la paupière qui tire (on a de ces problèmes).

Pour les lèvres, je t’en parlais ici, ça n’a pas changé d’un iota. Et quand je dois passer un moment en balade dehors, je fais ultra-gaffe au soleil – pas envie de me débarrasser de boutons et de décrocher la timbale en me brûlant avec les UV, au besoin, j’applique le fluide ultra-léger visage Anthélios de LRP en bonne couche. The best.

 

Mon seul regret, pour le moment est de ne pas pouvoir faire mumuse avec les bidules qui me plaisent le plus au monde comme les acides, les antioxydants, le micro-needling, de l’éclaircissant, du fouettant qui me ferait hurler « vavavoum! »… C’est tout un pan cosmétique que je boude par obligation, pour ne pas empirer ma situation.

Mais, oh god, qui me titille tellement. J’en rêve parfois, la nuit.

 

Des bisous les Caribous !
Toutes les références disponibles sur Love Lula,
Replenishing night cream de Trevarno, 25 euros / 60ml
Produits reçus par Love Lula sur demande

Caribouland
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4 mars 2017

Le tout petit lexique du greenwashing naturel

Je lisais le bouquin de Paula’s Choice l’autre jour, en me demandant si, finalement, les gens qui « s’y connaissent » n’ont pas toujours un peu le réflexe de prendre les autres pour des cons – parce que même à mon niveau, j’avais l’impression qu’elle s’adressait à ma petite personne comme on aimerait apprendre l’arabe à une chèvre, sans réelle conviction.

Je trouve cela plus stimulant d’instruire sans arrogance, de partager à outrance pour justement, faire réagir, conscientiser, aider ceux qui veulent changer de mode de vie ou encore atténuer leur impact écologique à leur échelle, le tout dans la bonne humeur, et non une bataille de courgettes contre éprouvettes.

 

A force de connaître les différentes facettes du greenwashing, j’ai fini par avoir un avis tranché sur la question : je préfère qu’une marque me dise clairement ce qu’elle contient plutôt que ce qu’elle a viré de la composition, qu’elle soit plus réaliste que bardée de slogans magiques (au coeur du végétal, mon oeil) et aussi, ne prenne pas le consommateur pour un énième énergumène bourré qui observe à peine ce qu’il fout dans son panier.

J’avoue parfois me positionner comme une petite vache sacrée en plein milieu d’une route indienne dans l’espoir de couper le flot du marketing douteux pour le transformer en « regardez, nous ne sommes pas parfaits, mais nous faisons des efforts ».

Mais il y a encore un gigantesque chemin à parcourir avant d’arriver à l’ultra-transparence du marché.

 

Le tout petit lexique du greenwashing naturel

J’ai essayé de vous regrouper dans un petit lexique de base de ce que l’on retrouve le plus souvent sur les étiquettes les plus sujettes à controverse, avec, en prime, leur décryptage.

  • ingrédients naturels (100% d’)
    Cela signifie que le soin contient 100 % de matières premières brutes, non modifiées (le pourcentage peut se révéler important, selon ce dont vous avez besoin)
  • ingrédients d’origine naturelle (90% d’)

    l’eau peut être considérée comme naturelle, mais également certains tensioactifs à base de coco, chimiquement modifiés, des huiles qu’on aurait estérifiées (changées pour garder leur toucher soyeux, au détriment de leurs bénéfices), certains conservateurs également.

    Il faut se méfier de ce genre d’appellation car elle ne garantit ni une quantité valable de l’ingrédient mis en avant sur la bouteille, ni que ce qui l’entoure aie gardé un chouilla de la nature en lui après avoir subi des modifications chimiques en labo. On pourrait s’en contenter, mais il y a moyen de trouver mieux

  • Extraits naturels (ou 100% d’)
    Les extraits sont présents à un dosage ridicule dans une formule conventionnelle, ils n’ont pratiquement pas d’intérêt, d’autant plus s’ils ne sont pas concentrés comme une huile essentielle, par exemple. Ou simplement jeté dans le pot sans participer à synergie intéressante.

    Un conditionner « with natural extracts of lavender and white orchid » suggère qu’il contient de la lavande (alors qu’on a juste isolé certains de ses actifs à l’aide d’un solvant pour pouvoir coller son nom dans la liste INCI).

    Les cheveux sentiront sûrement très bon grâce au parfum de synthèse, mais, à votre place, je passerais mon chemin, parce qu’il ne s’agit que d’une fraction du potentiel végétal de la plante originelle.

  • infusion de plantes
    Quasiment pareil que dans l’exemple ci-dessus, à ceci près qu’on joue encore plus sur les mots et l’imaginaire du consommateur – on rêve d’un liquide ambré intégré à la préparation qui va revigorer notre peau jusqu’au derme et lui donner de l’éclat, alors qu’en réalité, la couenne en profitera à peine.
  • tout ce qui contient le mot nature dans son nom

    ou a une image très exotique sur le packaging, des fruits, du vert, des arbres, l’océan : le pire du pire de manière générale (avec quelques rares exceptions), ce sont ceux qui vont à la fois faire preuve de prouesses langagières et de techniques de marketing bien foutues pour vous tromper, à grand renforts d’images qui évoquent, souvent, une balade en forêt.
  • le 0% de quelque chose

    Il n’y a jamais de garantie que 1° la substance ne soit pas remplacée par une nouvelle molécule plus irritante, 2° qu’il n’y ait pas d’autres rigolos dans la formule qui ne soient pas potentiellement chimiques / polluants / allergènes, ou 3° que ce qu’ils ont « enlevé » était réellement à la base du problème initial – le zéro pourcent est avant tout un argument de vente

 

Un shampoing comme le Timotei Pure, sans silicones, ni parabens ou colorants, avec de l’extrait de thé vert bio 100% d’origine naturelle (manquerait plus que ça XD) est extrêmement trompeur.

En réalité, il contient du Sodium Laureth Sulfate (le fameux SLS), du parfum, disodium EDTA, PEG, du lilial (un allergène et perturbateur endocrinien reconnu), un réel petit cocktail chimique loin du beau flacon transparent qui évoque la pureté comme la légèreté quand on le croise sur une étagère.

Mais bon, la bouteille est entièrement recyclable, alors c’est un mal pour un bien (admire mon cynisme éco-conscient)(le plastique, à moins d’être végétal, reste un matériau non biodégradable).

 

Normalement, rien qu’avec les 5 pistes évoquées plus haut, vous devriez être un peu moins dans le flou au moment de vous décider entre deux baumes pour votre perruque. Je ne pense pas qu’il soit forcément nécessaire de connaître les noms latins des ingrédients si l’on sait déjà trier ce que l’on VOIT en magasin.

Le bête exemple des logos et de ce qui est rond et plaqué sur le devant du cosmétique est aussi trompeur : ne vous fiez pas à ce qui ressemble à un label écologique ou naturel, certaines marques poussent le bouchon en écrivant seulement une info produit dedans (du style « 100% » en grand, et « sans huiles minérales » en petit). Soyez également attentif à l’ensemble de la gamme – si un produit a une certification bio, cela ne veut absolument pas dire que le reste est concerné.

Bref, ouvrez l’oeil, surtout si, jusqu’à présent, vous pensiez acheter quelque chose de très vert, qui en fin de compte ne l’est pas tant que ça.

Même si je sais pertinemment que mon petit lexique ne représente qu’une infime partie de l’iceberg, ça devrait déjà vous aider si vous vous sentiez un peu perdu dans la jungle cosmétique.

 

Des bisous les Caribous !
Je vous recommande mes anciens articles sur le langage des marques
Tome 1Tome 2Tome 3Tome 4

Caribouland
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1 mars 2017

Un mois sans sucre…ajouté

J’ai énormément d’addictions, comme les séries, les bouquins, les mugs uniques (même quand ils sont vendus par lots, je n’en veux qu’un), ou encore les statuettes de caribou (ça c’est nouveau), quitte à finir dingo.

Mais le sucre, le vrai, celui qui croustille sur un beignet ou se fond dans un tiramisu me fera toujours rêver.

Tout comme les éclairs au moka fourrés au café (très durs à trouver !), la mousse de cappucino qui absorbe lentement le carré blanc, le bout de chocolat sur le coin de l’assiette, le speculoos à la saint-nicolas, la bûche à noël, les œufs pralinés pour Pâques, les couques, les croissants, les kinder chokobon, les chips, la mayonnaise, les glaces du mcdo, la frite de chez burger king, les sorbets citron, ou encore la gelée de groseille étalée par paquets sur du pain grillé.

A tout ça, j’ai du dire non pendant un mois.

Du moins j’ai essayé.

 

Le sucre et mon comportement général avant ma « cure »

Je vais vous ressortir le blabla de ce que bon nombre d’études ont écrites en condensé mais : le sucre rapide ingéré en grosse quantité est mauvais pour la santé, surtout s’il est raffiné. Il envoie une bonne dose de plaisir au cerveau tout en favorisant un pic d’insuline, suivi d’un down assez rude, autant pour le corps que pour l’esprit – on en veut encore, plus, tout le temps mais on se fatigue juste après en avoir ingéré.

Il n’y a qu’à voir quelqu’un qui ouvre une boîte de Mellow Cakes pour en prendre « juste un puis c’est tout » – mon oeil, oui, on va retrouver la même personne en coma d’extase d’ici une heure.

Et qui déprimera le lendemain en traînant sur facebook.

 

En janvier, j’avais commencé un challenge sans alcool, plus par désintox et défi que par vraie volonté de ne plus y toucher (ça fait quand même un bien fou un petit verre de vin rouge non ?), mais je continuais à manger des petits gâteaux et autres cochonneries qui regorgeaient de matières transformées.

Je pouvais débarquer en vitesse au supermarché en fin d’après-midi parce que j’avais vraiment besoin d’une pâtisserie bien moelleuse; plus elle était fourrée à la crème, plus j’étais aux anges. Mais sans pour autant tomber dans la gloutonnerie sans limite, juste en restant dans une habitude du petit cake et son café l’après-midi qui avait du mal à me lâcher.

Je ne mangeais pas tellement de légumes, juste ce qu’il faut. Beaucoup de pain par contre, de pâtes (complètes ou pas), j’avais oublié le pouvoir des légumineuses et des protéines au profit de douces bouchées sucrées qui me satisfaisaient grandement.

Aussi, j’étais complètement devenue accro au beurre de cacahuètes, à étirer sur une tartine avec un filet de miel. Sauf que je m’en enfilais parfois 4, chaque jour, non stop.

Au niveau des boissons, j’étais plutôt chanceuse, c’est d’ailleurs le seul post d’alimentation qui n’a pas bougé d’un iota : je consomme du thé et de l’eau, il m’arrive rarement de me ruer sur un soda – quand ça m’arrive, je le regrette toujours dans le 1/4 d’heure, avec un mal de tête qui vient hurler dans mes oreilles comme un claquement de cymbales.

 

Les fringales & les habitudes

Les premiers jours ont été les plus rudes, parce qu’on ne sait définitivement pas quoi faire de sa bouche quand arrive la fringale. Quand on a l’habitude de s’ouvrir un petit sachet de biscuits et que d’un coup, on en est privé, on ne répond plus de soi – en tout cas, sur moi, ça décuplait tellement le manque que j’avais envie d’arracher les cheveux des gens un à un, lentement.

J’ai surtout ressenti le vide du croissant frangipane et voulu le combler en recommençant à manger TOUS les matins des flocons d’avoine (cela m’avait quitté mi-décembre, no idea why). Mais le problème le plus urgent qui s’est présenté a été la dent avide ou cet appétit soudain entre deux festins.

Dans l’absolu, je fais partie de la génération des petits oiseaux, ceux qui mangent peu mais régulièrement, qui picorent par-ci par-là et dont le repas le plus important est souvent celui du midi.

Donc du réveil jusqu’à la mi-journée, j’ai toujours eu un battement de plus de 4h pendant lequel je DEVAIS me nourrir, presque par obligation.

 

J’ai d’abord tenté les fruits, la pomme surtout, parfois la poire. J’étais privée de banane depuis que j’avais découvert son pouvoir migraineux sur moi, du coup je me tournais de temps en temps vers l’avocat (sel poivre, filet de citron et hop), les tomates cerises (c’est sympa à prendre dans une boîte au boulot), ce genre de produits faciles à transporter et qui ne nécessitent pas ou peu de préparation – parce que la faim d’ogre n’attend pas.

J’ai commencé à boire plus d’eau qu’avant, passant de moins d’un litre (un petit moineau, je vous dis) à la dose journalière recommandée sans m’en apercevoir.

Et enfin, j’ai appris à un peu mieux cuisiner mes repas pour justement être plus intelligente en choisissant ce que je mettais dans mon assiette, et m’éviter un creux à peine 10 minutes après avoir quitté la table.

 

Mon tri, pour manger sans plonger

J’ai du commencer par attaquer le problème à la source, c’est-à-dire quand j’allais faire mes courses, et totalement repenser ma façon de consommer au quotidien.

De manière générale, j’ai directement évité les plats préparés – même les bio/vegan/végé, parce qu’ils ne sont pas tous des plus sains, la plupart contenant une dose telle de sucre et de sel qu’on atteignait vite la limite des AJR avec une seule barquette.

En gros « bouffe-moi, mais je serai ton seul repas de la journée ».

 

Le rayon légumes a pris de l’importance, par défaut – tu découvres qu’il existe des poireaux, des brocolis, des poivrons et des courgettes.

Mais également celui des épices, qui permettent d’ajouter une note différente et de corser les plats (oui, il n’y a pas que les notes salées dans la vie). Des dizaines d’oignons sont passés sous le couteau, j’avais le réflexe de préparer pour le lendemain au lieu du jour le jour, en cuisinant en plus grande quantité.

Sachant que j’achetais pour moins cher au kilo en misant sur des denrées brutes, j’ai également eu un budget moins crevé au niveau de l’alimentation.

 

Je me suis aussi vite rendue compte que la plupart des produits de supermarché sont littéralement assaisonnés au sucre pour l’appétence et encourager le consommateur à se resservir. Dans des  aliments simples comme les haricots en boîte, les sauces tomates industrielles (même celles qui paraissent très nature), certains laits, fromages ou pains, on en trouvait.

Je parle bien du « DONT SUCRES ».

 

Les pâtes en contenaient également, mais j’acceptais un taux maximum de 5g/100gr, sachant qu’il est quasiment impossible d’en trouver sans et que je suis d’origine italienne avec des spaghetti qui coulent dans mes veines, donc constitutionnellement réfractaire au régime sans pasta.

J’ai retrouvé le plaisir de manger des légumineuses comme les lentilles (vertes ou corail), les pois, haricots blancs et rouges, le quinoa et toutes ces petits grains qui vont réellement remplir l’estomac sans le faire gonfler – contrairement aux repas bien riches en glucides et gras qui me donnent des crampes.

Et enfin, les oeufs sont devenus de bons vieux amis, à la coque, au plat, mais surtout mollets. 

 

Ce qui a définitivement changé et ce qui reste

Sur tout ce court mois, j’ai eu, à tout casser, 5 à 6 rechutes – et oui, je suis très fière de moi !
Je suis donc passée de 100% à 16%, j’ai vraiment fait un effort pour m’en tenir à cette nouvelle « diète », plus saine et équilibrée.

Toutes les fois où j’ai craqué, je n’ai soit pas fini la gourmandise, soit considérablement réduit sa dose.

C’est très étrange, mais au fur et à mesure des jours, j’étais parfois en manque, mais si je craquais, je n’arrivais pas à autant apprécier l’écart. Comme si la vraie attraction se trouvait ailleurs que dans les cochonneries qui trompaient ma caboche et mes papilles. J’arrivais plus vite à l’écoeurement avec un simple bout de chocolat, alors que j’aurais sûrement pu m’enfiler la tablette en début de mois.

J’ai perdu 1kg (en dehors de celui qui varie pendant le mois) même si ce n’était pas spécialement le but de la démarche, je trouve ça pas mal du tout.

 

Au niveau de ce qui reste, c’est l’aspect réconfortant du petit à-côté, la petite sucrerie qui donne effectivement du plaisir. J’en suis donc encore un peu au stade où je ne bannis pas totalement le sucre transformé, parce qu’il a une connotation rassurante très attrayante. Mais qui ne me séduit plus autant ni de la même manière.

Je pense d’ailleurs être incapable d’engloutir un McFlurry M&M’s aujourd’hui. 

 

Il faut savoir exactement quelles limites on se fixe dans ce genre de comportement alimentaire et pourquoi, sans pour autant être en déficit. Sachant que je n’ai jamais suivi de régime, mon but était surtout de mieux comprendre comment je me nourris, et j’ai vite intégré que mon plus gros problème était au niveau des en-cas, sachant que le reste de mes repas était déjà assez varié.

J’ai donc essayé le sans sucre ajouté, mais n’ai pas banni les autres forme comme le miel (peu, de temps en temps) ou encore le sirop d’agave. Ce dernier a l’avantage d’avoir un haut pouvoir sucrant mais un indice glycémique bas, donc pas d’insuline qui grimpe dans les hauteurs.

 

Un petit mot sur la glycation

Dans les informations qui circulent sur l’anti-âge, on parle souvent de stress oxydatif qui laisse apparaître les rides, la baisse d’hormones qui survient à partir de 25-30 ans, mais très peu souvent de la glycation.

Après plus de deux ans, je vais enfin aborder le sujet (non je ne le gardais pas au chaud, juste que je n’avais jamais pu le placer de manière pertinente dans un article – c’est pas comme si je peux l’évoquer entre une couenne et un caribou).

Quand on mange : il se passe une réaction entre protéine et taux de sucre dans le sang, qui va évoluer en quelques jours puis semaines vers un phénomène irréversible, la glycation.

Il y a moyen d’atténuer le phénomène en privilégiant des aliments plutôt crus, à la préparation lente, bouillis, qui ne sont pas des grillades/croûtes/gratins/au craquant qui ressemble à celui du rôti, comme sur un poulet par exemple.

 

Si vous ne faites pas attention, ce genre de plats peut encourager vos rides à s’installer plus vite (c’est ce qu’on appelle la caramélisation, quand, dans la cellule même, on fige le processus de renouvellement du collagène, elle perd donc progressivement son élasticité, d’autant plus vite si on abuse de mauvais sucre). Certaines maladies seraient d’ailleurs favorisées par la seule ingestion de nourriture trop cuite.

Je vous invite à lire cet article assez simple sur le sujet 😉 

 

Pour finir, parce qu’avant tout je pense qu’il s’agit de l’aventure d’une vie plus que d’un article, réduire le sucre est un bénéfice santé avant tout et va rapidement vous permettre de COMPRENDRE comment vous consommez réellement la nourriture : en un mois, je n’ai jamais aussi BIEN mangé. Mais je ne me suis pas non plus fixé de barrière fixe.

La preuve, j’ai mangé une ou deux pâtisseries sur le mois, mais pas par manque, juste parce qu’elles clôturaient des journées éprouvantes et que j’avais envie de coucher mes dents sur un tapis moelleux.

 

Je ne crois d’ailleurs pas du tout en la restriction pour la restriction, on n’a jamais fait avancer un boeuf en le tirant de force, vaut mieux que chacun aille à son rythme et trouve l’équilibre qui convienne – et surtout s’adapte à son style de vie.

 

Bref, je suis désolée pour la longueur de l’article, je préférais tout aborder plutôt que de vous lancer un « j’ai viré les sucres ajoutés, c’était super simple, essaie au lieu de bouffer tes chips ! ».

De un, ça n’aurait eu aucun sens, et de deux, quand t’as un boulot, tu n’as pas toujours le temps de tout préparer. Pour ça que j’ai choisi de vous présenter mon challenge dans toute sa réalité, avec ce qu’il a représenté comme engagement de mon côté.

Quoiqu’il en soit, ce sera toujours à vous de choisir, chacun son palais, chacun son assiette 😉

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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27 février 2017

Le masque visage à l’hibiscus Balm Balm

QUI a dit que les cosmétiques devaient contenir 1000 bidules dans la même formulation et que la simplicité n’aurait jamais lieu d’être dans une salle de bains ?

Parce qu’on est déjà occupées à nous mouvoir comme des singes quand on cherche le robinet, l’oeil entrouvert sous la tonne d’huile démaquillante, je me suis dit qu’il était temps de vous parler d’un produit basique, efficace et sans artifices – au moins pour vous éviter une entorse, parce qu’il paraît que les cosmétiques c’est toute une gymnastique.

Et que je préfère te garder en vie.

 

Dans la catégorie des produits où tout le monde aimerait enfin trouver quelque chose de valable mais se heurte sans cesse à un truc qui a coûté une blinde sans casser trois béquilles à un hanneton – reprends ton souffle… humpf-fuuuf – je demande le scrub.

Autant la version corps a des adeptes, des fifolles qui s’en jettent sur les jambons et se massent les cuisseaux « en mouvements circulaires » pour bieeeen éliminer les cellules mortes. Autant pour le visage, ça n’a JAMAIS été le même combat, il y a toujours eu comme une sorte de retrait de la part du consommateur.

Faut voir si ça n’a pas de lien direct avec la tendance à ne plus trop se ruer sur des accessoires qui arrachent jusqu’au derme. Ou encore si ce ne serait pas le même sentiment que pour un contour des yeux : on aimerait vraiment trouver la perle rare, sauf qu’elle n’a pas l’air d’exister.

POUR PERSONNE. Du coup, par réflexe inné, on abandonne.

 

Le Masque à l’hibiscus

Alors, même si c’est vrai qu’il y a souvent quelques variations dans les produits gommants mécaniques comme le parfum, la taille des grains et celle du pot, je trouve quand même qu’un hydratant pour couenne a souvent plus de trésors dans sa besace.

Comme la plupart des gens, je suis le trio démaquillant – sérum – hydratant, avec un nettoyant que j’intercale parfois si j’ai mis de la crème solaire où que je me sens crassouillette le matin.

Ensuite, pour tout ce qui gravite autour, je m’en inquiète au besoin.

Par exemple, si je vais trottiner dehors et que me râpe les joues contre le vent, la soirée va rimer avec un masque apaisant. Ou gorgé d’actifs repulpants. Mais je ne vais pas transformer cet épisode unique en rendez-vous systématique, tout simplement parce qu’on a besoin de ce qu’on a besoin au moment où on en a besoin.

Rintintin.

 

Le masque à l’hibiscus de Balm Balm est un peu particulier mais rentre dans cette catégorie de gommages hybrides à laisser poser avant de rincer en massant.

Dedans il y a : De la poudre de riz (adoucissante et gommante), d’hibiscus (reconnu pour lutter contre le vieillissement prématuré de la peau, très riche en antioxydants et en acide de fruit, il va redonner de l’éclat)  et de l’huile essentielle de geranium rosat (anti peau qui fripe et tonique, elle est conseillée aux peaux sensibles qui s’enflamment pour un rien).

Oryza Sativa Powder, Hibiscus Sabdariffa Flower Powder, Pelargonium Graveolens

 

La découverte

J’aimerais d’abord, as a disclaimer, rappeler qu’on se gomme le visage MAXIMUM une fois par semaine, parce que si on en utilise plus souvent :

  • on risque la peau qui crisse
  • qui pleure
  • qui s’arrache par lambeaux
  • et de se plaindre de déshydratation chronique (ça va quand même influer sur la qualité du film hydrolipidique si vous y allez à la pierre ponce)

Il n’est vraiment pas nécessaire d’en abuser, à moins de vouloir s’offrir un scalp maison, ou de vouloir découvrir les joies d’une face qui ne ressemble à rien. Et qui granule.

 

Concernant le masque à l’hibiscus de Balm Balm, je le trouve bigrement efficace.

Il s’agit d’une poudre à mêler à l’eau, en tentant d’arriver à une texture de pseudo-pâte (je t’assure que ce n’est pas gagné d’avance) pour enfin l’appliquer sur sa frimousse. Tant bien que mal. Avec des bouts qui tombent partout.

Mais tu dois absolument mimer la donzelle en extase, quoiqu’il arrive. Sauvons les apparences.

 

Une fois que cela pose gentiment, je te rassure, il n’y a plus de miettes qui se perdent – sauf si tu engages une battle de grimaces à grand renfort de bouche tordue.

On attend dix minutes, puis on part rincer en ajoutant de l’eau au fur et à mesure du massage pour bien profiter du gommage. Et, surtout, on n’insiste pas trop, on caresse sa peau plutôt qu’on ne la palpe vigoureusement, merci.

 

Sachant qu’il n’y a absolument aucune phase grasse ni hydratante dans la composition, le résultat est assez grandiose : le teint est bien plus radieux et la peau douce – grandement grâce à la présence d’hibiscus, c’est évident.

L’exfoliation n’est d’ailleurs pas pénible pour un sou, il y a tellement de grains qu’elle est très uniforme et presqu’agréable.

 

De mon point de vue, ce qui m’intéresse surtout c’est le rapport qualité/ prix : on a un produit qui coûte peu cher, est ultra rentable (je pense qu’il s’auto-renouvelle dans la boîte, chaque fois que je m’en sers elle est toujours aussi remplie), et surtout qui gomme comme on l’a rêvé dans notre caboche : sans dessécher et en rendant la couenne toute soyeuse.

Il se rapproche en tout cas de ce à quoi un scrub devrait ressembler dans ma salle de bain, un soin redoutable qui ne tue pas mes pores et ne crève pas le budget. Il a également la plus longue conservation possible, on peut l’utiliser jusqu’à 24 mois après ouverture !

Juste une petite note négative ceci étant dit – une fois qu’on a terminé de masser et qu’on passe au rinçage pur et dur, je vous conseille d’être sous la douche, par facilité, ou de vous armer d’une éponge naturelle pour enlever le moindre grain. A la main, cela part naturellement, sauf que cela met trois plombes.

 

Je vous partage le bon plan avec plaisir, au cas où vous étiez déjà des blasés de l’exfoliation et que vous aviez juré ne plus jamais recommencer à vous frictionner les bajoues. Pour une fois, je le dis, j’ai trouvé un exfoliant qui fait ce qu’on attend de lui.

Sans ruiner (et que tu pourrais même bidouiller en homemade, elle est pas belle la vie  😉  ).

 

Des bisous les Caribous !
Masque à l’hibiscus Balm Balm, environ 10 euros sur @lovelula
Reçu sur demande via Love Lula

Caribouland
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