9 juillet 2014

Les petits basiques beauté que j’aime

soin1.jpgLes achats massifs ne sont pas mon truc (même avec 1000 euros, je serai capable de ne m’acheter qu’un seul vêtement plutôt que plein de petites fringues), la démesure transformerait mes armoires en hall de stockage cosmétique et ce n’est pas l’idée que j’ai du consumérisme raisonnable.

Du coup, je la joue fine, j’accumule des basiques, c’est mon truc, mon trip, trouver des indémodables, ce genre de produits qui répondent à plein de problèmes et font leur job sans faillir.

Pareil pour le maquillage, dès que je sens que je n’arrive pas à vivre sans un blush ou un mascara, c’est foutu, il se passe un syndrome bien connu sous le nom de « je vais dormir mais je pense déjà à comment je vais me maquiller demain », petit sentiment de contentement qui persiste jusqu’au matin quand je m’assied enfin pour prendre soin de moi avant de m’habiller.

 

Je vous ai donc pondu une liste de produits que je pourrais conseiller les yeux fermés, pour leur grande tolérance et mon recul appréciable dessus.

WELCOUME to the Cocoon awards et enjoy !

 

Les soins

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Le Philtre de beauté de Nominoë

Sûrement une des crèmes que j’adore le plus au monde, avis inchangé après avoir mangé plus de trois petits tubes. Elle hydrate parfaitement la peau, elle la laisse rebondie et pulpeuse comme les fesses d’une framboise dodue et son effet raffermissant est directement visible.

Ce que j’aime le plus dans ce soin c’est son effet douceur sur mon visage, comme de la soie (non je ne délire pas). Elle est plus adaptée aux entre-saisons, comme septembre ou au début du printemps, mais même en été j’y succombe, quand les jours jouent à me faire danser sous la pluie comme une marionnette.

 

L’ultrasimple de Lush

Utilisé pendant plus d’un an, et racheté illico.

Ce baume a une composition quasiment impeccable (juste deux parabens pour la conservation), et même si j’ai cherché d’autres produits du même genre à tester, j’ai fini par me réapprovisionner en boutique dès que j’ai eu fini le premier pot. Il démaquille parfaitement, ne coûte pas l’Amérique entière et laisse la peau douce et apaisée.

Pas de grand discours, il s’agit du meilleur démaquillant gras simplissime que je connaisse, même s’il est souvent décrié parce qu’il « ne se rince pas bien à l’eau chaude ». Il faut l’ôter avec un linge en coton bien humide et les résidus partent sans problème, un bon outil change tout.

 

Le Sérum Midnight recovery concentrate, le skin rescuer et l’ultra light daily defense de Kiehl’s

Ah oui, Kiehl’s quoi.

J’ai du me séparer de la première bouteille du midnight parce qu’après un an et demi d’utilisation, je n’avais siphonné qu’un tiers du flacon, et la date après ouverture était dépassée.

J’ai déjà entamé un deuxième flacon et je suis toujours aussi fan : c’est le sérum que je sors quand j’ai besoin d’un coup de boost, de revitaliser ma peau, quand elle est à la dérive et boutonneuse, ou sèche à cause du temps froid de l’hiver. L’odeur appelle le calme et le massage, je l’applique par pressions pour répartir l’huile puis je passe à mon soin de nuit. Un des meilleurs sérums à tout faire à la texture fine vraiment divine.

Le skin rescuer est une crème basique qui m’a duré plus de 8 mois en utilisation biquotidienne (au point qu’à la fin j’en avais ras-le-bol). Mais pour sa longévité et son très bon rapport qualité-prix, elle vaut vraiment le coup de pore (coup d’oeil, coupde pore, mouahahah), surtout qu’elle diminue vraiment les rougeurs diffuses quand la peau est un peu irritée.

Et pour finir leur solaire, la Ultra light DD, impeccable, elle a vraiment une texture incroyable pour une crème solaire et s’applique comme un charme. Rien à signaler, ni boutons ni taches dues au soleil, un excellent produit qui protège sans blanchir le teint.

 

Cicalfate lotion et crème et huile essentielle de niaouli

Après trois flacons de la lotion, on peut aisément dire qu’il s’agit de mon meilleur allié pour tuer les indésirables, surtout les boutons sous peau que j’avais en grappe l’an passé, mes kystes, qui mettaient trop de temps à partir si je ne faisais rien.

J’appliquais d’abord de l’huile essentielle de niaouli à l’aide d’un coton tige pour mieux cibler la pustule, puis je mettais une sclotch de lotion par-dessus. Son effet patch tenait toute la nuit et dès le lendemain j’y voyais un peu plus clair. La cicalfate en crème prenait ensuite le relais s’il restait une croûte et cicatrisait la zone en un temps record.

 

L’eau thermale Avène et le masque hydratant apaisant

Que dire. En brume le matin pour se rafraîchir, en surdose le soir quand j’avais des irritations cutanées, c’est ma lotion à tout faire qui m’a très souvent sauvé la vie. Combinée avec le masque hydratant apaisant, elle fait des merveilles : j’applique le soin en grosse couche, et je pshiiit l’eau d’Avène à intervalles réguliers tout en massant le produit.

Un combo qui fonctionne quand la météo joue au yo-yo avec ses températures.

 

Eau florale démaquillante au bleuet de Klorane et eau nettoyante cleanance d’Avène

J’en ai vidé des bidons, comme une grande malade, mais ces deux lotions démaquillantes sont des basiques impeccables dans leur genre : la Klorane pour enlever le maquillage le soir quand j’utilise ma clarisonic, elle ne laisse pas la peau collante, elle enlève tout sans broncher et ne coûte pas un rein. A noter que son packaging est très bien pensé pour ne pas perdre trop de produit (contrairement à la sébium de Bioderma).

Pour le matin, l’eau nettoyante cleanance d’Avène est un bon basique pour une routine sans eau du matin, surtout quand on a une peau réactive/sensible et mixte : elle n’a pas tellement de micelles, donc il ne faut pas compter sur elle pour décrasser votre peau. Elle tient plutôt le rôle d’une lotion fraîcheur qui réveille la peau sans l’agresser. TopTopTop!

 

L’huile de douche Eucerin

Je n’ai jamais fait de revue dessus, pourtant je l’ai utilisée pendant des mois et des mois, son bidon d’un litre très économique se vidant lentement. Même si j’adore l’huile de douche de nivea pour son parfum qui me rappelle les retours de plage en Sardaigne, la Eucerin respecte la peau, l’assouplit et la nettoie comme un charme, elle est cocoon.

 

Le maquillage

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Pot rouge en fresh melon et brow shaper de Bobbi Brown

Je suis amoureuse de ce blush. D’un amour infini qui va jusqu’au ciel, je l’utilise tous les jours depuis que je l’ai acheté, parce qu’il réveille instantanément mon teint et apporte une touche de « c’est le printemps, je pète la forme » sans en faire trop. Il s’applique au doigt (donc se suffit à lui-même), perdure toute la journée sans s’affadir et ne me donne pas de boutons.

Incroyablité de blushouille.
Quant au brow shaper, j’ai vraiment du mal à m’en passer depuis mon coup de coeur en boutique quand la vendeuse m’en a appliqué sur mes petits pwalus. Il dompte mes sourcils dodus en leur laissant leur côté « broussaille qui s’assume ». Sa plus grande qualité étant qu’il résiste à la pluie, la sueur et aux frottements légers, et qu’il ne fait pas de chutes pendant la journée. Love.

 

Le mascara Givenchy Noir Couture et le High Impact de Clinique

Au niveau des cils, je n’ai pas à me plaindre, ils sont longs et nombreux, donc je recherche souvent de quoi les séparer comme il faut sans que les paquets soient au rendez-vous (pas fan de l’effet twiggy sur moi, les cils collés ne me donnent l’air pas réveillée).

Du coup quand j’ai découvert le mascara noir couture, j’ai eu une révélation.

Un peu quitte ou double, certaines personnes ne l’aiment pas du tout quand d’autres l’adulent, je fais partie des conquis, même si j’utilise le plus souvent la boule à la fin de la brosse pour me maquiller (ce qui me fait penser que le Phenomen’eyes de la marque me conviendrait peut-être mieux).

Le High Impact de Clinique donne un peu le même genre de résultat, un air de « j’ai plein de cils » séparés un à un, mais avec un peu moins de volume, j’utilise donc plus souvent le Gyvenchy en soirée et l’autre de jour. Ce sont les deux seuls mascaras que j’ai qui ne deviennent pas pâteux aux fil des mois : la texture est pareille du début à la fin du tube, chose rare !

 

La cream foundation de Mud et l’expert face brush de Real Techniques

C’est l’alliance naturelle, un fond de teint crème fabuleux et bien réparti grâce au meilleur des pinceaux RT, l’expert face brush.

Il est doux, il sèche en deux secondes après le lavage et ne bouge pas d’un poil (ni n’en perd). On parle plus souvent du buffing brush de la marque, qui a eu droit à un grand moment de gloire sur le net, mais personnellement, vu la densité et sa coupe courte, l’expert face brush est parfait pour bien écraser la matière sur le visage et la répartir uniformément.
Je ne m’en sépare plus non plus de la cream foundation de Make-updesignory, elle a le bon taux de jaune dedans et est extrêmement chargée en pigments, donc a little goes a long way et elle annule la rougeur de mes cicatrices persistantes comme une reine.

 

Les outils de soin

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Le magic mitt de Jane Iredale

Depuis que je l’ai, il n’a pas bougé, il est resté fidèle à lui-même à part quelques peluches DANS le gant, mais on s’en balance les rouflaquettes, je l’adore.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, il s’agit d’un gant démaquillant, qui débarbouille, enlève toute trace de make-up et de résidus de sébum/sueur uniquement grâce à de l’eau chaude ou tiède.

Une petite révolution que je réservais aux jours de flemme et qui s’est finalement imposé deux fois par semaine de lui-même. Aucun regret, je le trouve efficace sans arracher l’épiderme, et malgré un matériau qui paraît fragile, je suis contente qu’il tienne la route, plusieurs mois après l’avoir acheté.

 

L’embout peau délicate clarisonic

Après être passée de l’embout pour peau sensible  à l’embout delicate, je ne voulais plus revenir en arrière, no way. Le nettoyage est doux, les poils sont bien plus serrés (et nombreux ?), et donnent une impression de massage plus intense (graou le palpage de la bajoue).

Je crois toujours aussi fermement au pouvoir intense et sans limite du nettoyage à la Clarisonic, et, après plusieurs mois, je ne l’utilise plus que 3 fois par semaine pour maintenir un terrain viable et bien poli sur mon visage, j’entretiens le jardin quoi.

 

Les muslins cloth de Liz Earle

Souvent, on me demande quel tissu utiliser avec un baume démaquillant qui ne s’émulsionne pas, et je rétorque sans faillir qu’un bête carré de coton suffit.

Dans mes tiroirs, les muslins cloth de Liz Earle sont toujours de la partie, et même s’il en existe d’autres sur le marché, tant que ceux-ci ne me lâchent pas, je ne vois pas l’intérêt d’aller voir ailleurs. Après un an et demi, pareil, la fabrique est quasiment intacte, sans tache incrustée, tout part au savon de marseille et un nettoyage en machine de temps en temps les entretient. C’est de la bonne.

 

Voilà.

Je reste une goumiche, j’ai mes favoris du moment, mais c’est surtout dans le temps que je vois si un produit vaut vraiment le coup et qu’il a droit au badge « sans lui, je meurs avec un poireau en travers de la gorge tellement je me morfonds, bleuaaargh ».

Une histoire qui ressemble à une boîte de chocolats Merci, dans laquelle j’aime plusieurs goûts, mais surtout le praliné, qui fond dans la bouche et m’emplit de bonheur.

 

Il ne faut parfois pas chercher très loin quand un produit convient et qu’on y revient, qu’on en use et en abuse jusqu’à racler le fond d’un pot, c’est qu’il y a une petite évidence qui se dégage dans l’air : on tient un basique qui remplit tous les critères.

Et on en demande pas plus, Mylène, vraiment pas.

 

Des bisous les Caribous !
Liste des produits testés sur le blog

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6 juillet 2014

La révolution dans la foufoune avec la cup ou coupe menstruelle

cuuup.jpgJe déteste le mot menstrues.

J’ai l’impression d’être une morue quand elles arrivent, de ne pas pouvoir gérer mon corps, je hurle, je gueule (pourquoi chuchoter ? Vous me faites tous chier !), je pleure pour une mie de pain tombée à terre, personne ne comprend sauf les amies qui baissent les yeux et attendent patiemment que je me reprenne, hormonalement parlant.

 

Je suis un peu un cas particulier parce que j’ai été mise sous pilule pour pouvoir « avoir des « règles » plus régulières » et m’éviter de tomber dans les pommes à chaque cycle.
Problème à moitié résolu vu que j’en étais quand même à rester allongée deux jours de suite à gober des antalgiques et à faire des râles de femme enceinte à chaque contraction.

Grosse dondon dans toute sa splendeur, être une femme c’est aussi souffrir et se sentir misérable, alors que « c’est la nature qui veut ça ».

 

Si ça ne tenait qu’à moi, je vendrais mon utérus à -50% pour m’éviter la bouillotte brûlante sur le bidou, pour ça que j’enchaîne les plaquettes la plupart du temps, mais financièrement et psychiquement, j’ai toujours besoin de faire une pause tous les X temps pour remettre les pendules à l’heure, même si je sais que les règles qui me rendent visite ne sont pas naturelles à proprement parler.

 

La découverte de la cup

J’avais regardé une vidéo de la charmante Kinoko, et je suis restée scotchée du début à la fin.

Je venais de découvrir un monde peuplé de cup et cup addicts, je me demandais comment un engin pareil pouvait entrer dans la foufoune (alors que bon, on te dira que si « la queue d’un homme y entre et la tête d’un gosse en sort, c’est qu’une cup peut y faire son nid »), et qui avait eu l’idée saugrenue de nous faire croire qu’une coupelle nous ferait plus de bien pendant la période rouge qu’un bon vieux tampon.

J’ai passé plus d’une semaine à recueillir des informations sur le sujet, et plus j’avançais, plus je me rendais compte que finalement, la majorité des femmes était passée à côté d’une invention qui avait été créée en même temps que la petite souris blanche (vers 1930!), mais qui avait vite été remisée au profit d’une solution jetable.

 

Le tout jetable, le manque de dignité

En période de règles, les jours les plus lourds étaient jours de fête avec 3 voire 4 tampons super plus utilisés (marque Tampax, avec ses beaux applicateurs), de 2 à 3 serviettes en journées et une extra longue la nuit. Autant vous dire que non seulement, les toilettes sans poubelle me grimpaient sur le haricot, mais que j’en perdais toute ma dignité.

 

Coller et décoller une barque blanche dans le fond de sa culotte (et le bruit qui va avec en dolby surround dans les jocs publics), sentir les ailettes qui jouent à se plaquer sur les cuisses, la macération active dans la zone qui empire d’heure en heure, quand la petite ficelle du tampax avertit qu’il est temps de se rendre en urgence aux toilettes.

Les nuits passées avec l’impression d’avoir un pampers entre les jambes, devoir ressortir sa grosse culotte de Bridget pour ne pas tacher nos plus beaux sous-vêtements. Regarder dans le miroir pour essayer de voir si la marque de mon slip parachute ne se voit pas trop sous un certain angle.

Et marcher, entendre la matière qui fait un concert de bruit plus bas, être dans l’urgence et ne pas avoir pensé à prendre un tampon de rechange, prendre sur soi et en demander un avec un regard de pitié, penser qu’on peut mourir rien qu’en s’insérant un bout de coton dans le vagin.

Tous ces risques.

 

Et à côté de ça, il peut y avoir les douleurs, les nausées, les maux de tête, autant de choses qui ne donnent pas non plus envie de prendre trop de temps pour s’occuper de chutes de niagara qui opèrent en toute impunité dans notre plus profonde intimité (Braaaaah, le monstre rouge !).
On se sent sale et odorante, pas comme la fille hystérique qui fait du parapente avec un sourire jusque-là parce qu’elle porte une serviette Nana ultra-flexible avec coussinets extra-absorbants intégrés et parfum fleur de lilas.

On s’en branle.

Dans la vraie vie, les règles ne sont pas nos amies, ce sont des ingrates.

 

L’éducation anatomique, les protections périodiques

Quand j’étais à l’école, on a très peu vu le chapitre sur les organes sexuels, on s’est plus attardé sur la rencontre spermatozoïde et ovule, plus que sur le (fameux) sujet  de l’anatomie féminine qui pouvait un peu trop faire rougir la prof et l’audience.

Pourquoi se compliquer la chose quand on sait que la plupart des jeunes filles recevront vers leurs 12 ans un pack chez elles et un petit carnet explicatif pour mieux appréhender leurs règles à venir et l’univers des serviettes et autres protections périodiques.

 

En faisant un tour au supermarché il y a quelques jours, je me suis rendue compte de la très grande variété de produits conventionnels, mais aucun endroit où se trouvait une cup, les produits bio/plus cleans étant cruellement évincés au profit des marques comme Always, Alldays, Tampax, Nett, Nana et Vania, les plus gros vendeurs du marché.

 

L’avantage économique mis en avant, mais pas seulement

Les cups sont faites en silicone, latex ou TPE (matériau utilisé pour fabriquer des cathéters), et ont une durée de vie qui peut aller de 5 à 10 ans avec un bon entretien, elles ont donc une fabrication qui émet mais leur longévité les avantage.

Quand on sait que pour une seule période de règle, on peut utiliser de 10 à 40 protections périodiques, on entame un budget qui ne sera jamais amorti (alors qu’avec la cup oui), et on pollue inutilement en utilisant des tampons/hamac de slip à usage unique.

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Le sujet qui fâche est celui de la santé, vu qu’il paraît plus naturel pour la plupart des femmes d’exposer leur chatoune à un produit blanchi avec des substances chimiques (sans compter qu’un tampon peut laisser de fines particules dans le vagin qui est hautement perméable en période de règles, voir une vidéo très intéressante à ce sujet !!!) plutôt que d’y insérer un matériau inoffensif et non propice au développement des bactéries quand utilisé dans des conditions d’hygiène normales.

Il y a quelques mois, j’avais été moi-même confuse de ne pas trouver la mention des ingrédients sur un paquet de serviettes Always que je lisais au toilettes (je fais ce que je veux), alors qu’en soi, je pensais que tout produit sur le marché devait mentionner ses composants.

Il semble que dans cet univers, seul la sphère bio respecte un effort de clarté à l’égard de la consommatrice, le reste du troupeau préférant nous traiter comme des ignares.

 

Certaines utilisatrices parlent d’une diminution d’infections régulières depuis qu’elles utilisent la cup, en mentionnant le plus souvent la cystite (bactérie qui remonte le long de l’urètre) et les mycoses (altération du pH des muqueuses vaginales, donc branle-bas de combat dans ton épicentre, les tampons sont connus pour ne pas être vagino-friendly, absorbant plus que ce qu’ils ne devraient, surtout en tout début et fin de période).

J’y suis moi-même très sujette, et je suppose que les femmes qui sont particulièrement sensible de la vaginette ne gardent pas un souvenir mémorable du retrait de fin de règle d’un tampon qui nous a vidées de toute notre substance en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Glamour, my dear.

 

Ma première expérience de la cup, le choix, ma révolution 

Le choix est assez incroyable vu qu’il y a plus de trente marques qui commercialisent la cup, chacune ayant des qualités particulières de taille (contenance), de souplesse (facilité d’insertion), et de tonicité (capacité de la cup à reprendre sa forme).

Les plus connues sont la Keeper, la Divacup, la luna, Fleur et ladycup, ainsi que la Mooncup(US ou UK).

Pour faire mon choix, j’ai fait un petit test sur le site d’Easycup, qui est une vraie mine d’or pour trouver les informations pour se rassurer sur le sujet mais également des solutions quand on rencontre des problèmes.

 

Le moteur de recherche m’a sélectionné plusieurs coupes et m’a chanté que la Meluna Classic Moyenne était a priori celle qui devait parfaitement me convenir, compte tenu de mon flux et des autres paramètres.

J’ai quand même encore creusé, en bonne psychopatate qui se respecte, et finalement, j’ai commandé ce modèle en me disant que je ne me ruinais pas, la marque allemande faisant partie des plus abordables dans le domaine des cups (compter de 15 à 30 euros en moyenne) et ayant une très bonne réputation.

Leurs coupes sont garanties sans latex, sans bisphenol A, sans phtalate et sans alkylphénol.

 

L’essai à blanc

Certains témoignages parlaient d’un essai un peu avant la période de règle pour pouvoir mieux appréhender la bête.

Honnêtement, je vous le déconseille : j’ai essayé la cup quelques jours avant, et même si l’insertion s’est faite sans trop de difficultés, le retrait était une autre paire de manche. Je me tordais dans tous les sens, impossible d’atteindre la petite tige pour au moins me guider. Après 30 minutes d’effort j’ai enfin fini par l’enlever en espérant que le jour J ne soit pas un un trifouillage sanguinaire interminable.

 

Jour J

Je suis presque contente que ce soit le début des ragnagnas #grosseMaladoufInside. Je choisis toujours le même pliage, le punch down (le C fold est plus courant et il y a au moins 3 autres possibilités), et je positionne bien un des trous de la Meluna dans le pli pour qu’elle s’ouvre plus facilement une fois en place.

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En l’insérant, je ne la lâche qu’une fois qu’elle est complètement rentrée, et elle se déploie d’elle-même (honnêtement, je ne sens rien). Une fois bien mise, elle va prendre la position qu’elle veut, donc il est possible qu’elle remonte un peu plus haut que là où vous l’aviez placée.
Je la change à midi puis le soir avant le dodo, et les premiers retraits sont difficiles parce que je ne pige pas cette histoire de « déventousage ». En fait il s’agit simplement de pincer la cup à la base et elle vient toute seule, je n’avais juste pas le bon coup de main.

A propos des trous : ils servent à maintenir une pression constante dans la coupe. Quand du sang arrive, il faut que de l’air sorte de la cup pour laisser la place nécessaire au flux. Si les trous se bouchent, il y a fuite, l’air cherchant un moyen ou un autre pour sortir, il faut donc veiller à ce que les trous soient toujours bien nettoyés et ouverts.

 

Les jours suivants

Je n’ai eu un mal de chien au ventre que la première journée, les jours suivants se sont passés sans antidouleurs, je ne sais pas s’il s’agit d’une coïncidence, on verra par la suite, mais pour moi ce fut une vraie réussite.

Je commence à prendre le coup de main pour vérifier qu’elle est bien insérée : il faut faire le tour de la cup avec son doigt pour être sûre que le col de l’utérus ne se trouve pas à côté du goal (au toucher, il ressemble au bout d’un nez), mais même sans vérifier, je sais qu’elle est bien placée vu que dans les minutes qui suivent je n’ai pas de fuite.

Fait important : contrairement au tampon, il n’y a pas de perte entre les « changes », ce qui m’a perturbée au départ, mais ajoute encore plus au sentiment de liberté.

 

La coupe Meluna étant assez souple, elle a tendance à devenir ovale sous la pression des muscles, mais si cela arrive, pas de panique, ça n’altère en rien son efficacité.

J’ai passé des nuits ultra-mega-plouf sereines dans mes sous-vêtements favoris à dormir comme un parallélépipède qui s’assume et elle m’a permis de promener mon chien au réveil avant de penser à la vider, un bonheur (tu la connaissais toi aussi la course du matin entre ton lit et la toilette parce que la position debout ramène tout à la verticale ? Ici, c’est fini !).

 

Mon coup de coeur, des conseils de newbie    

Je suis très déçue de ne pas avoir connu la cup avant, ayant eu mes règles à 13 ans, je n’ai même pas cherché à savoir s’il existait d’autres moyens pour me protéger, vu qu’à la télé il n’y avait de place que pour des tampons et des serviettes classiques.

Je me sens donc un peu trahie par certaines marques et les discours généraux dans les salles de classe, mais SOIT.

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Une petite liste de considérations en vrac

  • vu qu’elle est placée plus bas qu’un tampon, elle ne se fait pas sentir (hé oui, il ne faut pas la placer tout au fond du vagin, elle trouvera sa place toute seule)
  • il existe toutes sortes de tailles, donc pas d’excuse, il y a forcément un modèle qui existe pour vous (vous pouvez vous faire une idée de la taille qui convient en longueur en tâtant le terrain et mesurant votre doigt, une cup trop grande pouvant se faire sentir ou être désagréable au port)
  • OUI il faut être très à l’aise avec son corps, et ne pas craindre de chipoter sa Nanatomie, il n’y a que comme ça qu’on y arrivera. On prend également son temps les premières fois, une cup ne se perd pas dans l’organisme, c’est physiquement  impossible, vous la récupérerez une fois en condition optimale (accroupie en poussant un peu, une jambe sur les wc, à vous de voir)
  • elle tient toute une journée sans problèmes et on se rend souvent compte qu’on perd moins de sang que ce que l’on croit (oui oui, il ne s’agit pas d’une vidange de trois litres sanguinolents par cycle)
  • elle peut se mettre le jour même des règles, sans que les pertes soient déjà en route, et peut se garder jusqu’à la toute fin des règles (qu’on me comprenne bien : faut toujours la changer tous les MAXIMUM 12h, moins c’est top, plus c’est trop)
  • NON la cup n’est pas sale, le sang non plus (couleur pur rubis), elle se nettoie à l’eau froide à chaque fois qu’on la vide (l’eau chaude cuit le liquide et peut faire ressortir des odeurs à l’air libre) et se stérilise entre chaque période
  • Elle permet aux parois vaginales de rester les plus naturelles possibles, sans altérer la flore interne, donc exit la sécheresse !
  • on peut enfin brûler nos culottes extra-larges
  • pas de contre-indication pour la piscine/le bain/jacuzzi ni pour le sport
  • il y a des cups adaptées aux filles allergiques au silicone ou au latex
  • on peut couper la tige qui sert uniquement de guide pour retrouver la cup après quelques heures, mais si elle ne vous  gêne pas, gardez-la (personnellement je ne la sens pas, contrairement au fil d’un tampon qui me cisaillait gentiment l’entre-jambe). On ne tire jamais sur la tige, elle ne sert pas au retrait, contrairement à la ficelle d’un tampon
  • le syndrome du choc toxique -SCT- est du à une bactérie qui va se développer dans le vagin et produire des toxines qui s’introduiront dans la circulation sanguine par le biais de micro-coupures (les tampons sont les champions pour favoriser le phénomène). Sachant qu’une cup ne crée pas de milieu favorable à cette bactérie, elle réduit considérablement les « chances » de développer cette maladie
  • en moyenne vous mettrez entre 3 et 6 cycles pour amortir le prix de votre coupe
  • vous ne schnouffez plus de la chatoune (quand il n’y a pas d’oxydation, il n’y a pas d’odeur !)
  • pour éviter les débordements, changez-la plus souvent, les premiers retraits ne doivent pas se passer dans un bain de sang, je n’ai jamais eu les doigts recouverts et dégoulinants, tout était dans la cup
  • en moyenne, une cup récupère bien plus de liquide qu’un tampon ou une serviette
  • une cup peut se vider n’importe où (une bouteille d’eau dans une toilette sans lavabo, et le tour est joué), contrairement à un tampon qui ne peut se jeter partout
  • généralement fournie avec un petit pochon, elle est plus pratique à prendre en voyage
  • aucun problème pour aller aux toilettes avec (que ça soit pour la grande ou petite commission), pas de fil qui pendouille dans ce qui mouille
  • vu le choix de couleur de certaines marques, vous pouvez rendre ce moment girly à souhait (si si !), donc faites vous plaisir (y en a même une bleue à paillettes chez Meluna, je vous dit pas l’effet « discothèque dans ta chatoune party »
  • attention aux ongles, ils peuvent abîmer la cup comme votre intérieur douillet, donc on se coupe les griffes et on veille également à très bien se laver les mains avant de vouloir retirer ou mettre la cup

 

Même si mon avis est vraiment positif sur ce bidule, il est nécessaire que je vous dise que NON, normalement ça ne prend pas un seul cycle pour arriver à bien s’y prendre.

Peut-être que j’ai eu une chance de débutant de dingue, ou que je me connaissais très bien, mais je n’ai connu qu’une mini-fuite un jour où les caillots étaient plus important et ont bouché les trous, j’ai alors senti comme des « bulles », et j’ai directement été la vider.

Il faut donc être patiente (ce qui n’est pas le cas de tout le monde) et apprendre à se familiariser avec son corps, car  la cup ne se colle pas dans le fond de la culotte ni ne s’insère avec un applicateur, les règles façon éco-bobo demandent un peu d’expérience et de savoir-faire.

 

Je terminerais (oui je vous ai tué avec mon article) en disant que je trouve la coupe menstruelle révolutionnaire, même si elle existe depuis plus de 80 ans et que je suis contente que de plus en plus de filles en parlent et permettent à d’autres (comme moi) de découvrir un pan inconnu de l’hygiène foufounale.

Il n’est pas normal qu’après autant d’années, le tampon jetable soit le roi de la danse alors qu’il engendre des problèmes sanitaires plus ou moins graves et une pollution conséquente, et que les rayons ne soient pas encore assez peuplés d’alternatives au moins plus respectueuses comme les protections certifiées bio.

 

Maintenant, mes règles se feront avec la cup parce que je le vaux bien et on se retrouvera dans quelques mois pour un bilan plus précis et plus complet sur l’entretien.

Depuis que je l’ai découverte, je regarde les publicités pour Tampax avec un regard qui en dit long, où se mêle dégoût, pitié et gros rire cynique sans retenue.

 

J’aimerais vraiment que cet article amorce un changement dans vos culottes (houhou la rigolote), bien sûr vous faites comme vous voulez, votre moule dorée, votre propriété, mais la cup, c’est la liberté dans une coupelle mamzelle.
Avec ça, tu peux même monter à dos de poney, avoue c’est chouette.

 

Des liens des liens des liens 

Easycup
Meluna
« Dur à avaler » sur la cup
Consoglobe sur les protections jetables

 

Des bézouzes les Caribous !
Commandée sur Sebio pour la Belgique (17.90  FDpcompris)
Disponible sur la ferme des peupliers pour la France (pas de livraison Belge, mais plus de choix !)
Le site de Meluna livre internationalement (et offre souvent une deuxième coupe à ses clients)

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2 juillet 2014

Le gel crème Lipikar par La Roche-Posay

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L’expression vient de ma petite soeur.

Quand elle n’était encore qu’une gamine à trois dents, elle nous a sorti un matin « je mets ma culotte, et oups, je suis partie », sous-entendu « rien ne vaut un bon slip pour se sentir habillée et prête pour la journée ».

Depuis, ses paroles sont devenues un rituel, on mettait nos chaussures et « oups » on était parties, tout était prétexte à lancer cette phrase d’allumé qui donnait l’impression de se badigeonner d’un peu de poudre magique sur le corps et se retrouver en boots-legging-chemise en une seconde chrono.

 

Dans la vraie vie, une fille met en moyenne plus de trente minutes à se préparer (sans compter la douche, parce que certaines y passent plus d’une heure pour se chouchouter), mais je fais plutôt partie de la tranche goumiche « Oupsie » qui veut se fringuer vite fait bien fait sans que cela prenne trois plombes.

C’est pour ça que je me crémais le soir jusqu’à présent (ras le bol des crèmes épaisses en cette période alors que j’en raffole en hiver), j’avais largement le temps de m’étaler en attendant patiemment que le bouzin soit inspiré par ma peau et y pénètre assez vite.

Mais on ne presse pas une grassouillette, Meudame, si elle ne veut pas se poser profondément, c’est qu’elle se joue de vous.

 

Le Gel Fluide de La Roche-Posay

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J’avais déjà utilisé la version lait relipidant de la même gamme, donc je me suis évité un crêpage de perruque, je me suis pointée en magasin, j’ai dit « meudmwazelle, j’aimerais du léger, du lipikar, mais qui gère quand même la peau cratère », et elle m’a plaqué ce tube dans les mains en me jurant qu’il était parfait.

Vu que j’ai une routine corps assez bien foutue (avec soin au savon noir régulier), je suis moins en souffrance sensorielle quand un vêtement frotte un peu tropen journée; les gratouilles comme une dingue dans le fond du bus pour que mes mollets se calment, j’ai connu, donné, je ne veux plus vivre ça.

Le baume trixéra d’Avène gère le problème par temps froid, je comptais un peu sur celui-ci pour faire de même quand le soleil joue avec moi, en transformant la Belgique en sauna géant.

 

Composition, texture

Qu’on me brûle comme une sorcière, mon épiderme corporel ne jure que par la paraffine liquide. J’y peux rien, c’est le destin, on ne renie pas ce qui s’écrit dans la bible dermo-cosmétique, quand un produit convient, même si sa composition est loin d’être naturelle, vaut mieux ne pas chercher midi à quatorze heures.

 

Donc, composition de pharmacie par excellence :

De l’eau thermale de LRP, de la glycérine pour hydrater, du niacinamide (réputé très apaisant !), du silicone et de la paraffine pour le toucher parfait et la douceur (sans compter que cela préserve excellemment bien les peaux sèches), de l’huile de colza relipidante (et riche en antioxydants), encore un peu de silicone, un émollient, du beurre de karité (nourrissant), et du parfum, entre autres.

Il y a de l’EDTA, grand polluant comme l’huile minérale, et du phenoxyethanol également pour la conservation, ce sont les seuls ingrédients qui pourraient être mieux.

aqua / water, glycerin, niacinamide, dimethicone, paraffinum liquidum / mineral oil, caprylic/capric triglyceride, ammonium acryloyldimethyltaurate / steareth-25 methacrylate crosspolymer, propylene glycol, brassica campestris oleifera oil / rapeseed seed oil, dimethiconol, isohexadecane, disodium edta, caprylyl glycol, xanthan gum, polysorbate 80, acrylamide/sodium acryloyldimethyltaurate copolymer, butyrospermum parkii butter / shea butter, phenoxyethanol, parfum / fragrance

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J’ai un peu galéré avec la pompe.

A chaque fois qu’un packaging « stop-open » se trouve entre mes mains, je suis maudite : soit la pompe tourne dans le vide (bah oui, à quoi ça sert sinon), soit elle fait le fameux « clac », censé dire que ça s’ouvre… sauf qu’elle reste fermée, la bougre.
J’en ai eu marre, je me suis acharnée, j’ai plié ma langue entre mes dents, et c’est là que par miracle elle s’est enclenchée.

Va comprendre.

La texture est impeccable, la crème sort  épaisse du flacon, mais une fois qu’on l’étale elle devient un gel fluide très agréable sous les doigts, rafraîchissant.

 

La première fois, je n’ai pas fait gaffe, l’humeur du soir aidant, j’étais dans le gaz et j’ai enchaîné le lipikar et l’habillage sans m’en rendre compte.
Pas de couinage à cause de la sensation crème-vêtement, je venais de faire une sortie de douche parfaite en cinq minutes chrono, un petit miracle.

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Vu la vitesse à laquelle elle était absorbée, j’avais un peu peur au final que ce soit ce genre de soin qu’on adule puis qu’on hait plusieurs heures après application, quand on constate que l’épiderme se remet à dessiner des mosaïques sur les jambes.

Mais non.

Elle tient la route sans en faire trop, elle ne laisse absolument pas de film gras, elle apaise bien vu que je ne me la suis pas joué serpent en mue qui cherche à vendre sa vieille peau irritée.

Le petit plus, c’est son odeur fleurie qui persiste légèrement pendant la journée, et dont je ne me suis pas (encore) lassée.

 

Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui sont à la recherche de soins « et oups je suis partie » et je dois dire que ce gel est une merveille dans sa catégorie. Ils devraient rajouter la mention « tu peux te fringuer dans la minute en toute sérénité, Oupsie approved », histoire d’augmenter les ventes un bon coup.

Alors évidemment, une crème seule ne suffit pas pour avoir une belle peau, il faut aussi que les produits lavants tiennent la route, parce que le lipikar gel ne vous sauvera pas d’une croûte complètement à la ramasse, il n’est pas fait pour ça.

Par contre, comme après-soleil, il serait idéal.

Je dis ça, je dis rien.

Des bisous les Caribous !
Gel fluide lipikar de La Roche-Posay
environ 14 euros pour 200ml en parapharmacies

Caribouland
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30 juin 2014

Mon sérum anti-soif d’Absolution

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Certains matins, je traîne des casseroles, je me lève en catastrophe alors qu’il n’y a pas d’urgence, et en me voyant dans le miroir, je vois quelqu’un d’autre.

Enfin, moi, version papier mâché jusqu’à la moelle, il y a des plis qui se prennent à voyager le long de ma joue, j’ai l’air fine bardée de dessins bancals.

 

Vu qu’aucune marque n’a encore inventé le Dermarepasser (un fer à repasser pour ta peau, Calor, si tu me lis), je prends mon temps pour déplier mon origami perso, et après une petite tasse de café, il se passe un déploiement général de ma beauté qui n’étonne que moi (la caféine c’est de la vodka au soleil, elle te ment).

Je me rafraîchis sous la douche, je profite de l’odeur de la rose, du bleuet, et je vois mon visage migrer de gondolé à convenable.

La touche plaisir biquotidienne réside dans un sérum qui fait battre mon coeur, le pompon de ma routine, le petit plus qui change tout comme le craquant d’une tranche de bacon bien cuite.

Je pense que j’ai trouvé mon sérum hydratant parfait, et j’ai les pieds qui ne touchent plus le sol, vwala.

 

Sérum Anti-soif d’absolution

Avant de l’acheter, j’avais reçu des échantillons (oui, encore de chez Kroonen & Brown)(oui, j’aimerais qu’ils m’incrustent dans le mur de la boutique), et après quatre jours d’utilisation, j’étais en transe, à me dire que cette marque finirait par avoir mon scalp.

Quand j’ai commencé à l’utiliser, j’étais dans une période de crise totale, ma peau n’était vraiment pas terrible et j’avais le sentiment que, quoique je fasse, je ne pouvais pas tomber plus bas.

Mon menton était en pleine rechute, à faire des monts rouges énormes, qui faisaient mal, alors que je n’avais strictement rien changé dans ma routine. J’avais juste arrêté d’utiliser le sérum Antiox de Caudalie, et il faut croire qu’il me convenait bien pour faire une réaction pareille à son arrêt.

Bref, j’avais des envies de suicide au gel nettoyant, jusqu’à ce que je commence à utiliser l’Anti-soif.

 

Dans la tambouille

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Tout comme son pote « le soin purifiant », on est au top niveau cosmétique avec un produit riche en actifs essentiels pour avoir une peau de pêche :

Il y a de la menthe verte (rafraîchissante), de la sauge officinale (oestrogen-like, elle est excellente pour zigouiller les boutons hormonaux et réguler la peau), du gel d’aloe vera et de la glycérine pour l’hydratation optimale, de l’huile de carthame (riche en antioxydants), de chanvre (émolliente) et de noisette (parfaite pour équilibrer), de l’hydrolat de verveine (anti-inflammatoire puissant !), de la poudre de riz (effet matifiant), du myrtillier (cicatrisante), du sureau (calmant), de l’HE de citron et de litsée citronnée (parfum), du magnesium, du zinc (très bon antibactérien), du sucre de canne et de l’échinacée (hydratent la peau), de l’orange douce et du citron (hydratation et parfum), du tea tree et du thym (assainissent), de la scutellaire (action relipidante, anti-inflammatoire, apaisante et anti-oxydante), de la pensée (calmante et émolliente), de la sève d’érable (action sur la couche cornée, élimine les cellules mortes), et du mimosa pour compléter la tournée des ingrédients calmants.

aqua ( water), mentha viridis extract *, salvia officinalis (sage) water *, aloe barbadensis leaf juice *, glycerin, alcohol **, carthamus tinctorius (safflower) seed oil *, lippia citriodora flower water *, cannabis sativa seed oil *, corylus avellana (hazel) seed oil *, sclerotium gum, benzyl alcohol, oryza sativa (rice) hull powder, levulinic acid, acacia senegal gum,xanthan gum, vaccinium myrtillus fruit/leaf extract, sodium levulinate, sambucus nigra flower extract *, citrus limon peel oil *, magnesium pca, zinc pca, saccharum officinarium (sugar cane), extract sodium hydroxide, litsea cubeba fruit oil *, dehydroacetic acid, biosaccharide gum-1, citrus aurantium dulcis (orange) fruit extract, citrus medica limonum (lemon) fruit extract, echinacea purpurea extract *, melaleuca alternifolia (tea tree) leaf oil *, thymus zygis flower oil *, scutellaria alpina flower/leaf/stem extract *, tocopherol, viola tricolor extract *, acer saccharum (sugar maple) extract, glyceryl caprylate, sodium anisate, citric acid, pelargonium graveolens flower oil *, piper nigrum fruit oil *, potassium sorbate, sodium benzoate, mica, mimosa tenuiflora bark extract, ci 77491 (iron oxides), tremella fuciformis polysaccharide.

 

Pas de silicones, pas de parabens, pas de parfum autre que celui du produit.

Il ne faut pas s’inquiéter pour l’alcool placé haut dans la composition, il est surtout là pour garantir la bonne pénétration du produit et vu les composants hydratants qui l’entourent, il aurait du mal à dessécher la peau.
La quasi totalité du produit est d’origine naturelle, 50% garanti bio.

 

Au quotidien, un sérum hydratant/apaisant

Là où j’ai encore envie de couiner dans vos oreilles, c’est à la vue du packaging qui surpasse tous ceux qui sont déjà passés par ma salle de bains : on twiste le haut et la pompe sort, elle délivre un tout petit peu trop de produit à mon goût mais on peut facilement ajuster la pression (contrairement à certaines pompes farceuses qui te giclent au visage sans prévenir).

Une fois fini, on dé-twiste et l’embout se remet dans le tube, une incroyablité de design intrigant.

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La texture est très étrange et ressemble de loin à du gel d’aloe vera un peu passé et vitreux, avec la même capacité à pénétrer rapidement  sans laisser une sensation désagréable ou collante.

Si c’est le cas, il vaut mieux que votre peau soit encore humide dessous, et roule ma poule !

L’odeur est citronnée, sans être sucrée (j’ai horreur des sugary scents sur le visage), et ne reste pas des heures sur l’épiderme, donc on en profite en massant, puis l’euphorie s’évapore dès que le produit est bu.

 

J’ai constaté un changement immédiat dès la première semaine : à raison d’une utilisation deux fois par jour, ma peau s’est remise sur pied, j’avais des boutons tenaces qui pensaient à déménager sur une autre trogne, le teint reprenait vie et SURTOUT quel apaisement.

Il me procurait le même sentiment de soulagement que lorsque que j’utilisais le masque hydratant d’avène ou que je me faisait un bon tripatouillage délassant des bajoues, je n’avais plus de rougeurs, plus de boutons dus au soleil sur le front, ne restait que le calme.

Concernant sa promesse de 8h d’hydratation, elle est totalement tenue, pas une fois ma peau ne s’est retrouvée comme une framboise qui a perdu ses grains pulpeux dans une bataille contre le soleil.

 

Les petits plus +++

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Ce petit tube magique contient 50ml de produit, donc on est au-dessus de la taille standard d’un soin visage (30 à 40ml), ET, patate sur le haricot, il peut s’utiliser comme crème.

Pas besoin d’enchaîner sur un soin pour clôturer la routine si je n’en sens pas le besoin, certains jours c’était sérum, puis PAF la crème solaire, et j’étais prête pour me faire un tripdans la jungle à dos de mammouth.

 

Je l’ai également utilisé un jour comme seule base sous le maquillage, et rien à signaler, il fait le job, hydrate toute la journée sans faillir, l’avantage étant que pour les jours de grosse chaleur où on reste à l’abri, il peut faire cavalier seul comme un chef.

Il a également un effet matifiant « confortable » (et non pas « sec »), même s’il ne se revendique pas zéro brillance, il met un voile peau de pêche sur le visage que j’apprécie beaucoup sans la faire tirailler, sans compter que beaucoup de ses ingrédients en font un petit bonheur pour une peau mixte ET réactive.

Le tube est particulièrement hygiénique et, malgré le fait que je ne vois pas combien de soin il reste, je le trouve plus que pratique pour le transport.

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Vu comment j’ai parfois du mal à remonter la pente, je suis plus qu’heureuse d’avoir trouvé THE sérum hydratant, l’Adam de ma pomme, le petit souffle parfait pour la saison qui me sauve la mise chaque matin et chaque soir depuis un mois.

Il y a des personnes qui arrivent à vivre d’amour et d’eau fraîche, de balades sous les cascades et les papillons enjoués sans se crémer le bout du nez, moi je préfère laisser infuser l’hydratation sur ma bouille et attendre que la magie opère et m’emplisse d’endorphines.

C’est un peu ce qu’il se passe quand je me tartine d’Anti-soif, je souris comme une gamine.

 

Des bisous les Caribous !
Sérum absolution 35 euros les 50ml
dispo à Bruxelles chez Kroonen & Brown
Sur mademoiselle Bio et sur l’e-shop de la marque

Caribouland
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27 juin 2014

Le masque SO FRESH de l’été !

conc1.jpgBon, vous finirez par le savoir, mais je préfère l’avouer avant qu’on ne me double : je suis une fana de masques.
Maison, pas maison, improvisé, adapté ou pas, j’adore me tartiner la couenne avec des produits et les laisser poser à l’envi.

Je suppose que j’ai eu le déclic le jour où j’ai compris qu’une routine seule ne faisait pas avancer la charrue, et qu’un coup de pouce qui répondait au besoin du moment n’était pas du luxe.

Donc, il y a mes classiques, les cosmétiques que j’utilise tous les jours (la crème, l’huile végétale, la lotion, le nettoyant), et puis à côté de ça, il y a les soins parallèles.

 

Mes soins parallèles préférés

Pour purifier ma peau, il y a toujours eu le rhassoul dans mon coeur, et depuis peu, le masque purifiant de chez absolution.

Le premier, je l’utilisais régulièrement l’an passé pour faire la guerre aux points noirs et jouir de ma gueule enduite de boue brune. Le second fait partie des habitués de cette année, une fois par semaine il s’invite sur mon visage et permet de réguler ma peau ni vu ni connu.

Pour hydrater, rattraper une catastrophe, remettre sa peau d’aplomb, j’adore le masque/gommage aux  flocons d’avoine , c’est mon petit moment grumeau que je réserve aux jours de crise. Plus basique et classique, la banane fait aussi partie de mes indispensables (je vous avais fait une version bananavocado), vu son pouvoir nutritif et réhydratant intense. Et oui, tu fais une purée et tu l’appliques en fine couche sur le visage, je sais, c’est collant et sucré, mais il n’y a pas meilleur anti-âge.

 

Le masque SO FRESH de l’été 

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Je suis sûre que tu as déjà gentiment lancé un « hin hin » sarcastique en voyant les ricaines dans les films pour goumiche s’appliquer des rondelles de concombre jusqu’au derrière en simulant l’extase intense.

Tu n’aurais pas du.

Le concombre a de nombreuses qualités, la première étant que, conservé au frigo, il est extrêmement rafraîchissant. Riche en minéraux, en eau et en vitamine C, il va permettre de redonner de l’éclat instantanément et repulper la peau comme une doudoune dodue.

Il également adoucissant, resserre les pores comme un dieu (le froid aidant à décupler ce beau don) et agit sur la production de sébum. Il a aussi une action anti-inflammatoire, excellente quand on a la peau un peu rougeaude, aide à cicatriser et décongestionne à merveille !

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Le yaourt quant à lui est un petit plus pour le masque, vu que l’acide lactique a un pouvoir exfoliant mais également hydratant, il sera le booster d’éclat ultime. Vu sa légère acidité, il permet de normaliser une peau mixte comme sèche, et aidera à purifier grâce à son action antibactérienne.

 

La Reuchette

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Je ne suis pas une grosse douée pour fabriquer des uni-doses de masque maison, j’en fais toujours des masses, de quoi tartiner la rue et le quartier, mais je me soigne.

 

Il vous faut

  • 1/4 voire 1/5 de concombre réservé au frigo : 4-5 rondelles, et quelques-unes pour appliquer par-dessus le masque
  • 1 cuiller à soupe de yaourt nature bien frais (pas un machin parfumé à la fraise)
  • éventuellement un peu de farine (une toute bête)

 

Vous prenez quelques rondelles de concombre, vous les mixez avec une dose de yaourt. Si le résultat est trop liquide vous pourrez rajouter un peu de farine, histoire que le masque tienne mieux, mais normalement, appliqué en couche fine, rien ne devrait couler.

conc4.jpg Beaucoup trop de farine, une mini cuiller suffit

 

A savoir, plus vous rajouterez de poudre blanche, plus vous aurez un masque matifiant.

Si vous n’en mettez pas, ou peu, le masque sera surtout hydratant tout en gardant un côté régulateur de sébum, à vous de voir.

Concernant le concombre, on n’est pas obligé de l’éplucher,  sa pelure est riche en antioxydants qui sont aussi très bénéfiques pour la peau.

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On laisse poser entre 5 et 10 minutes, en rajoutant quelques rondelles fines sur le visage pour augmenter l’effet fraîcheur du masque, ainsi que sur les yeux s’ils sont un peu fatigués.

On peut aussi faire un regard d’échappée d’asile comme sur la photo, c’est permis.

Puis on rince, à l’eau froide de préférence.
Si vous avez ajouté de la farine, il vaut mieux utiliser une éponge en cellulose pour bien décoller la mixture

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Les pores sont quasiment invisibles, la peau est nette et éclatante (oui oui, le coup de fouet est absolument dingue) et le bouton qui se tape un trip sur mon menton fait fameusement moins le malin.

Je trouve ce masque PAR-FAIT pour les jours de très grosse chaleur, et il est sûrement le plus efficace de tous ceux que je connais pour ravaler votre façade en moins deux sans vous coûter un balle (ou quasiment rien).

 

Si vous n’avez que du concombre sous la main, vous pouvez toujours vous en couper quelques tranches et les laisser poser sur votre visage comme les idiotes qui se faisaient chouchouter dans le dernier film cucul que vous avez savouré.

Sûr qu’après avoir testé le So Fresh, vous ne ferez plus « hin hin » mais « je m’en ferais bien un », c’est tout vu.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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